Aperçu d’Inkulinati : un parchemin médiéval vraiment prometteur !

Je suis toujours avec attention le catalogue de Daedalic Entertainment, qui contient de très jolies surprises comme la série des Deponia, Felix the Reaper ou tout récemment Children of Silentown. La dernière en date, c’est une version anticipée du jeu Inkulinati, pour laquelle on a eu la chance de recevoir une clé : merci infiniment aux éditeurs, et laisse-moi te montrer ce que ce titre a dans le ventre !

Aperçu d’Inkulinati : c’est quoi le concept ?

Une fois n’est pas coutume, je te présente un jeu de stratégie ! L’idée est simple : tu possèdes de l’encre vivante, qui te permet de dessiner des personnages et de les contrôler, tout ça dans le but de remporter des duels et d’affronter les plus grands maîtres de cet art. À mesure que tu progresses dans la partie, tu pourras composer ton armée, dans laquelle chaque animal possède des compétences particulières, et tirer profit des spécificités de chaque map pour éliminer tes adversaires. Mais prends garde, la difficulté pourrait grimper plus rapidement que ce que tu crois !

Inspiré des marginalia médiévales, Inkulinati donne vie à ces petits dessins fort sympathiques et rajoute une couche d’humour à l’ensemble (comme le lapin qui peut paralyser son ennemi en lui montrant ses fesses !). On a aussi droit à quelques séquences filmées, comme l’illustre déjà bien la bande-annonce, et la petite touche supplémentaire, c’est les moments où tu peux utiliser la vraie main du dessinateur pour déplacer des personnages ou taper sur tes ennemis. Visuellement déjà, ce jeu est une vraie pépite, pleine de bonnes idées et d’espièglerie !

Pas si simple et plutôt malin !

Je ne peux pour l’instant te fournir qu’un aperçu d’Inkulinati, puisque le jeu est en accès anticipé pour une bonne année d’après les estimations de l’équipe de développement. Néanmoins, cette version bêta peut déjà t’offrir plusieurs heures de plaisir, différents niveaux de difficulté et même un mode multijoueur local, en attendant le vrai multi qui devrait arriver avec la version définitive du jeu. J’ai donc pu explorer les mécaniques et le gameplay, et je dois dire que c’est un titre très sympathique et plus corsé qu’il en a l’air.

Le fait de mélanger les pouvoirs du dessinateur (dans ces interactions « meta » avec la main) et les capacités de chaque espèce propose une palette d’options vraiment intéressante, et ce n’est pas si facile d’anticiper tous les coups de son ennemi pour mettre son Inkulinati à l’abri. À la manière d’un rogue-lite, le jeu s’organise en campagnes, et si tu arrives à court de vies, tu recommences à zéro (avec toutefois des points d’expérience en plus qui te permettent de débloquer de nouvelles espèces et de nouveaux pouvoirs). 

Quelles attentes après cette preview ?

Je ne suis pas experte en jeux de stratégie et d’après les retours que j’ai lus, le gameplay ne révolutionne pas le genre, mais c’est tout de même très bien exécuté et tout à fait prometteur. En l’état, il n’y a pas suffisamment de contenu pour rester captivé des dizaines d’heures, mais la roadmap de la version anticipée annonce de nouveaux personnages, de nouveaux niveaux, et beaucoup de contenu additionnel au fil des mises à jour, donc j’ai bon espoir que ça s’étoffe suffisamment pour en faire un jeu complet, prenant et varié. 

À SURVEILLER DE PRÈS !

J’espère que j’ai réussi à transmettre mon enthousiasme dans cet aperçu d’Inkulinati, parce que je suis tout à fait enchantée par ce titre, cette démarche, cet humour et cette patte graphique. Je ne doute pas que ce sera un ajout de qualité au catalogue de Daedalic, et j’ai hâte de voir ce que donnera le mode multijoueur en ligne. En l’état, on peut déjà avoir une bonne idée du gameplay, des stratégies à tester et de la difficulté générale du jeu, loin d’être anecdotique, donc si la bande-annonce a attisé ta curiosité, je te conseille de garder un œil sur ce jeu, si tu ne craques pas avant la sortie officielle !