Développé et édité par Playa Games GmbH, Shakes and Fidget est un RPG sorti le 22 juin 2009. Il est disponible sur smartphone (Android et iOS) mais peut aussi être joué depuis n’importe quel navigateur web. Contactés par l’éditeur en personne (ce qui nous a étonné étant donné que le jeu a déjà été téléchargé plus de 50 millions de fois), nous nous sommes donc prêtés au jeu et nous sommes aujourd’hui ravis de vous parler de ce role-playing game tiré de la bande dessinée humoristique éponyme, laquelle est largement tirée de l’univers de World of Warcraft. Voici donc notre test de Shakes and Fidget, un jeu qui, vous allez le voir, ne vieillit décidément pas… ou presque ! Bref, voilà !
Test de Shakes and Fidget : quand la BD a droit à son propre jeu !
Jeu de rôle en ligne disponible sur smartphone et sur navigateur, Shakes and Figdet se démarque de par son style bande dessinée unique. Et cela est bien normal puisque Shakes and Fidget est initialement une BD ! Il est clair que le coup de crayon des dessinateurs et l’humour omniprésent du titre lui ont permis de se forger une véritable identité, chose qui explique l’incroyable succès de ce jeu qui, vous allez le voir, est pourtant sans prétention. Bien que l’on ne puisse jouer aucun des personnages principaux de l’œuvre originale (mais où diable sont passés Shakes et Fidget ?), le jeu nous donne l’opportunité de créer notre propre personnage personnalisé. Humain, orc, elfe, mage, diablotin, nain, tout est possible, sans compter que l’on peut modifier le nez, les oreilles et la couleur de peau de notre avatar ! Chose appréciable : pas besoin de créer de compte, une opération qui, il faut bien l’admettre, est chiante à souhait et bien souvent rebutante. Bah ouais, disons les choses quoi !
Une fois notre personnage finalisé, il sera temps de partir en mission pour booster ses stats. Il y a au total trois stats par personnage : l’endurance, qui correspond aux points de vie de notre avatar, la chance, qui détermine les probabilités de dégâts critiques du perso et, pour finir, une autre caractéristique qui demeure unique à la classe que vous aurez choisie. Ces caractéristiques sont respectivement : la force, l’habileté ou l’intelligence. La force, qui est inhérente aux guerriers, augmente leur puissance d’attaque. L’habileté, propre aux rôdeurs, améliore leur taux d’esquive. Enfin, l’intelligence, indissociable des mages, booste leurs points de magie. Jusque-là, rien de surprenant, tout est très classique. C’est même logique étant donné que Shakes and Fidget fait partie des références en matière de RPG sur mobile. Mais alors, à quoi elles ressemblent ces fameuses missions au juste ?
Un RPG à l’ancienne, pour les grands nostalgiques !
Shakes and Fidget vous propose donc d’incarner un mage, un guerrier, un archer ou leur pendant féminin. Vous évoluez dans une ville et votre objectif est simple : participer à différentes missions pour améliorer votre personnage. Parmi les lieux les plus importants du jeu, on trouve l’arène, laquelle vous permettra de défier des adversaires via des PvP, le tour de garde, indispensable à l’évolution de votre personnage, ou encore le bar, dans lequel vous seront proposés des défis spécifiques. L’intérêt de prendre part à ces missions est simple : elles vous aident à débloquer de l’XP, de l’or, des équipements, des clés de donjons ainsi que des objets de quêtes, autant d’objets qui vous permettront de consolider la ville à l’aide d’un château, de nouveaux bâtiments et autres murailles imprenables. On notera qu’une armurerie et une sorte de boutique magique sont aussi présentes ; vous pouvez y acheter des équipements à l’aide de la monnaie virtuelle du jeu, représentée par des champignons. Vous comptiez les manger dans une bonne omelette ou bien les transformer en drogue hallucinogène ? Hmm… Dommage ! Bon, on regrettera quand même l’absence de réel objectif !
