Stéphane : « le jeu vidéo est devenu une histoire de pognon ! »

Nous inaugurons La Parole aux Lecteurs avec un entretien de Stéphane, qui dénonce les problèmes du jeu vidéo en 2017.

En 2017, la presse du jeu vidéo n’est plus vraiment ce qu’elle était. Putaclic, teasing à outrance, la presse du jeu vidéo a progressivement abandonné les vrais sujets de fond pour des news incongrues et excentriques. L’heure est donc à l’immoralité. De plus, les plus gros sites d’information vidéoludique, que certains considèrent comme les suppôts du système, sont majoritairement conspués par les éditeurs. JSUG.com est une petite structure, nous n’estimons pas être meilleurs que les autres. Par contre, nous nous efforçons de toujours être transparents, et de toujours vous dire la vérité. Mais qu’est-ce que la vérité ? Et quelle valeur doit-on donner à la presse ? Les joueurs eux-mêmes n’ont-ils pas leur mot à dire ? Chaque mois, dans La Parole aux Lecteurs, nous permettons à l’un d’entre vous d’être sous le feu des projecteurs. Ce mois-ci, c’est Stéphane, l’un de nos abonnés les plus fidèles, qui se livre à vous pour un quart d’heure de gloire unique en son genre. Il vous parle de sa vision du jeu vidéo.

Bonjour Stéphane ! Parle-nous un petit peu de toi.

Je suis de Belgique, vivant dans une petite ville qui est verdoyante, cela ressemble plus à la campagne. J’ai un beau cadre de vie et ma maison est bien située. J’aime les animaux, surtout les chiens et les chats, d’ailleurs j’aime les photographier quand ils sont dans des poses uniques. J’ai 42 ans pour l’instant, et pourtant je n’en parais que 22, à l’université je passerais comme une lettre à la poste ! Rêveur, doux, gentil, je peux également être extrêmement mauvais quand on me manque de respect. 

Dans le temps , je jouais aux jeux vidéo chez mes copains, je ne pouvais pas avoir de micro-ordinateur parce que mes parents disaient que cela consommait trop d’électricité. Ce n’était pas vrai :  « oh le mensonge ! ». J’ai donc commencé le jeu vidéo tard, à 15 ans. Ma première console fut l’Amiga 500, je l’ai encore avec toutes les disquettes de jeux, le tout encore fonctionnel, quasiment 400 jeux ! Je dois probablement être à cheval entre la deuxième et la troisième génération de joueurs, ce qui fait que j’ai connu l’Atari ST, l’Amstrad, les premières consoles portables de Nintendo, la Neo Geo, toutes les consoles Nintendo et Sega, la Lynx et Cie. J’ai su lors de mon tout premier jeu que jamais plus je n’allais décrocher de ce début de passion, et 27 ans plus tard, j’y suis encore.

Comment décrirais-tu les jeux vidéo en 2017 ?

Difficile à dire ! Arnaque ? Vol ? Je ne sais pas où ils veulent en arriver exactement. Je suis mitigé entre le fait qu’on est en train de tuer un rêve qui était devenu une réalité, mais en même temps certaines équipes font toujours de ce rêve une réalité avec le talent qu’ils peuvent avoir. On est parti dans le mauvais sens, je l’avais dit sur le blog. On est arrivé à un stade où tu as des jeux pour les pauvres (la version standard d’un jeu) et à côté de cela on a les versions Deluxe (pour les gens plus aisés) et les versions Collector (pour les riches). C’est quelque chose qui n’aurait jamais dû voir le jour. À cause de cela certaines personnes sont en train de se dire : « mais qu’est-ce que moi je vaux au final ? ». Vu le peu d’argent que je possède, où je me situe dans la société ? Si je n’ai pas d’argent, cela veut dire que je ne vaux rien… J’imagine les personnes qui peinent à s’acheter un jeu de temps en temps et qui pourtant rêvent de pouvoir pratiquer ce loisir à fond la caisse, mais qui ne peuvent pas. Parce que oui, il existe dans le monde des gens qui rêvent d’avoir un jeu et qui ne l’auront pas faute de moyens. Tout comme l’eSport, on va en arriver à des dérives tôt ou tard. Il est grand temps de mettre un terme à tout cela et de recadrer le secteur du jeu vidéo.

