Comment définir la valeur exacte d’un jeu vidéo ?

Quelle est la valeur véritable d'un jeu ? Comment les éditeurs fixent-ils les prix ? Vous n'achèterez plus de la même façon !

Le prix d’un jeu vidéo devrait refléter la qualité de son contenu. Voilà ce que pense un grand nombre de consommateurs. Un petit jeu indépendant doté de graphismes sommaires avec une musique 8-bit devrait-il être proposé moins cher qu’un titre AAA bourré à ras bord de graphismes HD et dont la musique fut produite par un grand compositeur ? Faut-il estimer la valeur d’un jeu vidéo comme on estime celle d’une voiture, c’est-à-dire en s’intéressant uniquement aux matériaux utilisés et aux procédés de fabrication ? Car il est alors évident que la cote d’une Lamborghini Huracán sera plus élevée que celle d’une Fiat Punto… Cette manière de penser est quelque peu insensée dans la mesure où un titre AAA peut être ennuyeux et perfectible malgré tous les moyens sollicités pour le produire.

Et s’il est ennuyeux et perfectible, très peu de joueurs acceptera de l’acheter à un prix élevé. En conséquence, développeur et éditeur n’auront d’autre choix que de procéder à une baisse de prix drastique… Au final, si l’on veut évaluer le prix exact d’un jeu, ne faut-il tout simplement pas se focaliser sur le plaisir que ce dernier nous procure ? Dans ce dossier, nous verrons si cette thèse est recevable.

La valeur d’un jeu vidéo dépend du ressenti du joueur

Pour beaucoup de joueurs, ce qui importe, c’est le souvenir que leur a laissé le jeu vidéo. Aussi, il est possible d’estimer la valeur d’un titre en fonction de paramètres qui semblent évidents : la durée de vie du jeu, le degré de plaisir que le jeu nous procure, l’aspect unique de l’expérience mais aussi la quantité de travail qui nous a semblé nécessaire pour réaliser le jeu. Bien sûr, selon nos goûts personnels, il sera possible de mesurer l’importance de ces paramètres comme bon nous semble. Ils sont donc variables.

Déterminer la valeur réelle d'un jeu vidéo
Qu’on le veuille ou non, c’est bien le joueur qui décide si le prix d’un jeu est acceptable ou non.

On notera qu’à ce stade précoce de notre analyse aucune notion de prix n’a été mise en évidence. Pourtant, elle existe bel et bien, elle est inconsciente, mais est peu importante. Prenons un exemple.

  • Pour Eric, dépenser 100 € pour un jeu AAA avec tous les DLC possibles et inimaginables n’est pas un problème, surtout s’il sait qu’il peut s’amuser pendant 200 heures. D’ailleurs, il estime que cela est tout à fait rentable car cela lui reviendrait à dépenser 0,50 € par heure.
  • Par contre, pour Joanne, cela n’a pas de sens. Elle trouve que payer 100 € pour un jeu, c’est juste hors de prix. Son jeu multijoueur favori par exemple, elle ne l’a payé que 50 € et elle y a passé plus de 1 000 heures, soit 0,05 € l’heure de jeu. C’est dix fois moins cher que le jeu d’Eric.

On remarque que même si Eric et Joanne ont un rapport particulier avec l’argent, le critère qui semble prédominé est bel et bien l’expérience et le plaisir que leur procurera le jeu. Il est donc évident qu’on ne peut pas uniquement définir la valeur exacte d’un jeu par rapport à son prix. Ce qui importe, c’est son contenu. En effet, le contenu du jeu peut permettre à plusieurs joueurs ayant pourtant un rapport différent avec l’argent de se mettre d’accord sur sa valeur intrinsèque. Si cette conclusion peut sembler grossière, ce qu’elle implique est décisif dans la façon dont l’éditeur va fixer le prix dudit jeu.

Comment les éditeurs fixent-ils le prix d’un jeu ?