Dans Shakes and Fidget, on peut aussi faire partie d’une guilde. En trouvant une faction, vous pourrez attaquer d’autres joueurs avec vos coéquipiers. Chaque guilde peut contenir jusqu’à 50 personnes et bien entendu, un chat est intégré à chaque guilde. Jeu datant de 2009 oblige, Shakes and Fidget n’est pas un jeu qui se démarque de par son gameplay, qui est d’ailleurs très minimaliste voire inexistant. En réalité, les combats sont automatiques : le joueur lance un combat en cliquant sur une icône et le personnage attaque l’ennemi tout seul comme un grand. Le côté RPG laisse donc place à des combats en 1D avec une image fixe (les personnages sont figés, seuls les dégâts et les armes sont visibles). Au début, on trouve cela un petit peu simplet, mais on s’y fait, Shakes and Fidget étant un jeu à l’ancienne avec ses avantages et ses inconvénients. Et puis, par-dessus tout, Shakes and Fidget est un jeu de gestion en temps réel ! Et c’est certainement cela sa principale force. Du moins, on l’espère !
Un jeu de gestion en temps réel vraiment très drôle
Dans ce test de Shakes and Fidget, nous tenons à souligner que la force de ce jeu, c’est que c’est un jeu de gestion en temps réel peu gourmand en micro-transactions. Alors certes, il est vrai que le Pay to Win est bien présent, mais il n’est en rien indispensable de passer par la caisse pour faire progresser son personnage. Il n’existe pas dans Shakes and Fidget ce côté addictif qui vous force à vous connecter au jeu tous les jours à une heure précise juste pour débloquer du contenu ou bénéficier d’un boost d’XP. En réalité, Shakes and Fidget est un jeu qui fait passer le temps... mais qui demande peu de temps ! Et lorsque vous acceptez de lui accorder quelques minutes de votre journée, vous finissez par le trouver très distrayant, l’humour débordant à chaque réplique, sans compter que la communauté du jeu est très accueillante. Il faut tout de même reconnaître que jouer sans arrière-pensée, juste pour prendre du plaisir, se fait de plus en plus rare de nos jours. Et pour cette raison, Shakes and Fidget mérite qu’on lui rende hommage sur JSUG. Chers lecteurs, il est déjà temps de conclure notre test de Shakes and Fidget.
Bien que très simple, Shake and Fidget est un excellent jeu incrémental, et probablement la référence du genre sur mobile. C’est un jeu qui sert à tuer le temps, qui n’apporte rien d’autre que la satisfaction de progresser petit à petit, niveau après niveau. C’est également un jeu free-to-play doté d’un humour mordant et décalé, qui vous occupera parfaitement tout en faisant autre chose, un petit jeu qui fera grand plaisir aux amateurs des tous premiers RPG sur mobile. Les plus et les moins ✔︎ Un humour très accrocheur ! ✘ Un gameplay trop minimaliste.La note de la rédaction
✔︎ Une identité vraiment unique.
✔︎ Un RPG passe-temps à l'ancienne.
3 Responses
Personnellement, je serais eux, je referais le jeu en y apportant plus de vie, parce que deux photos où les armes se battent entre elles, c’est sympa 1 millième de seconde, autant faire des personnages animés qui combattent. Tout l’univers est vraiment bien, en BD, ça le fait, un humour décalé bien réalisé. Ils ont déjà toutes les cartes en main, ils savent eux-mêmes vers quoi travailler et refaire. Je serais eux je le ferais, le public répondra présent. C’est un genre de jeux à retravailler et ne pas juste le cantonner à un jeu de gestion, il faut lui apporter plus que ça. C’est un jeu qui pourrait vite devenir attachant et addictif par son univers attrayant. Et en plus il est en français, les textes le sont. Marrant pour un titre de 2009, comme quoi quand un jeu est bien fait, il arrive à passer à travers les mailles du temps.
Le jeu date de 2009 oO. Ça va, malgré son âge il a l’air plutôt bien foutu. C’est vrai que le système de combat est sûrement à revoir… Mais bon, d’un côté, ça permet d’attirer tout le monde, pas que les puristes, ce qui explique (à mon humble avis) le succès de ce jeu.
Tester un jeu sorti en 2009 voilà qui est original !
Pour le coup ça a l’air d’être un jeu sans prise de tête et avec beaucoup d’humour, avec une jouabilité réduite, ce qui semble parfait pour le format mobile.
Quand c’est simple et efficace, ça fonctionne cf doodle jump !