Tu es un gameur d’expérience. Comment transformer l’industrie du jeu vidéo dans le bon sens ?

Il y a du boulot ! Tout du moins je pense qu’il y a un aspect sur lequel il faut travailler. Par exemple, je pense que depuis le début de l’apparition du PS Store sur PlayStation (cela vaut pour les autres plateformes) ce dernier aurait dû être utilisé autrement. Pour illustrer mes propos, je vais prendre le jeu FIFA : chaque année c’est le même jeu qu’on nous sort et il n’est pas le seul dans ce domaine. On est d’accord ? Pourquoi ne pas avoir fait une base solide du jeu en mettant le paquet dessus directement et en vendant le premier volet au prix normal, et les autres années en faire une mise à jour tout bêtement à 20 euros en se rendant sur le Store et d’un clic, c’est fait. Il faut être honnête, les jeux à l’heure actuelle, pas tous bien sûr, ne sont que de vulgaires mises à jour.

Les chats de Stéphane ont eux aussi un penchant pour les jeux vidéo.

Pareil, les DLC et compagnie n’auraient jamais dû exister, pas en ce qui concerne des morceaux d’une histoire, ni des packs de voitures, de circuits. On est parti dans une dérive totale, cela aurait dû rester juste dans des avatars, des costumes, pas dans des choses qui sont parfois importantes dans un jeu. Pour avoir un jeu complet et à un bon prix de nos jours, il faut attendre une année, vous trouvez ça normal vous ? Le jeu vidéo est devenu une histoire de pognon ! Un jour, on arrivera à une saturation et le jeu vidéo connaîtra une crise. Il faut se reconcentrer à faire des jeux dont la campagne solo est l’ultime but. Je reste persuadé que le jeu en ligne va s’essouffler. Cela commence à se voir car maintenant, les gens se concentrent plus sur un ou deux jeux par an en ligne, et non plus sur tous les jeux comme ce fut le cas il n’y a pas si longtemps de ça. C’est pour cela que beaucoup de jeux online se cassent la gueule directement, non pas que le jeu soit mauvais mais parce que la campagne solo est inexistante, donc le joueur ne l’achète pas ; il n’a pas le temps de se concentrer sur ce jeu-là en ligne faute de temps ! Or, si la campagne solo était intégrée, le joueur l’aurait acheté pour au moins la parcourir. Il faut aussi davantage travailler avec les indépendants car eux ont encore le feu sacré. Ils travaillent avec plus de cœur et d’amour, surtout lorsqu’ils débutent. Il ne devrait pas y avoir de frontière entre ces deux mondes. Et je parle de tout ceci depuis la PlayStation 3, car avant, oui, on était dans un autre monde. On peut dire tout ce qu’on voudra, le jeu en ligne a du bon mais il a détruit beaucoup de choses aussi. Si l’on prend la Playstation 2 et la Playstation 3, on est à des opposés qu’on n’aurait jamais cru voir un jour, tout ça à cause d’une connexion. Cela fait 10 ans qu’on est en train de faire de la merde, j’exagère bien entendu mais on se comprend ! Le nombre d’excellents titres est en chute libre. On a de bons jeux, mais vite redondants.

Quel est ton jeu vidéo préféré ? Pourquoi ?

Mon Dieu, la question la plus cruelle pour moi. C’est complètement impossible de dire lequel est mon préféré. Il y a tellement de bons jeu auxquels j’ai joué durant ces 27 ans. Les pépites c’était plus du temps de l’Amiga, là tu en avais des flopées d’excellents jeux. Tout ce que je peux dire c’est qu’un bon jeu doit être addictif, c’est une première norme de qualité. P.P Hammer fait partie de ceux-là par exemple. Il fallait creuser des pierres avec un marteau-piqueur, il y avait beaucoup de niveaux et la difficulté montait crescendo, avec le joystick ce n’était pas toujours facile à maîtriser, car le timing était crucial pour certains niveaux ! Tu devais le connaitre par cœur, tu avais des potions, pour accélérer, être plus léger dans les airs etc. avec les petites musiques de l’époque et le son du marteau piqueur, une perle ce jeu ! Mais sur Amiga tu en as des tonnes de bons jeux, comme le premier Prince of Persia. Je vais m’arrêter là parce que je pourrais en parler pendant des heures entières de mes jeux préférés.

