L’industrie vidéoludique à la loupe : un patrimoine culturel

Suite et fin de l'excellente série de dossiers de Pierre-Yves sur le jeu vidéo ! En quoi le jeu vidéo est-il culturel ?

Vous l’attendiez tous, la dernière partie de mon dossier sur l’industrie vidéoludique ! Avouez-le ? (S’il-vous-plait ?). Aujourd’hui, après avoir abordé le domaine public et les jeux vidéo, nous allons parler culture, musées… Hey ! Mais revenez ! Rassurez-vous, je ne vais pas vous assommer avec les belles infidèles ou une analyse du dernier tableau de Picasso, mais je vais vous parler du jeu vidéo en tant que média culturel.

Industrie vidéoludique : une industrie culturée

Comme mentionné à l’instant, l’industrie vidéoludique fait partie des industries culturelles et créatives, au même titre que le cinéma, les livres ou la musique. Elle partage certaines caractéristiques avec certaines de ces industries, mais reste somme toute assez différente. Par exemple, plus que n’importe quelle autre, l’industrie du jeu vidéo est fortement dépendante des progrès technologiques. Nous pourrions dire que le cinéma est également concerné, cependant, il l’est dans une moindre mesure. En effet, l’industrie vidéoludique est une industrie cyclique, dont le cycle dépend des progrès technologiques : les frais de développement augmentent de plus en plus en raison de la complexité grandissante des architectures techniques de nos consoles, les consoliers renouvellent fréquemment le matériel, etc. Cependant, cette dépendance vis-à-vis de conditions matérielles n’empêche pas le média vidéoludique d’appartenir au monde de la culture !

Qui dit culture, dit usages, valeurs ou encore codes partagés et projetés. C’est justement ce bagage partagé qui permet par exemple à notre site de s’appeler Je suis un gameur.com. En choisissant ce nom, Éric n’affirme pas seulement que nous pratiquons le jeu vidéo, non, il revendique également tout une série de valeurs qu’il décèle en cette pratique et qu’il y projette. Ici, je prends la perspective d’Éric afin de vous faire prendre conscience de quelque chose : la culture a ça de particulier qu’elle est construite par les membres de sa communauté.

Certains joueurs sont attachés à une console en particulier. Source Pixabay : monikabaechler.

Chacun peut y voir les valeurs auxquelles il attache de l’importance et peut les partager avec d’autres membres de cette communauté. Aussi la communauté des gameurs n’est-elle pas homogène, loin de là. Les joueurs habitués des jeux en ligne compétitifs valoriseront le skill, l’esprit d’équipe, la force, peut-être un certain élitisme et les performances, parfois au point de mettre toutes les caractéristiques graphiques au minimum pour poutrer un maximum d’ennemis, des ennemis moches, certes, mais des ennemis morts ! D’autres, qui apprécient davantage des jeux comme Shadow of the Colossus, Journey ou Flowers valoriseront le lyrisme, l’esthétique, la poésie d’une goutte d’eau aux prises avec les affres d’une tempête éclairée de la seule lueur d’une lune couleur sang, bref, la culture du beau. Rien n’empêche également que des joueurs se retrouvent dans les deux catégories, mais il y a tout de même des points de clivages. Toutes ces valeurs, aussi antagonistiques puissent-elles sembler, font partie du monde du jeu vidéo.

La culture se traduit toujours par une multitude de pratiques. Dans la peinture, par exemple, il y a toute une multitude de courants comme l’expressionnisme, le réalisme, etc. Si l’on comparait ça avec le monde des jeux vidéo, Okami serait peut-être un représentant d’un courant expressionniste empreint de japonisme, les simulateurs seraient les témoins d’un courant réaliste ou Minecraft l’œuvre de Picasso (calmez-vous, c’est une comparaison).

Pas que des cheat codes

Dans une de ses vidéos, Thomas de la chaîne YouTube Game Spectrum, se posait la question suivante : « Tout le monde peut-il jouer aux jeux vidéo ? ». Les fervents défenseurs du média vidéoludique hurleront directement un : « MAIS BIEN SÛR ! ». Cependant, cette assertion d’un enthousiasme prononcé relèverait davantage d’une volonté de légitimation de leur loisir préféré que d’une véritable réflexion. Non, tout le monde ne peut pas jouer aux jeux vidéo, néanmoins, pas sans un temps d’adaptation assez long.