Ils commencent bien évidemment par dresser un business plan, lequel prend en compte les coûts de production, de fabrication et de distribution, et a pour objectif de fixer un prix visant à rendre leur investissement un maximum rentable. Mettons qu’un développeur indépendant se lance dans un nouveau projet. Il estime que le jeu lui coûtera 100 000 €, main d’œuvre, licences et frais annexes inclus. Étant donné que le titre sur lequel il travaille sera un jeu de niche, il estime que ce dernier pourra intéresser 2 000 000 de joueurs potentiels. Sur les 2 000 000 de prospects, uniquement 0,5 % d’entre eux seront des clients, c’est-à-dire des joueurs qui achèteront le jeu, ce qui représente 10 000 ventes. Le jeu sera commercialisé à 30 €. L’entreprise touchera donc 300 000 € et réalisera 200 000 € de bénéfices. Voilà comment les choses seraient susceptibles de se dérouler en théorie. Oui, j’ai bien dit en théorie…

Les éditeurs peuvent vendre leurs jeux en bundle parce que les coûts de support sont dérisoires.

En économie, il existe une règle fondamentale que toute bonne entreprise connaît : en baissant le prix d’un produit, ce dernier est susceptible de susciter plus de ventes. En baissant le prix du jeu à 20 € par exemple, le jeune développeur est persuadé de pouvoir doubler ses ventes. Avec 20 000 ventes à 20 €, il touchera 400 000 € au lieu de 300 000 €. Bien entendu, la vente d’exemplaires supplémentaires engendrerait des coûts de support et de livraison mais ces derniers seraient moindres en comparaison aux bénéfices réalisés. D’ailleurs, dites-vous bien que si certains développeurs sont aujourd’hui capables de vendre des jeux à perte, c’est justement parce que ces mêmes coûts sont vraiment infimes.

Pourquoi de telles différences de prix sur certains jeux ?

Vous comprenez maintenant mieux comment les éditeurs fixent les prix de leurs jeux. Néanmoins, ceci n’explique pas pourquoi il existe de telles différences de prix entre les mêmes versions d’un jeu. Prenons le cas de Watch Dogs 2 par exemple, dont le tarif de la version standard varie de 39,99 € à 59,99 €. Mettons que cinq joueurs différents souhaitent s’arracher un exemplaire du AAA d’Ubisoft : le premier est un gros fan de tous les jeux développés par la firme bretonne, le second est intéressé mais plus raisonnable, le troisième joueur hésite entre Watch Dogs 2 et un autre jeu, le quatrième est fan mais son budget est faible, enfin, le dernier se contre-fiche de Watch Dogs 2, sauf s’il peut l’avoir à 5 €.

Des scénarios changeants en fonction du prix

Il faut savoir que dans l’histoire, il y a trois parties à satisfaire : le développeur ou éditeur, le vendeur et le joueur. Mettons que le développeur décide de fixer le prix du jeu à 90 €. Seul le fan hardcore acceptera de payer une telle somme car il adule le jeu. En descendant le prix du jeu à 60 €, le développeur risque de ne vendre que deux exemplaires pour un total de 120 €. Mais s’il baisse encore le prix de Watch Dogs 2 à 50 €, il en vendra au moins trois, soit un gain total de 150 €. S’il vend le jeu à 1 € pour combler les attentes des quatrième et cinquième joueurs, la marge qu’il réalisera sera moindre puisque les ventes ne lui rapporteront que 5 €, une somme ridicule. Autant dire que sur les cinq options, c’est bien la troisième qui semble la plus rentable pour le développeur car il écoulerait trois exemplaires de Watch Dogs 2 pour 150 € de gains. Néanmoins, les vendeurs, qui ont un fort pouvoir de persuasion, préfèreraient pouvoir vendre le même jeu à différents prix pour que tout le monde y gagne. En un paragraphe, je vous ai expliqué pourquoi et comment la valeur monétaire d’un jeu est amenée à changer au fil du temps ! L’éditeur fixe un tarif de départ et selon les résultats, les revendeurs font le reste. Les baisses de prix sont négociées entre éditeurs et revendeurs en toute discrétion.