Si je te demande : « Pourquoi Je suis un gameur.com ? ». Tu réponds quoi ?

C’est une question à double sens. Je suis un gameur.com parce que je suis un joueur et que ma passion c’est le jeu vidéo depuis toujours. Après, si la question est de savoir pourquoi je suis JSUG.com, c’est tout simplement parce que ce site me ressemble. On parle de tout ce qu’on aime ou pas, on peut dire son opinion même si elle n’est pas la meilleure, on parle avec ses sentiments et son ressenti ! Je me suis vite attaché aux rédacteurs. Et quand je me sens bien quelque part, j’y reste, je suis une personne fidèle dans tout. J’ai été un des premiers sur jeuxvideo.com, vu que j’y surfais en août 1997. D’ailleurs, j’adorais Franck. Mais au fil du temps, c’est devenu du grand n’importe quoi parce que comme dans tout, le fric a fait son apparition et la passion là-bas s’est fait grignoter par le business. Le Lightman que j’ai connu à l’époque n’est plus que Darkman. Cette personne a fait une vaste connerie.

Je préfère être derrière des gens qui ont encore la flamme sacrée et les supporter au quotidien pour leur permettre de monter le plus haut possible. Là, on est dans un rêve mais j’aimerais que Je suis un gameur.com devienne un jour la référence en matière de jeux vidéo. Et que jeuxvideo.com soit relégué en numéro 2. Donc si un riche milliardaire nous lit et qu’il ne sait pas quoi faire de son argent… 

Tu nous suis depuis le début, tu as même réalisé des vidéos pour nous et animé notre page Facebook, qu’as-tu retenu de cette expérience ?

Je suis JSUG.com depuis octobre ou novembre 2016, donc ça va bientôt faire un an. Premièrement, je tiens à dire que tout ce que vous faites, c’est du travail de dingue. Partir d’une feuille blanche, quand tu n’as jamais fait ce boulot, moi cela m’a paru insurmontable. Au début je me disais, si j’arrivais à écrire quelques lignes, ce serait déjà bien. Puis j’ai compris que le plus important, c’était de donner son ressenti, sans forcément chercher ses mots. Tout est devenu plus facile. À chaque test je m’améliorais, mon vocabulaire aussi. Être journaliste JV, je pense que c’est un vrai métier, faire cela à temps plein doit être une tuerie, tellement il y a à faire, et surtout je pense pas que tout le monde sache le faire. Je me suis aperçu que c’est un métier qui peut être fait pour moi, car franchement au début c’est galère mais plus les semaines passaient et plus je prenais du plaisir à écrire et faire des vidéos. Je commençais à avoir le feeling. C’est là que tu te dis qu’aimer les jeux et y jouer c’est une chose, mais en faire son métier c’est autre chose. Aujourd’hui, je vois les blogueurs différemment par exemple. Ces personnes prennent de leur temps pour écrire et partager à leur communauté. Donc la moindre des choses quand on est abonné, c’est de mettre au moins un petit commentaire pour montrer qu’on s’intéresse à ce qu’ils font. Je me suis aperçu que c’était important d’avoir un retour sur son travail parce que derrière il y a une âme qui a passé du temps à le faire. Plus les gens réagiront, et plus loin ira JSUG ! 

PARTAGER SUR :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Email

Publications suggérées

10 réponses

  1. Je ne suis nullement surpris par les pratiques actuelles qui, de mon point de vue, vont aller de mal en pis (on nous a vendu les dlc bidons, au prétexte fallacieux d’aider à financer des jeux, toujours plus chers à produire, #BullshitInside, et maintenant on nous tient le même discours, pour justifier les microtransactions dans des jeux pourtant vendus 60 ou 70€).

    Il y a quelque chose de bien pourri au royaume du AAA, dans lequel l’actionnaire et la rentabilité à 2 chiffres sont roi, et non plus ce consommateur, devenu mougeon à la mémoire de poisson rouge, qui cautionne et plébiscite, avec son porte-monnaie, des pratiques (dont certaines tiennent purement et simplement de l’escroquerie). #OnaLeJeuVideoQueLonMerite

    À ce jour ce qui anime les grosses boites de jeux vidéo, ce sont le cynisme et la cupidité sans borne, cela n’a rien de surprenant, car elles sont à l’image de notre société actuelle, et cela continuera tant que le consommateur cautionnera.