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Ce que voient les néophytes quand ils regardent une manette PS4. Source : Pixaby / imcockpit.

Comme je l’ai mentionné plus haut, les jeux vidéo véhiculent toute une série de codes et d’usages. Prenons un exemple simple, le bouton « X » dans les jeux de plateforme. Les joueurs confirmés n’ont pas forcément besoin de passer par le didacticiel pour savoir que ce bouton sert généralement à sauter. C’est un usage très répandu auquel les joueurs sont habitués. Il suffit de voir comment Fred de la chaîne Le joueur du grenier s’énerve lorsque l’on bouleverse ses habitudes pour comprendre à quel point ce code est bien ancré dans notre culture vidéoludique.

« Comme dit plus haut, dire que l’on est gameur n’est pas qu’une assertion concrète, mais relève bien plus d’une revendication identitaire. »

Dans le milieu des game studies, on distingue deux notions quand on parle de jeux vidéo : Le Game et le Play, c’est-à-dire un objet, et une activité. Le fait que l’on appuie sur X pour sauter dans un jeu fait bel et bien partie du Game, étant donné qu’il s’agit d’une ligne de code qui octroie un effet à une touche. Cependant, à force de se répéter, cet élément principalement constitutif du Game s’est infiltré dans le Play entendu comme une pratique partagée et empreinte de codes et d’usages variés. C’est cette culture du Play que nous partageons.

Pas que des valeurs ajoutées !

Aujourd’hui, les jeux vidéo constituent un patrimoine culturel, ce qui se remarque par une véritable volonté de patrimonialisation de la part d’associations ou d’institutions comme des musées. Le Pixel Museum, par exemple, organise de nombreux évènements sur des thématiques culturelles autour du jeu vidéo et s’emploie à garder une trace des œuvres vidéoludiques et des machines qui ont été créées jusqu’à aujourd’hui. Même le Smithsonian American Art Museum a consacré une exposition à notre média préféré !

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Avouez que vous avez tous envie d’aller au Pixel Museum ! Source : site de Pixel Museum.

Certains jeux sont considérés comme des chefs-d’œuvre, comme des bijoux artistiques ; le jeu vidéo est un média à fort potentiel artistique et expressif. Les artisans du jeu vidéo peuvent, par le biais du média vidéoludique, faire passer une multitude d’émotions et de messages. En effet, les objets culturels peuvent constituer des réceptacles à messages de toute sorte. De la même manière qu’un roman comme 1984 de George Orwell peut habilement mettre en garde ses lecteurs contre les possibles dérives totalitaires d’un gouvernement qui limite peu à peu les libertés de ses citoyens, les jeux vidéo peuvent être particulièrement chargés d’un point de vue idéologique.

Prenons l’exemple d’America’s Army, un jeu développé par l’armée américaine pour attirer les générations plus jeunes dans l’armée (à partir du jeu, il suffit d’un clic pour se retrouver sur le site de l’armée américaine). En lisant la thèse de Rémi Cayatte, chercheur dans le domaine des game studies, on remarque vite qu’il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que ce titre est chargé culturellement et idéologiquement : l’armée américaine y est magnifiée, tout est pensé pour que le joueur s’y identifie. Il s’agit d’un FPS en ligne où deux équipes s’affrontent. Dans ce titre, peu importe l’équipe dans laquelle vous vous trouvez, vous combattrez toujours les méchants. Ainsi, vous ne pouvez faire partie que de l’armée américaine. Vous luttez contre une menace anonymisée, ce qui induit de fait une relation plutôt manichéenne au monde. Le jeu nous permet uniquement d’incarner les gentils, que les développeurs ont choisis au préalable pour nous.

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Vous incarnez toujours les soldats américains !