Déterminer la valeur réelle d'un jeu vidéo
Les différences de prix pour un même jeu sont parfois flagrantes. C’est le cas de Watch Dogs 2.

Quel prix le joueur est-il prêt à mettre pour un jeu ?

Même s’il en est le maître, le développeur a toujours du mal à estimer le prix de son jeu. Et comme il ne peut pas demander aux joueurs combien ces derniers seraient prêts à mettre pour l’acheter (quoique…) il est contraint d’utiliser une ruse, un stratagème qui lui permettra de connaître exactement le montant que le consommateur est prêt à débourser pour s’offrir un exemplaire du jeu. C’est ainsi que l’on voit apparaître des éditions Collector toutes plus « inutiles » les unes que les autres, « inutiles » dans la mesure où les seuls avantages que ces éditions présentent par rapport au jeu de base sont une figurine, un artbook, un auto-collant ou un poster, bref des goodies loin d’être indispensables qui permettent d’attirer les fans hardcore, ceux que l’on appelle dans le jargon des « moutons ». Eh oui !

Puis vient le cas de la cible suivante : les joueurs qui sont prêts à payer entre 50 € et 60 € pour un jeu vidéo. La concurrence étant féroce, l’éditeur a tout intérêt à proposer une version standard à 50 €, histoire de ne pas perdre le joueur qui hésiterait avec le titre d’un rival. Mais pour encourager les acheteurs potentiels à choisir son jeu plutôt que celui d’un autre, il commercialise aussi une version Deluxe, qui affiche un petit bonus alléchant bien que tout à fait dispensable (faute de quoi le prospect n’hésitera pas à aller voir ailleurs). Il s’agit souvent d’une mission optionnelle ou d’un skin. En gros, la version Deluxe est là pour apporter de la valeur ajoutée au jeu, bien que le bonus soit très superflu.

Rien de tel qu’une édition collector pour booster les chiffres et vendre un jeu vidéo au prix fort !

La valeur du jeu, c’est le manque à gagner des éditeurs

Il faut comprendre que les bonus auxquels on est éligible en achetant une version Collector ou Deluxe n’ont aucun rapport avec la somme que l’on a investi. Qu’est-ce qui justifie la hausse du prix d’un jeu par rapport à son tarif de base, surtout lorsqu’on est prêt à débourser 40 € voire 50 € supplémentaires ? Un t-shirt ? Un artbook ? De tels goodies ne coûtent probablement par 40 € ou 50 €. Et quand on voit qu’un jeu dématérialisé est vendu plus cher qu’un jeu version boîte (cf. le visuel Les Prix de Watch Dogs 2), on ne pourra pas se cacher derrière l’excuse des coûts de production, de fabrication ou de support.

Il est donc important de retenir que les éditeurs et vendeurs ont recours à trois méthodes pour écouler leurs stocks : tout d’abord, créer des versions « haut de gamme » du jeu pour le vendre plus cher que ce qu’il ne vaut réellement, lancer le même jeu sur plusieurs plateformes afin de générer des ventes alternatives et satisfaire les attentes de ceux qui ne sont pas prêts à payer le prix fort, enfin, procéder à une baisse progressive des prix afin d’amadouer les joueurs désintéressés. Vous pensiez que les éditeurs vendent leurs jeux plus cher à cause des coûts de développement, du prix de la distribution, de leur taux d’imposition ? Eh bien vous savez maintenant que tout cela n’est que mensonge. La prochaine fois, lorsque vous achèterez un jeu, rappelez-vous de ce dossier mensuel exceptionnel, souvenez-vous que les développeurs, éditeurs et vendeurs ne pensent pas en termes de coût mais bien en termes de manque à gagner. La nuance est importante ! À bientôt pour de nouvelles aventures vidéoludiques !