    Doréanavant et plus que jamais, le jeu vidéo est un loisir de riche, heureusement que sur PC nous avons une profusion de jeux indés, qui sans être pour autant des modèles de vertu (vive l’accès anticipé dévoyé de son postulat d’origine), permettent tout de même d’assouvir cette passion, à des tarifs bien plus raisonnables, sans parler du sentiment bien moins prégnant, d’être le dindon de la farce.

  2. Comme je te rejoins, Stéphane ! Moi aussi je suis plutôt mitigé face aux jeux vidéo. D’un côté, je déplore fréquemment le fait que l’industrie vidéoludique a été corrompue de part en part par le fric et une logique capitaliste infecte, mais d’un autre, elle continue tout de même à me transporter dans des univers que je ne verrai jamais qu’en rêve.

    Je pense qu’il y a nombre de problèmes qui proviennent à la fois des magnats du jeu vidéo et des consommateurs. Aujourd’hui, on fait passer la quantité avant la qualité. Les actionnaires visent la rentabilité, et les joueurs, quant à eux, consomment le jeu comme on engloutit de la bouffe préemballée de fast-food : le jeu est un vulgaire produit de consommation de masse. On ne veut plus faire des voyages d’exception, mais bien se remplir la panse au maximum avec des recettes qui marchent, on tend vers le all-in du jeu vidéo. Du coup, on se retrouve avec beaucoup de jeux moyens hors de prix…

    Enfin, je trouve que tu dis quelque chose de très intéressant quand tu confies que tu « préfères être derrière des gens qui ont encore la flamme sacrée et les supporter au quotidien pour leur permettre de monter le plus haut possible. » Chez jesuisungameur.com, nous, les rédacteurs et, en particulier, notre remarquable rédac-en-chef, faisons de notre mieux pour créer du contenu de qualité. Mais, au-delà de ça, je pense que c’est avant tout notre communauté qui fait notre force, c’est elle qui nous « permet de monter le plus haut possible ». Peu importent nos efforts, si personne n’est là pour nous lire, on ne décollera pas bien haut. De plus, les retours sous nos articles nous motivent et nous encouragent à continuer sur notre lancée. On a de la chance d’avoir une telle communauté et des lecteurs tels que toi !

    1. Oui c’est gentil P-Y, cela m’arrive de dire quelque chose d’intéressant. Je ne suis que peu de chose, je fais ce que je peux ^^.Moi ça me fait plaisir de vous lire tous !

  3. J’étais en train de me balader sur mon site de JV favori pour faire un coucou à mes petits ouistitis d’amour et là, BIM, que vois-je, une interview de Stéphane à la une ! Un sourire s’est dessiné sur mon visage et je me suis dit que ce ne devait être qu’un sketch. Non non Joanne réveille-toi c’est très sérieux ! Que dire mon p’tit Steph, tu as tout dit. Depuis toujours tu es le porte-parole de la vérité sur JSUG (et je suis super méga contente qu’Eric t’ait choisi pour cette interview). Les joueurs d’aujourd’hui ne sont que des écervelés, qui succombent inlassablement à l’appel des sirènes en période d’exubérance du marché du jeu vidéo. Ils ne sont plus capables de réfléchir par eux-mêmes. Et à côté de cela, les éditeurs n’ont aucun mal à tenir en laisse ces pauvres moutons (je ne parle pas des lecteurs de JSUG hein, eux ce sont mes ouistitis d’amour) à grand renfort de publicités tonitruantes, d’éditions collector alléchantes, de season pass prophétiques… Le vice, la course vers l’argent se sont installés dans le secteur du jeu vidéo et cela se ressent partout, même dans la profession journalistique. Finalement, tout le monde est je pense fautif car tout le monde se laisse émouvoir par le phénomène et ne prend pas la peine de réfléchir ne serait-ce que deux petites secondes. Gros bisou à toi Steph, à tous les lecteurs de JSUG ainsi qu’à mes anciens coéquipiers d’amour ❤❤❤