Tous les mots sont d’ailleurs soigneusement choisis pour vous transmettre les valeurs de l’armée américaine dans le tableau des scores : devoir, loyauté, respect, sens du sacrifice, intégrité, courage personnel et honneur. Toutes ces catégories correspondent à un but, comme remplir des objectifs ou assister d’autres joueurs pendant la partie. Et lorsque vous jouez, vous êtes loin de ressentir les horreurs de la guerre, au contraire, la guerre que vous menez est propre. Il n’y a pas de victimes collatérales, et les objectifs à remplir sont toujours honorables. Venez dans notre armée, vous serez couvert d’honneur, de gloire et vous sauverez la planète, semble nous dire le jeu. Ahhhhhh, qu’il est bon de répandre la démocratie à grands coups de bastos ! Là aussi, on se trouve face à toute une série de valeurs partagées par la suite par la communauté.

Mais, si le jeu vidéo peut se transformer en propagande malsaine, à l’instar du jeu susmentionné, il peut également devenir un outil de critique et de mise en garde. Gravity Rush 2 en est le bon exemple. Gravity Rush 2 est un jeu d’aventure dans lequel vous pouvez jouer avec la gravité. Ce jeu, bien qu’il sente bon la légèreté et la naïveté, est très chargé du point de vue des messages qu’il nous envoie. Grâce à la mécanique de la gravité, les level-designers ont pu s’éclater et articuler la map du jeu verticalement. Ainsi, les différentes zones se trouvent les unes au-dessus des autres.

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Ici, les décors véhiculent du sens !

Cette verticalité permet à la fois de profiter pleinement d’une mécanique de jeu, mais aussi de représenter le monde de manière très stéréotypée. Tout en haut, nous avons la zone des riches. Les habitations sont des manoirs et sont disposées sur d’immenses îles verdoyantes, qui transpirent l’opulence des habitants de la zone. Ceux-ci sont d’ailleurs souvent caricaturés et représentés comme des personnes assez superficielles, parfois cruelles et insensibles par rapport aux classes plus défavorisées. La vacuité des missions que l’on doit effectuer pour ces PNJs fait écho à leur superficialité. Nous sommes clairement face à une critique de classeAu milieu, nous retrouvons les classes moyennes. Les gens vivent bien, ils vont au marché, et dépendent souvent des choix des classes supérieures. Ensuite, tout en bas, nous retrouvons les classes défavorisées, qui vivent dans des bidonvilles, enhardis par la dureté de leur quotidien, mais qui cachent souvent un bon fond lorsque quelqu’un leur tend la main.

Lorsque l’on analyse les propos des PNJs, ceux de la personnage principale, ainsi que le level-design et les missions que l’on nous propose, le côté critique sociétal du titre nous saute aux yeux. Kat est un personnage naïf dont les réflexions simplistes mettent en évidence l’injustice qui règne dans le monde où elle se trouve. Le personnage enfantin est d’ailleurs un procédé particulièrement pratique pour souligner l’iniquité d’un modèle sociétal. Bref, au vu des exemples que je viens de mentionner, on remarque bien que les jeux vidéo font montre d’un potentiel expressif assez incroyable. Nous pourrions également citer la critique acerbe de l’idéologie objectiviste ultra-libérale américaine dans Bioshock ou encore la propagande anticommuniste de la série Homefront, mais il nous faudrait au moins un livre pour tout aborder.

Le jeu vidéo : tout un art

Comment affirmer qu’il n’y a rien d’artistique dans ce dessin de Silence, le Pont’N’Click de Daedalic ?

Tout comme les formes d’art plus classiques, les jeux vidéo sont une preuve incroyable de la créativité dont l’être humain peut faire preuve. Sans établir de hiérarchie, on pourrait dire que le média vidéoludique regroupe plusieurs formes d’art et de langages : les images, les sons, des textes, des possibilités d’actions et d’interactions. Ne penser le jeu vidéo que comme un objet concret uniquement dédié au divertissement reviendrait à grandement réduire sa valeur expressive. Le jeu vidéo, c’est avant tout un acte de communication, un média complexe qui n’a pas fini de nous livrer tous ses secrets !

