Nous nous retrouvons une fois de plus sur un jeu inspiré de l’univers de H. P. Lovecraft pour mon plus grand plaisir. Moons of Madness est un jeu d’aventure narratif, horrifique, à énigmes et à la première personne se déroulant sur la planète Mars. Développé par Rock Pocket Games et édité par Funcom (Conan Exiles, Mutant Year Zero), il est sorti le 22 octobre 2019 sur PC au prix de 24,99 € puis sur PlayStation 4 et Xbox One le 24 mars 2020 au prix de 29,99 €. Mais la planète rouge regorge de secrets tous plus terribles les uns que les autres, et c’est ce que je vais vous dévoiler dans mon test de Moons of Madness sur PS4 Pro… Nous remercions l’éditeur de nous avoir confié une version presse du jeu.
Moons of Madness : les lunes sont-elles devenues folles ?
Comment serait la vie sur Mars si nous décidions de nous y installer ? C’est ce que Shane Newehart, le protagoniste de Moons of Madness, nous montre à travers son aventure horrifique. Nous voilà dans la peau de l’un des membres d’une équipe de cinq chercheurs implantés sur Mars afin d’y construire le premier centre de recherche. Évidemment, comme dans tout univers lovecraftien qui se respecte, tout ne se passe pas comme prévu. Shane est relativement vite pris d’hallucinations visuelles et auditives. Des visions de substances noires et de créatures tentaculaires s’emparent de lui, ce qui nous plonge dans le commencement de son aventure. Mais de quoi est faite cette substance ? Que fait-elle sur Mars ? Est-elle dangereuse ? Bien sûr, vous vous en doutez bien, je ne vais pas forcément répondre à ces questions dans ce test de Moons of Madness.

À la découverte de la planète rouge…
Après avoir remis le courant, Shane part réparer des pièces de l’épurateur dans la serre biologique. L’ambiance y est pesante et quelques petits bruits lointains se font entendre alors qu’il est censé être seul à ce moment précis. Dans le scénario, cela n’a pas vraiment l’air de l’affoler et c’est plutôt dommage. Pour récupérer les pièces, il vous faudra résoudre quelques énigmes. Vous en trouverez tout au long du jeu avec plusieurs niveaux de difficulté. C’est essentiellement à ça que vous servira votre bioscope, l’écran qu’il y a sur votre bracelet. Étant donné qu’il n’y a pas d’inventaire dans le jeu (et parfois ça fait du bien de ne pas en avoir), votre bioscope se connectera à distance sur les différents objets électroniques comme les commandes d’une parabole ou bien un circuit électrique. Il vous indiquera également le chemin à suivre dans ce gigantesque labyrinthe qu’est le centre de recherche. Mais que serait un Lovecraft sans des monstres surprenants et atypiques ? Vous ferez vite face à un premier boss, mais ne vous attendez pas à le défier, car sans armes, vous n’aurez que vos jambes à prendre à votre cou… Dans Moons of Madness, vous apprendrez qu’il vaut mieux fuir !

Les orbes de Moons of Madness
Dans les derniers chapitres de la première partie du jeu, vous vous retrouverez à l’entrée d’une grotte mystique et luisante. Vous n’avez jamais vu ce genre de choses sur Mars avant. Vous entendez une voix lointaine vous appelant, qui semblerait venir de l’intérieur. Évidemment, vous suivez cette voix et découvrez des orbes. La cicatrice sur votre main réagit à l’énergie dégagée par les orbes mystiques lorsque vous vous en approchez. Cependant, si je peux vous donner un conseil : lisez toujours les notes qu’il y a dans les alentours, parfois vous trouverez des réponses à vos questions et des aides pour les énigmes. Une des notes dit par exemple : Les enfants de Mars vénéraient une entité dont le nom se traduit grossièrement par « Machine Immaculée ». Ces orbes sont des artefacts de culte mystérieux. Ils sont imprégnés de cette lumière céleste qui les alimente. L’Anima ! Elle repousse les ténèbres, mais aussi le fluide mystique des Rêveurs que les ignorants appellent encore la Pourriture de Nergal, la Semence du ver noir ou encore la Souillure. Selon moi, c’est précisément à ce moment-là que le jeu commence. Comme dit précédemment, les orbes une fois actives et lumineuses, éloignent les ténèbres. Lors de votre aventure dans la grotte, il vous faudra trouver les orbes afin de continuer votre chemin et éloigner les énormes racines noires qui vous bloquent le passage. Fouillez bien la zone car elles sont parfois bien cachées !
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Et si les créatures n’étaient pas martiennes ?
Jusque-là, nous en savons peu sur ce qu’il se passe sur Mars. Vous avez une créature mi-arbre, mi-humaine qui rôde dans le centre, des orbes chelou qui ont l’air d’éloigner les ténèbres et des collègues assez discrets par radio. Et si l’un d’entre eux était au courant de quelque chose ? C’est à ce moment-là que nous entrons dans la deuxième partie du jeu. Partez explorer le centre à des niveaux que vous ne soupçonniez même pas. Résolvez des énigmes afin de descendre toujours plus bas sous terre. Votre badge de simple chercheur ne vous sera plus d’une grande utilité, il vous faudra fouiller les différentes pièces de l’immense structure pour dérober des Leeloo Dallas Multipass mais prenez gardes aux robots gardiens des lieux. Si vous n’êtes pas habilité à descendre aussi bas, ils n’hésiteront pas à vous faire votre fête. Je ne peux pas réellement vous en dire plus sur l’histoire de Moons of Madness sans entrer dans la zone sensible du spoil. Il vous restera encore une troisième partie après celle-là et c’est selon moi la meilleure. Vos sortirez enfin du centre après un très (trop) long chapitre cloisonné entre les murs. Sachez que cette dernière partie est si exceptionnelle que je préfère vous la garder secrète, et ce n’est pas rien !

