Test du HyperX Cloud III Wireless, ou le marathonien du gaming !

S’il y a bien une chose que HyperX sait faire, c’est concevoir des casques de gaming à la fois confortables, robustes et bon marché. Avec le Cloud III Wireless, la marque monte encore d’un cran en promettant une autonomie délirante et un confort toujours aussi appréciable. Mais deux ans après sa sortie, le modèle sans fil de son casque star mérite-t-il encore une place sur votre jolie tête ? Après plusieurs jours d’utilisation sur PC et PS5, j’ai enfin pu le mettre à l’épreuve ! Voici donc mon test complet du casque HyperX Cloud III Wireless, lequel a été réalisé à partir d’un exemplaire gentiment fourni par le fabricant.

Test du HyperX Cloud III Wireless : fidèle à l’ADN de la marque

Livré dans une boîte solide qui abrite un guide de démarrage rapide, un câble de charge USB Type-C, un dongle et un adaptateur pour les sorties USB Type-A, le casque HyperX Cloud III Wireless s’accompagne d’un sac de transport, un ajout que je trouve fortement appréciable (et que j’ai regretté de ne pas trouver lors de mon test du Turtle Beach Stealth 700 Gen 3). On trouve aussi dans la boîte le microphone du casque, qui est détachable.

Sur le strict plan esthétique, il ne faut pas s’attendre à une révolution : le Cloud III Wireless reprend les codes qui sont chers à HyperX, tout simplement. On retrouve une structure en aluminium solide, un bandeau bien rembourré, et surtout des coussinets en mousse à mémoire de forme recouverts de similicuir. Résultat ? Le confort est impeccable, même lors de sessions de plusieurs heures. Pendant mon test du HyperX Cloud III Wireless, le casque a parfaitement épousé le contour de mon (imposant) crâne, et ce sans exercer de pression excessive. Un vrai bonheur, surtout pour un porteur de lunettes comme moi !

Une autonomie qui enterre littéralement la concurrence

Le plus gros argument du casque Cloud III Wireless, c’est son autonomie vertigineuse. Avec jusqu’à 120 heures d’écoute continue (oui, vous avez bien lu !), on peut littéralement oublier le chargeur. Pour les gros joueurs ou les distraits chroniques, c’est selon moi un vrai game changer. Et cerise sur le gâteau : le casque se recharge en USB-C ; pas besoin de poireauter pendant des heures pour profiter de notre joujou. Et au niveau du son, alors ?

Le Cloud III Wireless embarque des transducteurs de 53 millimètres qui offrent un son clair et bien équilibré. Les basses sont présentes sans étouffer le reste du spectre, et la spatialisation est particulièrement efficace dans les FPS compétitifs. Le casque prend également en charge le son spatial DTS Headphone:X, lequel est activable via le logiciel NGENUITY, mais nous y reviendrons plus tard dans ce test du HyperX Cloud III Wireless…

Les failles de ce casque HyperX Cloud III sans fil

Côté communication, le micro détachable fait le boulot, mais sans briller. Certes, il profite d’un système de réduction de bruit environnemental, mais le rendu reste un peu étouffé, manquant de clarté et de richesse. Pour du vocal en partie ou sur Discord, ça roule, mais les streamers exigeants passeront sans doute leur chemin… En revanche, j’ai apprécié la présence d’un bouton de mute dédié muni d’une LED, car cela est toujours bien pratique ! Autrement, il faut savoir que le casque fonctionne exclusivement en sans fil via le dongle USB-C. La connexion 2,4 GHz assure quant à elle une latence ultra-faible et une stabilité à toute épreuve. Sur PC et PS5, ça marche. Mais l’absence de Bluetooth et de prise Jack limite beaucoup la compatibilité. C’est un point noir pour ceux qui aiment la polyvalence…

Enfin, HyperX propose son logiciel maison, NGENUITY, afin de gérer les paramètres du casque. Malheureusement, celui-ci reste très basique. Quelques réglages d’égaliseur, une option DTS:X, et puis c’est tout. L’interface est un peu austère et manque de profondeur. Dommage, surtout quand on la compare à ce que proposent les concurrents (j’ai toujours en tête Turtle Beach, mais d’autres comme SteelSeries ne rigolent pas à ce niveau-là…).