Les initiatives visant à assurer sa patrimonialisation se multiplient (comme les musées ou des associations qui rassemblent un nombre impressionnant d’œuvres, de consoles et d’objets en rapport avec le jeu vidéo), des laboratoires et des collectifs de recherche se créent en vue d’étudier ce média de manière scientifique (comme le Liège Game Lab, la Lab-JMV, le groupe de recherche Homo Ludens, et bien d’autres) et on ne compte plus le nombre d’associations visant à défendre et promouvoir le jeu vidéo (comme l’AFJV ou la Belgian Entertainment Association). Aujourd’hui, même le monde politique s’intéresse de près aux différentes possibilités qu’offre le média vidéoludique ! Des dossiers sur le jeu vidéo, nous pourrions en rédiger des dizaines tant il y a de choses à dire à son propos. Bien qu’il ne soit pas toujours valorisé dans notre société, le jeu vidéo n’a pas fini de faire parler de lui !

Sources :

  • 10art, Présentation et analyse – BioShock, Youtube, https://www.youtube.com/watch?v=P8-i1qCnD6I&t=936s
  • Benghozi Pierre-Jean et Philippe Chantepie, Jeux vidéo : l’industrie culturelle du XXIe siècle ?, Paris, DEPS Ministère de la Culture, Les Presses de Sciences Po, « Questions de culture », 2017
  • Cayatte Rémi, Les jeux vidéo américains de l’après 11 septembre 2001 : la guerre faite jeu, nouveau terrain de propagande idéolodique ?, Université de Lorraine, 2016
  • Houlmont Pierre-Yves, Gravity Rush 2 : Quand Kat combat les inégalités sociales, Extralife

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9 réponses

  1. Excellent article une nouvelle fois. J’ai jamais fait Gravity Rush mais la façon est super intéressante (j’ai vu dans les sources que tu as en fait un papier/test pour Extralife, va falloir que j’aille checker ça).

  2. La qualité de ce dossier en un mot : MAGNIFIQUE. Quel que soit le journaliste, je suis toujours impressionné par la qualité des articles de JSUG. C’est d’ailleurs pour ça que je vous suivrai jusqu’au bout, jusqu’à ma mort LOL. Non, sérieusement, comme toujours, tu as mis en lumière des choses dont je n’avais pas idée… Ça fait du bien de lire de tels dossiers, et on sent que vous aimez ce que vous faites. Du coup nous autres lecteurs ne pouvons qu’adhérer ! Encore bravo et merci pour tout ce que vous faites pour nous. Vous êtes vraiment au TOP DU TOP !!!

  3. « Les initiatives visant à assurer sa patrimonialisation se multiplient ». Je n’ai pas très bien compris cette phrase? il n’y a pas un « s » en trop, il y a des mots tellement haut en vocabulaire que j’ai pas l’habitude de voir sous mes yeux, alors le temps que mon cerveau assimile la chose ^^.

    On devrait interdire certains jeux, au point d’America’s Army, savoir accéder en cliquant à leur site-là. En même temps , faut vraiment ne pas être super intelligent pour croire à de telles inepties, les valeurs des USA, c’est comme la démocratie en Europe, une vaste blague déguisée ! On a une certaine liberté mais pas complète. Déjà la planète terre appartient à l’état, on se demande pourquoi ? au nom de quoi ? des lois faites sans notre consentement. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tout le monde ne se rebelle pas une bonne fois pour toutes, un exemple « Detroit become human », on en est un petit peu là. En Europe je pense qu’il est tant d’une guerre civile pacifique sérieuse, d’arriver avec des arguments aboutis et de dégager les imbéciles qui viennent foutre le bordel alors qu’eux aussi sont concernés et feraient mieux de rallier la cause au lieu de faire du brun et de tout casser. Homefront j’y ai joué aussi ^^

    Pour ma part le jeu vidéo englobe tous les autres arts, même celui de la sculpture parce qu’on peut créer un jeu et que certains jeux permettent de créer soi- même quelque chose. La comparaison avec les tableaux, je la trouve juste, je compare souvent un jeu « pépite d’or » à un chef-d’œuvre. On s’y retrouve, perso je trouve que Picasso est l’un des plus gros arnaqueurs de son vivant, pour moi ce qu’il a fait c’était juste de la merde que certains trouvent cela extraordinaire alors qu’à côté tu as des peintres qui te représentent des visages humains, des décors juste hallucinants quand on pense que c’est réalisé avec des coups de pinceau, c’est du talent et du travail en le développant.

