Mon 75ème trophée platine : Clair Obscur Expedition 33 sur PS5 Pro

Dans mon test de Clair Obscur: Expedition 33, je raconte comment le tout jeune studio montpelliérain Sandfall Interactive a brillamment ciselé une odyssée où les raffinements oniriques de la Belle Époque se voilent de menaces surréalistes. La Peintresse, artiste ô combien cruelle, y fige ses victimes sur des toiles avant de les effacer du monde. J’ose prétendre posséder un talent semblable… mais pour capturer les trophées de platine ! Qu’on dépêche à mes trousses toutes les expéditions que l’on voudra : rien ne saurait m’empêcher de saisir ces reliques et de les sceller, telle une gravure en marbre, dans la galerie étincelante de ma ludothèque ! Vous l’aurez deviné : le trophée platine de Clair Obscur: Expedition 33 n’a pas résisté plus longtemps à mes assauts que la Peintresse, Cléa ou ce bon vieux Simon. En effet, tous se sont inclinés devant ma détermination…

Trophée platine de Clair Obscur: Expedition 33, le coup de vernis final !

En ce moment, je badigeonne la chambre parentale tout en laissant voguer l’OST de Clair Obscur: Expedition 33 dans les enceintes. Allez savoir pourquoi : il suffit que je manie mon modeste pinceau à rechampir pour me sentir investi d’une puissance insoupçonnée ! Mais trêve de considérations décoratives : avec ce jeu vidéo, je viens d’accrocher mon soixante-quinzième trophée de platine, le cinquième déjà en 2025 ! Et l’odyssée signée Sandfall Interactive n’a manifestement pas impressionné que moi : plus de 14 000 chasseurs, sur les 36 000 qui possèdent le jeu sur PS5 et qui sont inscrits sur PSN Profiles, ont eux aussi scellé ce platine (une performance qui classe l’exploit dans la catégorie « peu commun »).

À voir la rareté toute relative du trophée La plus grande expédition de tous les temps, on pourrait croire que décrocher le platine de Clair Obscur: Expedition 33 revient à passer un simple aplat de gouache sur une toile déjà enduite. Détrompez‑vous : il m’a fallu près de 80 heures pour boucler le jeu à 100 %. Certains trophées se montrent coriaces, d’autant que quelques‑uns peuvent être manqués, tels que Suivre la piste (rassembler tous les journaux des expéditions précédentes) et Connaisseur (dénicher les 33 enregistrements musicaux). Quant aux épreuves des Gestrals, celles-ci exigent la même précision qu’un glacis appliqué au pinceau triple‑zéro : la moindre bavure et c’est la retouche… Pour ne pas déborder du cadre, gardez votre « toile de trophées » en permanence sous les yeux et, au besoin, déroulez un guide comme on pose un calque, histoire de tracer chaque coup avec assurance. En bref, votre chasse au platine sera sereine pour peu que vous restiez attentif.

Battre Simon, Cléa et le reste de la clique : un jeu d’enfant avec Maelle

Si le trophée platine de Clair Obscur: Expedition 33 intimide, c’est qu’il exige de passer vos pinceaux sur les toiles les plus capricieuses : les superboss, c’est-à-dire Cléa et surtout Simon. Rassurez‑vous pourtant : en faisant de Maelle la figure centrale de votre équipe et en lui concoctant la palette adéquate (entendez par là le bon build), ces duels ne seront plus que de simples retouches avant vernissage. En effet, votre Maelle, une fois au niveau 99 et équipée de Medalum, peut faire parler sa compétence « Stendhal » comme il se doit.

Composez votre triptyque comme un maître peintre : placez Maelle au centre de la toile, appliquez Sciel en sous‑couche et laissez Lune poser le glacis  (sa marque sur Simon agit comme un vernis mordant). Sciel, qui doit entamer chaque tour, déploie aussitôt « Fortune Enragée », doublant la pigmentation offensive de Maelle, déjà en posture de virtuose. J’ai brossé cette dernière avec les pictos « Puissance Surpeinte », « Tricheur » et « Seconde Chance », puis saturé sa palette des luminas dévoilés dans cette incroyable vidéo. Couche après couche, marque active et critique fulgurant : près de 70 millions de dégâts projetés sur la toile des superboss ! Un véritable jet d’encre, saupoudré d’un brin de chance…