Tam tadadadam tadadaaaaaaam ! Oups, excusez-moi, j’avais le générique de la série animée de Batman en tête. Aujourd’hui, je vais vous faire mon retour sur le tout nouveau bébé de Warner Bros basé sur la franchise de DC Comics : Gotham Knights ! Eh oui les loulous, changement de nom car notre cher Batou n’est plus… Heureusement, sa progéniture est là pour prendre la relève et patrouiller dans les rues pour combattre les méchants. Mais le plaisir pour le joueur est-il le même que dans les chapitres précédents ? La réponse dans mon test de Gotham Knights sur PS5, réalisé avec amour, vous le savez.
Test de Gotham Knights : quatre salles, quatre ambiances !
Nous avons le choix pour ce jeu entre quatre super-héros de la Bat-family : Nightwing, Robin, Batgirl et Red Hood. Les fans de cet univers DC Comics vont donc être ravis de pouvoir retrouver et incarner les ex-sidekicks du chevalier noir. A savoir que vous pouvez permuter entre l’un ou l’autre à votre bon vouloir à chaque fois que vous retournez au QG et que chaque mission peut être faite avec n’importe lequel des personnages. Même si leurs personnalités sont bien différentes, leur gameplay, lui, reste globalement similaire.
La seule grande différence réside dans leurs déplacements sur la carte car ils ont tous un moyen bien distinct de se promener sur les toits de la ville. Batgirl plane (comme le faisait Batman), Red Hood effectue de grands bonds, Nightwing utilise un aéroglisseur et Robin peut se téléporter (?!). Grande différence aussi au niveau des phases de combat, nos héros disposent tous d’un arsenal différent (pistolet, bâton, poings…) et évolutif à mesure que vous accumulez de l’XP. Vous avez donc la possibilité de faire level-up l’ensemble de la team ou seulement celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise.
Comme une tendance à la Marvelisation…
Le principe du jeu, même s’il reste similaire à celui des opus Batman Arkham, a lui aussi légèrement évolué. En effet, vous êtes ici dans un monde ouvert assez grand dans lequel vous allez pouvoir patrouiller à l’affut de crimes, de quêtes secondaires et d’événements liés à la trame principale. L’impression générale qui ressort de tout ça fait énormément penser au système de jeu mis en place dans le merveilleux Spider-Man et sa suite Miles Morales. Voltiger au-dessus des toits, péter la tronche des malfrats, aider des citoyens en détresse, c’est un peu la même sauce mais en version plus dark (les deux univers étant radicalement différents).
Ce que j’ai trouvé vraiment cool, c’est que remplir ces missions permet de collecter des éléments pouvant être utilisés pour customiser la tenue et l’arsenal de nos héros. C’est d’ailleurs l’un des points qui m’a enchanté le plus sur ce titre : l’énorme palette de costumes et d’armes à débloquer. À savoir aussi qu’un système de puces peut être ajouté à chaque tenue/arme pour améliorer ses compétences. En parlant de compétences d’ailleurs, chacun de nos héros se voit attribuer un nombre de capacités au potentiel ravageur qui se débloquent au fur et à mesure que l’on évolue dans l’aventure.
Une histoire fragmentée, sans l’iconique Batman…
Plutôt longue et intéressante, la trame principale du jeu est bien ficelée. Mais je l’ai trouvé un peu moins captivante et rocambolesque que celle des épisodes de la saga Arkham. En addition à cette histoire principale, vous allez également retrouver des trames secondaires avec des grands vilains bien connus de l’univers du Dark Knight. Pour chacun d’entre eux, vous allez devoir récolter des indices en allant sur le terrain puis les analyser sur le bat-ordinateur pour faire progresser l’histoire et ainsi mettre un terme aux machinations diaboliques des anti-héros.
On aura ainsi le plaisir de se confronter à une Harley Quinn affranchie de son Mister J (il était temps !) ou encore de déjouer les plans glaciaux de Mr Freeze. Également, chacun des super-héros a sa petite histoire et invite le joueur à se plonger dans les souvenirs qu’il a partagés avec Batman. Après tout, trois d’entre eux ont porté le costume de Robin à un moment ou à un autre ! Les personnages vont aussi interagir les uns avec les autres pour s’entraider sur le chemin de l’émancipation de cette figure paternelle qu’est Bruce Wayne.
En conclusion de ce test de Gotham Knights, je dirais que même s’il m’a fallu un petit moment pour prendre mes repères dans ce nouvel opus, j’ai vraiment adoré le jeu. Je trouve que WB Games Montréal a su garder l’essentiel de la saga Arkham en y ajoutant des éléments jouissifs inspirés des jeux Marvel’s Spider-Man. Cette ambiance plus légère, teintée de petites pointes dramatiques, a réussi à conquérir mon cœur de glace (prends-toi ça Mr Freeze !) et le nouveau système de jeu particulièrement efficace m’a permis de passer de nombreuses heures de jeu totalement réjouissantes ! Les plus et les moins ✔︎ La multitude de costumes et d'armes à débloquer ! ✘ Les déplacements sur la carte sont parfois laborieux.La note de la rédaction
✔︎ L'alternance possible entre les quatre héros.
✔︎ Le scénario à la fois fun et dramatique.
✘ Batou nous manque un peu...
5 Responses
Je trouve ça plus intéressant de ne pas avoir batman, ça change un peu, que ce soit les vilains ou les supers zéro, il y a moyen de créer des histoires, ou même les inventer pour le jeu, pas besoin forçément de suivre les films comme pour Batman ou spiderman. Un jeu avec Harley Quinn comme héroine principale, ce serait encore meilleur. Celui-ci je le prendrai.
Yes, je suis complétement d’accord. Oh oui, un jeu avec Harley Quinn ce serait vraiment cool. Il me tarde de voir ce que le jeu Suicide Squad: Kill the Justice League va donner !
J’ai toujours entendu du mal de ce jeu, ton test me permet donc de relativiser. Il ne reste pas dans mes priorités, c’est sûr, mais pourquoi pas, un jour, à petit prix ?
Oui, ça peut être une bonne option.
Honnêtement, moi j’ai passé un super moment dessus !
Salut Arnaud, pour moi ce jeu fut une douche froide. Je l’ai très vite revendu… J’ai eu l’impression de jouer à une sorte d’Assassins Creed mais dans l’univers de Batman. Clairement pas ma came. J’irais même jusqu’à dire que Warner Bros Montreal ont sorti les pires jeux de la licence, ils sont loin d’avoir le talent de Rocksteady.