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19 réponses

  1. Très intéressant.
    J’aime bien le terme de Fanboy aussi pour Mouton ^^
    Personnellement, j’ai voulu une fois faire les choses biens, pré-commande et tout, c’était avec Test Drive Unlimited. Je l’ai bien regretté, la boîte qui met la clé sous la porte 3 mois après la sortie du jeu, jeu qui était buggé…

    Alors maintenant c’est promo Steam!

    Ton article doit pouvoir s’appliquer aux jeux de rôles.
    Edition collector avec dés personnalisés, cartes, jetons, t-shirts et livres en reliure or pour les ultra-fans.
    Edition luxe avec tout le nécessaire pour bien jouer, pour les bons fans.
    Edition standard, que le livre de base, pour les gens intéressés.
    Et le PDF pour les picoreurs, ce que je suis ^^

    1. Ah ah oui ! Je suis d’accord avec « fan boy ». Il m’était complètement sorti de la tête c’est plutôt ce mot-là que j’aurais du utiliser ! Sinon, un PDF c’est pas si mal que ça tu sais ! 😉

  2. Très bon article ! Maintenant je trouve personnellement qu’un jeu se juge par son contenu. Trop de jeux dit AAA son apparemment intéressant au départ mais vite lassant. J’aime beaucoup par exemple Fallout 4, j’y ai passé à l’heure d’aujourd’hui 223 heures, avec toutes ses DLC (le cancer des jeux selon moi) mais passé l’effet de surprise le jeu devient lassant. Cela est bien sur subjectif. The Witcher 3 dispose de bon DLC qui valent leur prix, car ajoute des heures de contenu mais auquel j’ai eu du mal à accroché et même si j’ai acheté les DLC je ne l’ai jamais terminé.

    1. Je suis bien d’accord. C’est le contenu qui fait la valeur d’un jeu ! Malheureusement, la lassitude s’installe assez vite dans tout jeu et cela commence à devenir un problème… Je n’ai jamais joué à Fallout 4 mais je veux bien te croire ! Plus de 220 heures de jeu c’est énorme !! Je ne pense pas qu’il me soit arrivé de passer autant de temps sur un seul jeu (enfin si, peut-être un multijoueur comme BF3 par exemple car j’étais un gros fan à l’époque).

  3. Voilà, voilà :
    j’ai évolué avec le temps, comme je suis un vieux joueur de console, les tarifs étaient entre 50 et 60euros,dans l’ensemble! cela dépendait si on achetait la version de cassette(s) japonaise, américaine ou européenne.
    Le prix d’un jeu malgré toutes ces années est resté stable : une moyenne de 50euros.
    Seulement voilà, effectivement déboulent Dlc et compagnie, version de luxe, collector et maintenant version Day One, une nouvelle invention!
    Lorsqu’on veut avoir son jeu en entier et qu’on y tient : il faut acheter Day +365, les versions GOTY sont un bien fait, qui n’aurait jamais dû voir le jour en un sens, au moins c’est la version complète d’un jeu vendu à son prix de base : 50euros,laissez-le mariner quelques mois et vous l’aurez pour 35 euros, c’est-à-dire pratiquement 3 fois moins cher que le jeu en version standard + ses Dlc.
    Ou alors le marché de l’occasion, il n’est plus ce qu’il était, les jeux sont probablement en bon état, cédérom(cd-dvd etc) non rayé, enfin j’imagine car avant les cédéroms était dans un état catastrophique! j’imagine que cela a évolué depuis le temps.
    Mieux encore quand on a des bons et vrais amis, se prêter le jeu, de toute façon , on ne le fait qu’une fois.
    À part un jeu ou deux par an, il est pratiquement impossible, si on joue en ligne à fond, de s’investir dans d’autres.
    De toute façon, en moins d’une année, les jeux baissent à moitié prix, parfois en quelques mois!
    Si on voudrait acheter des jeux à bas prix, ce serait simple : il suffirait que personne n’achète le jeu à sa sortie et le mois suivant on l’aurait à moitié prix. C’est le cas avec The last gardian!
    Avant j’achetais directement ! mais les jeux n’étaient pas en kit, pas de mise à jour, je pouvais tout de suite jouer, et je dois avoir de la chance mais je n’ai jamais eu un jeu qui plantait.
    Quand on pense que maintenant, ils se permettent de finir leurs jeux à coût de mise à jour… à ce petit jeu-là les indépendants risqueraient un jour de supplanter les jeux AAA, et la preuve les jeux indépendants sortent de plus en plus en version physique.
    C’est ce qui a tué la néo géo en son temps : le prix d’un jeu, bien qu’en avance de 5 ans voire 10 ans et une console géniale, c’est comme si on avait la Playstation , 5 ans en avance, seulement débourser au minimum 200 euros pour un jeu, seule les riches pouvaient le faire, si je dis pas de connerie, le prix d’un jeu coûtait le même que la console, pas loin. Mais là c’est une autre histoire d’import-export. Moi je m’en souviens encore quand on voyait King of fighters, Fatal Fury, on ouvrait grand la bouche, on aurait revendu sa famille pour l’avoir!
    Cet enthousiasme-là, on ne l’a plus, c’est la preuve que les choses ne tournent pas dans le bon sens!
    Ouvrir player one, on était tous fous devant nos futures acquisitions.

