Quand j’ai dit à Eric (notre cher fondateur de JSUG.com) que j’avais envie de partir en vacances, de profiter du soleil et de faire un plouf dans l’océan, il m’a envoyé le second volet de Dead Island en guise de réponse. J’ai apprécié le geste ! Surtout qu’après des années d’attente (le jeu était initialement prévu pour 2015), j’étais extatique à l’idée d’enfin y jouer ! Un grand merci à Dambuster Studios et Deep Silver pour ce petit cadeau qui m’est arrivé quelques jours avant sa sortie officielle. À présent, la grande question est : ma patience a-t-elle été récompensée ? La réponse dans mon test de Dead Island 2 sur PS5.
Test de Dead Island 2 : West Coast Represent
Après un premier titre et un spin-off qui se déroulaient sur une île paradisiaque (d’où le nom du jeu), Dead Island 2 quant à lui, prend lieu à Los Angeles. Suite aux nombreux teasers, j’étais curieux de voir comment le clash entre décor de rêve et horreur allait fonctionner dans ce nouveau titre. Honnêtement, c’est absolument génial ! D’une part, on retrouve le côté plage (avec son lot de zombies en maillot de bain) mais aussi le côté « vacances » car (comme dans le premier opus) vous allez devoir vous aventurer dans de nombreux hôtels luxueux. D’autre part, la franchise semble avoir évolué dans le bon sens car dans Dead Island 2, nous ne tombons plus dans la redondance. En effet, le jeu nous demande d’arpenter les rues de Los Angeles dans toute sa diversité (boutiques sympas, quartiers résidentiels, parcs d’attractions, studios de cinéma, etc.) ! Le jeu propose donc une variété de nouveaux décors tout en gardant l’esprit du premier opus.
Aussi, outre les zombies classiques, le jeu propose un nouveau bestiaire. On retrouve bien sûr pas mal d’ennemis présents dans Dead Island mais au fil de l’histoire, nous avons le « bonheur » d’affronter une variété de nouveaux morts vivants. Comme précédemment, vous allez devoir trouver la meilleure façon d’anéantir chacun de vos assaillants, certains d’entre eux étant évidemment plus difficiles à vaincre que d’autres.
Seul, c’est bien. À plusieurs, c’est mieux !
Grande nouveauté de ce deuxième titre, le choix du personnage ! Après une belle (et déjantée) cinématique d’ouverture présentant de nombreux potentiels héros, vous allez être confronté à un choix crucial (et irrévocable pour la suite du jeu) : sauver une seule et unique personne qui deviendra votre personnage principal. Je peux vous dire d’entrée que le choix est très difficile tant les possibilités sont intéressantes. Je salue d’ailleurs le studio d’avoir autant travaillé la personnalité, l’histoire et le look de chacun des avatars. C’est limite dommage de n’en choisir qu’un seul ! Du moins si vous faites le jeu en solo. Car oui, vous pouvez aussi jouer à Dead Island 2 en coop, via le mode en ligne !
À noter que le choix de votre héros a son importance car tous disposent de paramètres différents (force, santé, agilité) ; c’est à vous de bien réfléchir et d’opter pour celui qui s’adaptera le mieux à votre façon de jouer !
Autre nouveauté à souligner dans ce test de Dead Island 2 : les cartes de compétences ! En montant de niveau dans l’aventure, vous allez gagner (parfois même récupérer dans l’environnement) des cartes qui débloquent des compétences spéciales pour votre héros. Classées dans cinq catégories (dont une secrète, chut, pas de spoil), celles-ci vont encore une fois vous demander de faire un choix des plus difficiles. En effet, il se trouve que dans Dead Island 2 de nombreuses cartes sont utilisables, mais le nombre d’emplacements est lui très limité. Certaines cartes vous permettent d’avoir un boost d’attaque, d’autres améliorent ou modifient votre personnage, ce qui a un impact sur les ennemis, etc. À vous de prendre les bonnes décisions pour optimiser au maximum votre héros.
Mettre la ville à feu et à sang !