Si ce test de Moons of Madness n’est pas aussi long que mes tests sur des RPG, c’est que la durée moyenne du jeu est d’environ 6 à 8 heures. L’histoire de Moons of Madness est assez condensée et très intense, mais elle aurait pu être davantage exploitée. On est loin de The Sinking City en termes de temps de jeu et de gameplay, mais c’est toujours un plaisir de retrouver l’univers de Lovecraft sans se manger du Cthulhu encore une fois. J’ai sincèrement apprécié jouer à ce nouvel opus même s’il ne m’aura fallu que deux sessions de jeu pour y venir à bout, bien que j’aurais pu faire durer le plaisir. Pour ce qui est des trophées, c’est clairement un jeu facile à platiner car en ne m’y intéressant pas, il ne m’en manque que trois à débloquer. Par ailleurs, il existe deux trophées spécifiques par rapport à la fin du jeu. Cela voudrait-il dire qu’il existe deux fins différentes ? N’hésitez pas à me dire quelle fin vous avez débloqué en commentaire, en évitant, si possible, les gros spoils ! À présent, place à la note finale de mon test de Moons of Madness ! Les plus et les moins ✔︎ L'univers de Lovecraft est respecté. ✘ Un jeu plus long aurait été appréciable !La note de la rédaction
✔︎ Innovant en termes d'histoire.
✔︎ Prix très bon marché !
✔︎ Les énigmes rajoutent du gameplay.
✔︎ Un jeu narratif pur et dur, sans le côté RPG.
✘ Ambiance inégale selon les niveaux.
✘ Mouvements du personnage assez lents...
9 réponses
Tu as marqué des montres au lieu des monstres , c’est en gras dans » à la découverte de la planète rouge… »
J’ai vu ce jeu apparaître sans savoir ce que c’était, sympa je le note, dans la foulée des jeux à prendre.
J’ai d’ailleurs platiné Days Gone que tu nous avais présenté, il était vraiment une bonne surprise hormis le framerate quand on roule en moto, surtout à la fin mais malgré cela, vraiment super.
Et aussi tiens j’en ai vu un , qui a l’air vraiment pas mal c’est Journey to the savage planet et son prix n’est pas élevé
C’est corrigé merci !
J’ai jamais relancé Days Gone depuis l’article, je devrais peut-être m’y remettre ?
Journey to the savage planet est aussi sur ma liste de jeux à faire mais les deux mois de confinement n’ont pas suffit à réduire cette fameuse liste haha
Wouhaaaa ! Ça rappelle Lovecraft et Cthullu, ça me botte ce jeu….va falloir que je l’essaye. Merciiii Emilie et bravo comme toujours. Bisouxxx
A ton service Mijo ! Bixxx
Voilà un jeu qui semble très bien osciller entre l’oppression spatiale et l’horreur lovecraftienne ! L’univers semble intriguant et barré à la fois ! Ah, ça va se rajouter à la trop longue liste des jeux d’horreur à tester un jour. Et puis un contexte spatial ça change un peu, ça amène vraiment un isolement très différent des manoirs, villes hantées ou autres joyeusetés traditionnelles.
Tu as tout dit ! C’est ce qui fait clairement le point fort du titre ! Enjoy 😉
J’étais complètement passé à côté de ton test… Je sais pas pourquoi mais je n’ai pas reçu la notif… Moons of Madness ce qui est bien c’est que ce jeu n’est pas cher ! Je le prendrai probablement plus tard quand il y aura une version boite (s’il y en a une) !
Honnêtement je ne pense pas que le jeu sorte en boite car c’est plutôt un jeu de niche et gratuit sur le gamepass. En revanche, il est cool !
Second article que je découvre sur le blog, et force est de reconnaître que la grande diversité de textes se trouvant sur votre site promettent de nombreuses heures de lectures passionnantes. J’ai beaucoup aimé ton article. Le récit est ordonné, tu ne pars pas dans tous les sens et chaque points que tu dois aborder le sont dans une chronologie intelligente, on va pas se mytho c’est super agréable. J’ai choisi cet article parce que je ne connaissais absolument pas le jeu, et je dois dire que je suis un peu intrigué. Peut être que je me le prendrais à l’occasion, un jeu portant sur ce genre de thème est à mon sens assez peu commun. J’ai hâte de lire les autres articles que tes camarades ont pu écrire, histoire de voir les différents styles d’écriture de chacun. Bonne continuation à toi ! Ju’