    1. Totalement vrai ! Les choses ne tournent pas dans le bon sens, comme tu le dis. Ou du moins les choses ont changé… 50-60 € pour un jeu, versions Premium, Deluxe, Collector, Gold, Day One, tout ça est devenu la norme.

      Mais heureusement il y a les GOTY… Une maigre compensation tout de même ! C’est en tout cas super cool de savoir que JSUG a un lecteur aussi passionné que toi, qui en plus de cela est un joueur historique ! 😉

  4. Super article, très intéressant et complet ! Tout ce qu’on peut apprendre dès le lundi matin, c’est fou 😉
    Personnellement mon rapport à l’argent dépend de la plateforme: sur Steam, j’ai plein de jeux alors je privilégie les petits jeux indépendants en soldes parce que je n’ai pas besoin de passer 50h sur le même titre (sinon je ne les finirai jamais tous), alors que sur console j’en ai beaucoup moins et je suis prête à mettre le prix quand un titre me fait vraiment envie ! Mais j’ai tendance à bouder les éditions spéciales et à attendre que le prix se stabilise… (et j’ai moins de remords maintenant que je sais que ce n’est pas pour couvrir les frais de réalisation !)
    En tout cas, merci pour toutes ces infos et la qualité de ton travail 🙂

    1. Merci la Miss ! T’as vu, le lundi c’est un jour sacré sur JSUG ! 🙂

      Je pense qu’on consomme de la même façon toi et moi. Par contre, au fil de mes recherches je me suis rendu compte que Steam est la plateforme la plus onéreuse pour les gros titres. Ce que je ne saisis toujours pas, c’est pourquoi un jeu dématérialisé est vendu au même prix voire plus cher qu’une version boîte. C’est pourquoi tu as raison de privilégier les jeux indépendants. Bises !

      1. Oui c’est fou ! Je pensais aussi naïvement qu’on economisait en achetant sur Steam… le seul avantage que je verrais pour « justifier » ce prix c’est qu’on ne risque pas de les perdre ou de les abîmer, et qu’on peut faire des sauvegardes en ligne si on change d’ordinateur. Mais ça pourrait expliquer qu’ils soient au même prix, à la limite, pas plus chers…
        Du coup les rares gros jeux que j’ai, je les ai achetés dans des packs ou des bundle, là c’est vraiment avantageux 🙂 mais c’est clair qu’on ne les a pas l’année de leur sortie du coup 😉
        Des bises !