  4. Oh my gosh mais elle est géniale cette interview ! Stéphane tu as trop géré bravo, je te reconnais dans chacune de tes phrases, tes mots sont très justes c’est clair qu’on se fait tous boufonner dans l’histoire. Les éditeurs nous engraissent avec des jeux souvent très moyen et à côté de ça on assiste à un turnover incroyable chaque année (un exemple récent : Ubisoft qui sort un Assassins Creed tous les ans et après ça les pauvres se plaignent de se faire bouffer par Vivendi MDR). Pareil pour les médias du jeu vidéo. Je suis exactement comme toi. Je suivais jeuxvideo(.con) au début mais je n’y ai plus jamais remis les pieds. Parfois les mecs qui sont à la recherche du fric comme Julien Chièze par exemple (le fondateur de Gameblog) se font avoir à leur propre jeu et se font virer comme des mal propres. Et j’ai envie de dire c’est bien fait pour leur gueule. Ce qui compte, c’est la qualité des articles, la qualité du message qu’on souhaite faire passer aussi. Perso je me suis jamais senti aussi bien sur un site que sur JSUG. Le fait qu’Eric, PY, Arnaud, Joanne (et j’espère bientôt Joanna) dialoguent avec nous autres les lecteurs ça y fait beaucoup. J’aimerai tellement qu’ils aient 100x plus de commentaires pour tout ce qu’ils font pour nous sérieux !!!

  5. Les seuls articles que je lis de bout en bout c’est uniquement ici, Je suis plus ici et sur Youtube pour Eric qu’ailleurs.
    C’est Johanna, tu oublies le « h », tu vas pas nous la vexer d’entrée de jeu ^^.C’est sûr Bruno on est deux et comment qu’il devrait y avoir au moins 100 commentaires sur chaque article et comment…
    Attention que l’Amiga, ce n’est pas une console mais un micro-ordinateur. Je le dis à titre d’information ^^

  6. Je partage ton point de vue sur le monde du JV (prix, DLC, …) même si j’ai une approche différente concernant l’achat.
    Déjà je suis anti-démat, je n’ai que des jeux en boites, toutes consoles confondues. J’ai quelques collector sur des jeux/licences précises acheté majoritairement en occasion donc beaucoup moins cher.
    Lorsque tu dis que le JV est devenu trop cher je suis assez mitigé car pour moi il est devenu plus accessible car plus grand public. Par exemple Uncharted 4 est sorti à 69€ environ, je l’ai commencé hier après l’avoir acheté sur eBay à 15€… Quelques années en arrière il était assez difficile de se procurer un jeu d’occasion, il fallait connaître des potes ou une petite boutique, certes c’était plus humain mais le budget n’était pas le même. Aujourd’hui les jeux sont produits en grandes quantités ce qui permet d’avoir une baisse de prix au bout de quelques mois voir quelques semaines. Tu peux même acheter à l’étranger.

    En tout cas super interview, super concept de la part de JSUG qui prouve une fois de plus que ce blog est fait par et pour des passionnés !

    1. Oui c’est vrai que les jeux baissent de prix plus vite(quelques mois), mais pour avoir le jeu complet cela passe d’avoir tous les Dlc dedans, tu es quand même obligé d’attendre une année. Maintenant c’est vrai que certains jeux commencent à être moins cher à leur sortie. J’achète beaucoup à petit prix et aussi que des jeux en boîte. Maintenant on voit que pas mal de jeux indépendants arrivent en boîte et je commence à en prendre quelques-uns de ce côté-là. Évidemment le marché de l’occasion, qui d’ailleurs il serait bon d’en faire un sujet, parce qu’il y a des bons filons aussi. Après je ne pense pas que beaucoup de monde achète comme nous en regardant un peu partout et attendre avant de consommer.

Laisser un commentaire

Je suis un gameur.com utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site web, vous acceptez leur utilisation. Plus d’informations

Conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et à la loi nationale en vigueur, vous êtes informés que vos données font l'objet de traitements. Pour plus d'informations, vous êtes invité à consulter les mentions légales et conditions d'utilisation du site, qui déterminent notamment quelles données sont collectées et traitées, dans quelles finalités (dont des activités de marketing et de prospection), qui en sont les destinataires et quelle est la durée de conservation. Les droits dont vous disposez ainsi que les modalités d'exercice de ceux-ci y sont également exposés.

Fermer