    Le jeu vidéo est celui qui restera le plus longtemps en constante progression, qui peut dire où il s’arrêtera ? J’ai joué à Gravity rush 2.

    Je suis un joueur multifonction. J’aime la poésie, me faire peur, compétiteur et sportif, aventureux avec un soupçon de réflexion et emprunt de nostalgie.

    1. Salut Stéphane !

      Alors, pour la phrase, il y avait bel et bien un « s » de trop, merci de l’avoir souligné, c’est corrigé 🙂
      En gros, cela signifie que de plus en plus de gens font en sorte de préserver le jeu vidéo, un peu à la manière d’un musée. Ils rassemblent des consoles, des jeux et plein de trucs en rapport avec le jeu vidéo, et ça, afin d’en garder une trace. La patrimonialisation, c’est tout simplement la collecte de choses pour en faire un patrimoine, un peu comme un patrimoine historique, mais ici, il s’agit d’un patrimoine vidéoludique 🙂

      Pour America’s Army, il faut bien se rendre compte que ce n’est pas quelque chose qui saute aux yeux quand on y joue. En général, quand on joue à un Call of Duty ou à des FPS en général, on ne prend pas le temps d’analyser ce que l’on fait. La plupart des joueurs jouent pour se détendre et pour se défouler, par pour analyser le message que fait passer un jeu. En plus, il faut aussi être conscient que la culture américaine est très différente de la nôtre. L’armée est souvent mise en avant, on les bombarde des mots « héros », « devoir », etc. et ça, même dans les journaux ou à l’école. Ils baignent déjà dedans.
      Le jeu America’s Army surfe simplement sur la vague des jeux vidéo pour atteindre un public plus jeune, déjà bien atteint par les idéaux américains.

      Comme tu y vas avec Picasso haha ! J’avoue que je ne suis pas super fan de ce qu’il a fait, mais il faut reconnaitre qu’il a marqué les esprits, peu importe la « qualité » que l’on voudrait prêter à ses œuvres. En comparant différentes œuvres, on peut vite tomber dans le « celle-ci est plus réaliste que telle autre », et je ne pense pas que ce soit vraiment positif. Par exemple, God of War est incroyable d’un point de vue graphique, et si on le compare à un jeu comme Silence, du studio Daedalic, on pourrait dire que Silence ne lui arrive pas à la cheville, parce que moins réaliste, etc. Mais il faut bien se rendre compte que les intentions ne sont pas les mêmes, et que tout le monde n’a pas la même sensibilité face aux différentes directions artistiques. L’art n’a rien d’objectif, donc peu importe les critiques que l’on peut formuler concernant une œuvre ou l’autre, cela reste un avis qui représente la sensibilité de la personne qui parle. En tout cas, c’est le point de vue que je tente d’adopter face à une œuvre artistique.

      Content de savoir que tu es un joueur multifonction ! C’est de là que nait la véritable passion 😀

      1. Du coup j’avais compris, han c’était une faute ^^. Je me dis on ne sait jamais avec toi, quelque fois que je n’aurais pas compris le sens.
        Tout à fait, tout ce que je dis , ce ne sont que mes opinions. C’est ma vision ^^
        Il faut rester ouvert, ce n’est pas parce que cela ne me conviens pas que cela ne doit pas plaire aux autres. Chacun son avis ^^
        Le jeu vidéo en est la preuve à lui tout seul !

  4. Salut PY ! Bravo pour cet article du plus haut intérêt et très bien ficelé culturellement. Suis bien d’accord pour dire que le jeu vidéo est un support culturel certain dans beaucoup de domaines dont l’Art en général, par exemple… merci à toi et à bientôt

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