  5. Encore un super dossier Eric ! MERCI ! UN GRAND MERCI de rendre le jeu video plus intelligent ! Je ne me lasse pas de tes dossier qui sont toujours riches en contenu, toujours super instructifs ! Moi aussi je comprend pas pourquoi le démat est vendu si cher au final ??? Et de plus en plus je retarde l’achat de certains jeux car après reflexion c’est clair qu’acheter un jeu plus de 60 € c’est cher payé…

  6. En fait je crois que je suis une vraie fan girl finalement… J’avais pas fait attention à tout ce que tu dis dans cet article. Mais maintenant que j’ai lu tout ça c’est une évidence on nous prend tous pour des cons (ou des connes…) 😕

  7. J’ai aussi été un Fan Boy, il y a fort longtemps dans une lointaine… région… 😉
    Il me fallait LE jeu et LE Bundle qui va bien (Civilization III, Warcraft 3, BF2, …) et peu à peu, en jouant un peu moins et à moins de jeu, j’ai après à apprécier les éditions GoTy. Comme le font remarquer les lecteurs, s’il faut patienter un an, on a au moins un jeu entier sans ces saletés de DLC.
    Le jeu qui m’en a fait clairement prendre conscience était Sim City. Quel déception ce jeu… Quel foutage de gueule les DLC pour palier au gameplay décevant. A l’inverse, je suis content d’avoir découvert quelques années après sa sortie un Unity corrigé de la majorité de ses bugs (et pour 15€) de même que Syndicate qui n’est sans doute pas LE jeu du siècle mais qui vaut largement sa présence dans le bundle PS4 alors qu’il était sorti quelques années plus tôt. Mais il ne faudra pas compter sur moi pour acheter du DLC. C’est entrain de devenir une question de principe !

    1. Eh oui que veux-tu, j’imagine qu’on est tous passé par là… Malheureusement tant qu’il y aura des gens pour acheter ils continueront… Il va sérieusement falloir que je cesse d’être un Fan Boy… Tu as des conseils à me donner ? ^^

      1. Le seul que j’ai envie de te donner c’est de te faire plaisir ?
        Et tant pis si tu restes un fan boy (j’ai moi meme craqué pour le saison pass de xenoverse 2 dernièrement ?) pourvu que tu y trouves ton compte, en toute connaissance de cause !

  8. Ce que je trouve toujours épatant c’est le prix actuel des jeux dématérialisés (sur console) qui est bien plus chère que sa version boite… dans la logique, le fait de ne pas avoir les frais du packaging, les transporteurs et les revendeurs (même si la plateforme en ligne doit prendre une part) devrait drastiquement baisser le prix du jeu (comme sur pc). Mais, comme tu le soulignes bien la réalité et tout autres… alors pourquoi acheter dématérialisé quand on a le choix ? La boite au moins, on peut la revendre.

    A une époque j’étais le « fanboy » qui prenait tous les jeux dans leurs plus grosses éditions. Avec le temps et les déceptions de la majorité des collectors que j’ai pu voir, je pars plus sur les éditions simple… 50euro au lancement en grande surface est devenu la norme pour moi. Je ne favorise même plus les boutiques indépendantes, je préfère le profit de mon compte en banque. Si je mets plus, c’est vraiment que je n’ai pas le choix et que c’est un jeu que j’attends énormément (genre Nier Automata qui est toujours à 70balles en préco… arrg mais je ferais avec).

    Très bon dossier mister ! C’est la cerise sur le gâteau chaque mois, tu nous gâtes. 🙂

    1. Bon ben on a tous été Fan Boy à ce que je vois LOL ! Je suis d’accord avec toi, ces jeux dématérialisés vendus beaucoup plus cher que les versions boîte ça reste une énigme pour moi ! De rien pour le dossier, je suis content que ça t’ait plu Coffee ! À bientôt !

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