Test de la Basilisk V3 Pro 35K : souris à la vie, mord à la victoire !

Chez JSUG.com, on s’efforce toujours de vous proposer des tests high-tech de plus en plus qualitatifs. Dans l’univers des souris gaming haut de gamme, Razer occupe une place de choix. Je vous propose un test de la Basilisk V3 Pro 35K à 179,99 €, une souris qui promet un combo de puissance, de précision et de confort. Mais que vaut vraiment cette souris à l’usage sur le long terme, aussi bien pour les FPS nerveux que pour un usage quotidien au bureau ? Après l’avoir mise à l’épreuve sur Doom 2016, Doom: The Dark Ages, Titanfall 2 et même lors de sessions de préparation de cours d’histoire du jeu vidéo aussi infernales que mes parties de PUBG, voici mon verdict.

Test de la Basilisk V3 Pro 35K : une souris ergonomique et polyvalente

La Basilisk V3 Pro 35K ne déroge pas à l’ADN de la gamme : un design asymétrique avec un repose-pouce marqué et une molette crantée à la fois robuste et modulable. En effet, il vous est possible d’activer trois modes différents : le mode cranté tactile, où vous sentez chaque mouvement et qui permet une grande précision pour le choix des armes ou des sorts, un mode défilement libre, utile pour le scrolling classique — mais que j’apprécie personnellement moins pour le gaming —, et le mode « smart molette », qui alterne entre les deux premiers en fonction de votre vitesse d’utilisation.

Dès la première prise en main, on sent que cette souris est pensée pour durer : plastiques solides, grip latéral texturé, clics fermes et réactifs. Elle inspire confiance. La souris est imposante sans être lourde, et s’adapte plutôt bien à mes grosses paluches. Elle vient en 3 finitions différentes : noir, blanc et Phantom. J’ai personnellement testé la version noire, dont les détails sont subtilement éclairés par la technologie Razer Chroma RGB, laquelle change sa palette de couleurs en fonction des jeux auxquels vous jouez ou se synchronise avec vos autres équipements Razer. C’est plutôt classe, n’est-ce pas ?

Une technologie Razer qui tutoie véritablement la perfection

Sous le capot, la Basilisk V3 Pro 35K embarque le capteur Focus Pro 35K, une véritable bête de course. Avec ses 35 000 DPI, elle offre une précision extrême, bien au-delà de ce dont la plupart des joueurs auront jamais besoin. Elle offre une possibilité d’accélération de 70G (un poil overkill quand on sait que les astronautes se mangent entre 3G et 4G au décollage). Mais ce qui frappe par-dessus tout, c’est la stabilité du tracking et la fluidité !

Les switches optiques Razer de troisième génération assurent des clics quasi instantanés, sans effet de rebond ni latence perceptible. Avec le logiciel Synapse 4, il vous est possible de personnaliser la fonction des 13 boutons de la Basilisk V3 Pro 35K, et d’y ajouter des fonctions secondaires utilisables d’une simple pression sur un bouton.

Côté connectivité, vous pouvez opter pour du filaire USB-C ou du sans fil HyperSpeed Wireless. À l’usage, la différence de latence entre le mode filaire et le mode HyperSpeed est quasi imperceptible, ce qui représente une belle prouesse. Pourtant, je dois avouer que mon ressenti personnel reste plus « sûr » avec le câble branché, sans doute par habitude et par goût du contact direct. En sans fil, la batterie affiche une autonomie de 140 heures, au bout desquelles je n’ai pas pu arriver durant mon test d’une vingtaine de jours.

D’ailleurs, la Basilisk V3 Pro 35K est compatible avec certains chargeurs sans fil. Razer annonce par exemple la possibilité de coupler la souris au Razer Hyperflux V2, un tapis de souris rigide faisant également office de chargeur sans fil. Une idée assez géniale pour les gameurs distraits comme moi qui passent leur temps à oublier de charger leur souris !

Sur le terrain : la précision chirurgicale de la Basilisk V3 Pro 35K

Passons au concret… Sur Doom: The Dark Ages, jeu exigeant en nervosité et en précision, la souris Basilisk V3 Pro s’est montrée redoutable. Chaque flickshot, chaque changement de cible se fait avec une fluidité de zinzin. La souris glisse littéralement sur le tapis, et la réactivité est telle en Hyperspeed Wireless qu’on oublie vite qu’on ne joue pas en filaire. En parlant de tapis, Razer m’a également fait parvenir son tapis de souris rigide Firefly V2. J’ai toujours joué sur tapis de souris mous, mais je dois avouer que le combo Basilisk + Firefly V2 est particulièrement agréable. Sur Titanfall 2, jeu où la mobilité et les enchaînements rapides sont essentiels, la souris suit sans jamais broncher. Le tracking reste stable même dans les mouvements les plus brusques, et la sensation de contrôle est totale ! En bref, il n’a jamais été aussi facile de viser le « beau jeu ».

Pour terminer, même en dehors du gaming, pour travailler (navigation, retouche photo, bureautique, etc.), la Basilisk V3 Pro fait merveille. Sa molette libre en fait un allié précieux pour faire défiler rapidement de longs documents ou timelines. Qu’il s’agisse de la texture de la souris ou de sa forme, l’utilisation reste agréable même après plusieurs heures.