À l’instar de l’excellent Dying Light et à l’opposé d’un Resident Evil, les combats se font à l’arme blanche dans Dead Island 2. Comme dans le premier volet, vous avez la possibilité de ramasser de nombreux objets pouvant être utilisés comme des armes. Morceau de bois, tuyau de canalisation, râteau, club de golf… Vous n’avez que l’embarras du choix ! Tout comme c’est le cas avec les personnages, ces armes définissent beaucoup le gameplay et peuvent être craftées afin de les optimiser au maximum. Au cours de vos aventures à LA, vous ramasserez dans le décor de nombreux composants qui vous permettront de rendre vos armes toujours plus mortelles. Serez-vous plutôt arme lourde (destructrice mais lente) ou arme légère (faible impact mais très maniable) ?
Petite évolution aussi par rapport au premier opus, un léger accent semble avoir été mis sur les armes à feu. Non disponibles au début de l’histoire mais rapidement déblocables, ces dernières sont très variées : pistolets, fusils à pompe et mitrailleuses transformeront votre expérience en un véritable FPS militaire. Même si je ne suis pas très fan du concept (ce que j’aime dans ce jeu ainsi que dans Dying Light, c’est surtout de découper du zombie), je dois avouer que les armes à feu offrent un bel avantage face à certains types d’ennemis ; donc il est toujours bon d’en avoir une ou deux dans votre arsenal.
Et si on faisait un peu de chirurgie esthétique ?
Pour terminer ce test de Dead Island 2, je tenais à mettre en avant l’esthétique du jeu. Premièrement, les graphismes sont vraiment beaux, j’ai adoré me balader dans ces décors californiens et la fluidité de déplacement est absolument parfaite (on sait que dans les jeux vidéo à narration interne, c’est toujours le critère le plus important). Deuxièmement, l’aspect général du jeu est vraiment très fun ! Les menus sont vraiment super cools et les cartes de compétences ont toutes un design très soigné. De plus, les maps des différents quartiers sont faites sous forme de brochures commerciales et touristiques rendant l’aventure vraiment chouette !
Troisièmement, les personnages secondaires ainsi que les donneurs de quêtes sont tous « pittoresques ». Acteurs ratés, influenceurs, stoners lubriques, artistes macabres… Vous allez rencontrer pas mal de gens ayant une personnalité bien marquée ! On peut noter aussi de nombreuses références aux films du genre, notamment au réalisateur George A. Romero, qui a directement inspiré les créateurs de Lollipop Chainsaw par exemple !
En résumé, Dead Island 2 est une franche réussite. J’ai vraiment passé un super moment dans cette aventure à la fois fun et musclée. On sent bien l’influence qu’ont pu avoir des licences telles que Dying Light et Dead Rising, bien que le jeu conserve toute l’essence de la franchise Dead Island. Alors merci Eric pour ces petites vacances au soleil, et bravo au studio pour avoir réalisé un jeu à la hauteur de notre (longue) attente !
Les plus et les moins ✔︎ Le plaisir de jouer à une suite aussi réussie ! ✘ Les choix sont cornéliens (mais offrent du challenge).La note de la rédaction
✔︎ L'accent mis sur le fun dans tous ses états.
✔︎ Le gameplay et la fluidité générale du jeu.
✘ La difficulté très corsée à certains moments.
4 Responses
J’irais faire un tour du côté de L.A, en mettant la main aussi sur Dying light 2. Vraiment des jeux travaillés, et pas que du massacre de zombie. Dans dying light, je me suis servi des armes surtout pour les ennemis humains, les armes blanches étaient trop fun et il était inutile d’utiliser des glitchs, tellement le jeu regorgeait de ressource et je dois dire que pour 10euros quand je l’ai pris sur le store, on a le cul par terre, parce que pour un jeu de 2015, il est assez incroyable. D’ailleurs il est encore en promo
Ouais, j’ai vraiment adoré Dyng Light 2, c’est une belle suite au premier qui était déjà incroyable ! Ce Dead Island 2 est dans la même lignée : reprenant le meilleur du 1er en ajoutant sa propre identité et des belles nouveautés. Reviens me dire quand tu l’auras fait 😉
Tu m’as convaincu moi aussi 😏 Hâte d’y jouer !! Mais le jeu est cher quand même. La durée de vie est de 30 heures un truc comme ça j’imagine ?
Ah, alors j’ai bien fait mon travail ! Le jeu est vraiment cool, j’avoue ne pas avoir réussi à le lâcher pendant une semaine. C’est sûr qu’il coute un peu à la sortie mais c’est pas le genre qu’on regrette 🙂