Faisons une petite pause dans les contenus liés à la Gamescom si tu veux bien ! Il y a quelques semaines, j’ai reçu une clé pour un jeu en accès anticipé dont je n’avais jamais entendu parler mais à la bande-annonce très prometteuse : il est temps de te livrer mon aperçu de Nerobi, premier jeu du studio italien SanoBusiness (merci infiniment à celui-ci pour la clé et la confiance) qui semble aussi ambitieux qu’intrigant !
Aperçu de Nerobi : de quoi ça parle ?
Eh bien, c’est toute la question. Nerobi, le charmant personnage qu’on contrôle tout au long du jeu, a perdu la mémoire. Livré à lui-même dans le « monde du milieu » peuplé de créatures énigmatiques et pas toujours bien intentionnées, il va devoir récupérer ses souvenirs et augmenter ses capacités, car une mission importante l’attend…
Au niveau du gameplay, il s’agit d’un jeu de plate-forme plutôt exigeant. Ne te laisse pas avoir par l’aspect doux et charmant du visuel, j’ai vite compris dans cet aperçu de Nerobi que mon aventure n’allait pas être reposante. C’est bien simple, le danger arrive de partout : des personnages, du décor, de ta propre capacité à gérer les déplacements de Nerobi ; on est sans aucun doute dans un die & retry très assumé. Et lorsqu’on maîtrise à peu près les sauts et les ennemis, il suffit qu’on emprunte le mauvais chemin pour tomber dans un piège fatal et revenir au dernier point de sauvegarde.
Un univers visuel hypnotique
Le gros point fort de ce jeu, assurément, c’est toute sa direction artistique qui s’appuie sur des dessins à la main. Tout est très beau, harmonieux, tout invite à l’exploration et à la contemplation. J’aime aussi beaucoup le design des personnages, une fantastique palette de créatures originales et dont il n’est pas toujours facile de deviner s’ils seront des alliés ou des ennemis… La musique est également très agréable, elle se marie vraiment bien avec l’ambiance visuelle. En bref, si tu as aimé la bande-annonce, sache que la musique reflète bien l’atmosphère de Nerobi !
L’histoire se construit progressivement, avec quelques dialogues, de belles cinématiques (toujours à la main) et des cartes à collectionner, disséminées un peu partout dans le monde, qui représentent des créatures rencontrées et donnent quelques informations qui enrichissent l’univers du jeu. De quoi encourager l’exploration minutieuse et satisfaire les plus complétionnistes, pour autant qu’on soit capable de les atteindre.
Pour les amoureux de la difficulté
Malgré cet écrin enchanteur, il faut bien avoir à l’esprit que pour apprécier ce jeu, il faut s’armer de patience. Je suis personnellement assez peu friande des titres punitifs qui demandent beaucoup de dextérité, même si j’arrive à me laisser prendre quand l’histoire en vaut la peine (comme dans le cas de Celeste par exemple). Dans cet aperçu de Nerobi, je dirais que je réserve encore mon jugement : l’univers et l’histoire semblent prometteurs, mais je dois avouer que j’ai du mal à comprendre tout ce qui se passe… Et je suis quand même morte un peu trop souvent à mon goût ! Mais si tu recherches du challenge, le jeu est très généreux de ce côté-là : plateformes mobiles, ennemis variés, pouvoirs à débloquer au fur et à mesure, tous les ingrédients classiques sont réunis pour que le défi soit intéressant à relever.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la façon dont le jeu sollicite ta mémoire pour progresser dans les niveaux. On a par exemple des portails de téléportation, dont certains qui ne s’activent que par intermittence, et on se retrouve rapidement avec beaucoup de routes possibles (et une seule qui nous amène au bon endroit). Impossible de traverser le jeu avec l’habileté pure, il faut donc retenir soigneusement son chemin, et surtout faire preuve d’une vigilance permanente pour déjouer tous les pièges en cours de route.
ON DEMANDE À VOIR…
En bref, je suis très agréablement surprise par le soin général apporté à ce jeu. Je regrette un peu que l’histoire et l’univers, qui semblent très riches, ne soient pas mieux mis en valeur (ou du moins, qu’ils manquent de lisibilité), mais il est possible que la version bêta propose des améliorations sur ce plan-là ! N’oublions pas qu’il ne s’agit que d’un aperçu de Nerobi, qui propose actuellement les premiers chapitres et s’expose encore à de lourdes mises à jour. En tout cas, si tu es plus patient que moi et que tu aimes relever des défis, jette un œil à ce jeu et dis-moi ce que tu en penses !
4 Responses
Ce n’est pas que je n’aimerais pas le jeu mais s’il est dur, c’est embêtant. Après on ne sait jamais un glitch pour être invincible, y en avait bien sur Hollow knight. Il y avait une manipulation assez sciante à faire….
Merci pour cette aperçu !
Oui, il m’a vraiment donné du fil à retordre ! Et comme il est parfois cruel dans la façon de te tuer instantanément, il faut avoir de la patience 😉 Oh, je ne savais pas qu’il y avait un glitch dans Hollow Knight !
Salut Coline, Nerobi a l’air magnifique. Encore un jeu dont je n’aurais jamais entendu parler sans vous… 🙂
Je pense que la difficulté est propre aux platformers. Tous ne sont pas des die and retry bien sûr mais généralement ce ne sont pas des jeux qu’on range dans la catégorie « facile ».
Les Mario ont toujours été assez durs par exemple, et Ender Lilies qui vient de sortir sur le PS Plus est en train de me donner du fil à retordre 😅
Effectivement, les platformers sont rarement simples 😀 Là, la frustration peut venir du fait qu’on meurt quasi instantanément à la moindre erreur, donc ça fait beaucoup de bouts de map à refaire en boucle… Il faut s’y préparer ! Ah oui tiens, Ender Lilies m’avait fait suer aussi quand j’avais testé la preview !