Test de GYLT : le survival horror pour les enfants sur console !

Notre test de GYLT sur PS5, le jeu d'horreur pour enfants de Tequila Works qui terrorisera vos petits chérubins, ou pas.

Et si je profitais de ce bel été pour m’enfermer chez moi et jouer à des jeux d’horreur ? En même temps, quand la chaleur bat son plein, rien de tel que de se mettre au frais et de ressentir quelques frissons ! Aujourd’hui, je vous fais mon retour sur GYLT, jeu du studio espagnol Tequila Works sorti en 2019 sur Google Stadia et depuis porté sur PS5 et Xbox Series. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce studio, sachez qu’il nous a déjà gratifié du merveilleux Deadlight ! Cette fois-ci, nous partons à la découverte d’un univers enfantin teinté de bons sentiments, mais pas que… Place à mon test de GYLT sur PS5.

Test de GYLT : et si Silent Hill était un jeu pour enfants ?

Dans GYLT, nous incarnons la jeune Sally qui recherche désespérément sa cousine disparue depuis des semaines. Après avoir collé des avis de disparition partout en ville, la petite fille se perd et lorsqu’elle réussit à retrouver son chemin, c’est pour faire face à une version cauchemardesque de sa petite bourgade. Un univers sombre où personne ne semble vivre sauf des créatures monstrueuses qui semblent avoir une dent contre elle !

Extrait jeu (GYLT PS5)
Maman, quand je serai grande, je voudrais être mannequin !

Après quelques déambulations, Sally se rend compte que sa cousine est également piégée dans cette dimension alternative et va tout faire pour la sauver. L’histoire, même si elle a un petit goût de déjà-vu pour les aficionados des jeux d’horreur, tient la route. Au fur et à mesure que le scénario se déroule, on commence à réaliser pourquoi la petite cousine a disparu et on finit surtout par comprendre l’implication réelle et émotionnelle de Sally dans tout ça.

Et si Pixar faisait (enfin !) un film d’horreur ?

Au niveau des graphismes, j’avoue avoir été séduit par l’univers mis en place. Dans la veine de Little Nightmares, les personnages du jeu reprennent l’esthétique des films d’animation grand public (têtes rondes, petits corps, grands yeux), lesquels ne sont pas dénués de charme. Les créatures, quant à elles, sont plutôt originales dans leur conception et même si le bestiaire n’est pas aussi gigantesque que dans un Resident Evil, on retrouve quand même une diversité intéressante.

Cinématique (GYLT PS5)
Malgré les horreurs qu’elle vit, Sally reste une enfant polie !

Chose importante à souligner dans ce test de GYLT : l’ambiance sonore est également bien travaillée, passant de musiques enfantines à un soundscape plus sombre et inquiétant. Le tout est sublimé par des décors recherchés avec de très bons jeux de lumières qui renforcent le côté alternatif cauchemardesque de la ville dans laquelle Sally évolue. J’ai également particulièrement apprécié les cinématiques faites façon dessin animé qui viennent casser cet univers 3D à la Pixar.

Et si la lumière était notre seule arme ?

Niveau gameplay, on commence sur un principe de hide and seek. Notre héroïne doit passer furtivement derrière les créatures afin d’évoluer dans le décor et récupérer des objets qui l’aideront à résoudre les nombreux puzzles que nous offre le jeu. Après quelques temps, le gameplay change car Sally récupère une lampe torche lui permettant de repousser les ennemis et même de les éliminer en one-shot à certains moments. Cette lumière va également nous aider dans l’exploration et devra être utilisée pour résoudre certains casse-têtes. Par contre, il faudra souvent l’utiliser avec parcimonie car le faisceau lumineux alerte les monstres de notre présence.

creature (GYLT PS5)
« Monsieur, vous attendez le médecin depuis longtemps ? »

Plus tard, une nouvelle arme sera à notre disposition : un extincteur ! Alors non, il ne nous servira pas à exploser la tête des ennemis (bande de bourrins !), par contre, il nous sera utile pour les congeler. Même si cette seconde arme peut paraître moins intéressante que la première, on se rend vite compte de son utilité quand de nouveaux monstres insensibles à la lumière commencent à apparaître. Contrairement à la lampe torche qui utilise des piles (à ramasser au cours de notre aventure), l’extincteur peut être employé de façon illimitée. Une aide précieuse, surtout lors des derniers chapitres du jeu où les monstres se font de plus en plus nombreux. Par ailleurs, l’extincteur conserve sa fonction première : éteindre le feu, un moyen d’atteindre de nouveaux points sur la map.


Avec un total de 6 heures de jeu (et 3 fins alternatives), j’ai trouvé que GYLT est plutôt bien dans l’ensemble. L’histoire, l’ambiance, les décors, le gameplay, tout est vraiment bien pensé. Le seul point noir que je pourrais souligner, c’est peut-être le manque d’excitation que ressentira le gameur adulte. Par contre, je pense que GYLT est une parfaite introduction aux jeux d’horreur pour les jeunes joueurs. Peut-être que GYLT marquera le début de leur histoire d’amour avec le genre ? C’est ce que je souhaite !

La note de la rédaction
  • Gameplay - 8/10
    8/10
  • Durée de vie - 5/10
    5/10
  • Graphismes - 7/10
    7/10
  • Scénario - 7/10
    7/10

Les plus et les moins

✔︎ L'ambiance cauchemardesque enfantine.
✔︎ Le gameplay simple mais efficace.
✔︎ La créativité dans son ensemble.

✘ L'absence d'un léger je-ne-sais-quoi...

6.8/10

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5 réponses

  1. La chaleur, où ? pas chez moi , on doit être en Octobre. Je l’ai vu récemment ce jeu, il m’avait intrigué, je me demandait s’il était sur console, je l’ai vu sur pc. Jeune débutant que je suis, le prendra très probablement….

  2. Bizarrement je n’avais jamais entendu parler de ce jeu avant de tomber sur ton test Arnaud (qui est très bien soit dit en passant). En tout cas il a l’air bien cool !

    J’imagine que tu l’as testé en version digitale ? Sais-tu si une édition physique est prévue ?

    1. Merci Bruno !

      Oui j’ai testé la version digitale mais il existe bien une version physique.

      En tout cas c’est vrai qu’il est cool, ça me change un peu de faire un survival horror un peu « mignon », haha !

  3. Merci pour ce test Arnaud, je n’aurais pas connu ce jeu sans toi ! Tu penses qu’il peut être joué à partir de quel âge pour un enfant ? (Je vais peut-être pouvoir le proposer dans ma médiathèque, rares sont les jeux d’horreur qui ne sont pas Pegi 16/18).

    Les graphismes font vraiment penser à Little Nightmares, les ennemis aussi (entre les mannequins et les ombres) mais j’aime beaucoup le fait que les cinématiques soient dessinées à la main.Cela permet un contraste qui rend parfois le jeu encore plus immersif et étrange !

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