Test de Citizen Sleeper 2: Starward Vector, on remet le couvert !

Test de Citizen Sleeper 2: Starward Vector, suite tant attendue d'une franchise qui cartonne ! Alors, ça donne quoi ?

Il y a deux ans, je te mentionnais discrètement Citizen Sleeper dans mon Top 2022 en disant que je souhaitais le tester prochainement. Et une chose est sûre, si j’avais eu le temps de le terminer avant de finaliser mon classement, il aurait eu de grandes chances d’avoir une place sur le podium ! Par sa qualité narrative, ses inspirations de jeu de rôle papier et son univers accrocheur, ce premier opus a connu un franc succès. Et nous voilà face à son successeur, qui vient tout juste de sortir sur PC et consoles : est-ce qu’il est à la hauteur de sa réputation ? C’est ce qu’on va découvrir ensemble dans ce test de Citizen Sleeper 2: Starward Vector ! Je remercie l’éditeur Fellow Traveller pour sa confiance !

Pour rappel, on est dans un univers sci-fi, dans la peau d’un « dormeur », c’est-à-dire une conscience transférée dans un corps d’androïde. Mais ce dernier est défectueux, et l’histoire va rapidement prendre des airs de course-poursuite lorsque tu cherches à sortir de l’emprise d’un chef de gang. À partir de là, il te faudra gérer ton stress et tes ressources et garder un œil sur l’horloge pour éviter tes poursuivants et protéger ton équipe !

Citizen Sleeper 2: Starward Vector, on pousse les curseurs

Il me semble pertinent de commencer ce test de Citizen Sleeper 2: Starward Vector par ses mécaniques, puisque c’est l’amélioration principale de ce titre par rapport au précédent. Une fois de plus, les dés sont au centre du gameplay : le nombre de dés que tu as à ta disposition définit le nombre d’actions que tu peux faire dans un même cycle, et tu peux essayer de limiter le hasard en augmentant des capacités spécifiques, à l’image d’un jeu de rôle papier. Mais en plus de cette fonctionnalité propre à la franchise, tu vas devoir gérer d’autres paramètres : par exemple, si ta jauge de stress augmente, tes dés ont davantage de risques de s’abîmer. Et s’ils se cassent, il faudra trouver des ressources pour les réparer. Si tous tes dés se brisent, tu vas récupérer des dés défectueux, qui offrent beaucoup moins de chances de réussite. Bref, c’est tout un équilibre qu’il va falloir apprivoiser si tu veux t’en sortir dans cet univers en crise.

citizen sleeper 2 jsug
J’aime beaucoup la direction artistique de ce jeu !

L’autre grande amélioration tient dans la possibilité de voyager à travers la carte : après un premier opus plutôt linéaire, on nous propose ici une expérience beaucoup plus libre, avec un vaisseau qu’on peut diriger vers différents points d’intérêt. La contrainte, là encore, ce sont les ressources : en effet, si on reste trop longtemps au même endroit, on s’expose à ce que le gang nous retrouve… En plus de ces grands déplacements, on a désormais accès à des missions pour gagner de l’argent et certains composants rares : ces dernières ont leur propre fonctionnement, et tu devras être bien préparé pour ne pas gaspiller inutilement ta santé et tes économies.

Un magnifique travail de développement en solo !

Tu l’auras compris, on est sur une version largement augmentée du premier volet : si tu fais partie de ces gens qui ont découvert Tears of the Kingdom en disant « Incroyable, c’est les bonnes idées de Breath of the Wild avec beaucoup plus de profondeur ! », eh bien tu pourrais ressentir le même genre de palier entre Citizen Sleeper et Citizen Sleeper 2. Ce qui s’annonce comme une super nouvelle pour les amateurs et amatrices du premier jeu doit tout de même servir d’avertissement pour les novices : il est vivement encouragé de faire ces deux titres dans l’ordre, car dans le cas contraire, on peut vite se retrouver submergé par l’abondance d’informations du deuxième opus.

citizen sleeper 2 test
Un exemple de mission, avec des choix à faire…

En termes de scénario, j’ai retrouvé la qualité narrative que j’attendais : une fois de plus, j’ai été happée par l’histoire du jeu, accrochée par le suspense, investie dans le destin des personnages et transportée par ce dépaysement et ce souffle d’aventure. Je ne l’ai pas encore mentionné dans ce test de Citizen Sleeper 2: Starward Vector, mais il s’agit (encore une fois !) d’un jeu développé en solo, par Gareth Damian Martin (et quel boulot colossal !). D’après ses interventions sur Reddit, ses inspirations pour ce deuxième volet vont de Firefly à Cowboy Bebop en passant par la talentueuse Becky Chambers : j’adore ses romans, et je reconnais effectivement sa patte très inclusive et douce dans l’écriture de certains personnages rencontrés dans ma partie.

Citizen Sleeper 2: Starward Vector, un sans-faute complet ?

Franchement, j’ai bien du mal à chercher des défauts à ce jeu, je ne vais donc pas en inventer. La mauvaise nouvelle pour les francophones, toutefois, c’est que celui-ci n’est pour l’instant disponible qu’en anglais, et que tout le plaisir repose quand même sur la bonne compréhension du texte (qui est abondant). Pendant ma phase de test, j’ai dû recommencer ma partie parce que je tombais dans des spirales de galères dont il semblait difficile de sortir, mais les mises à jour successives ont eu l’air de lisser en partie ce phénomène et le jeu propose en outre plusieurs modes (des plus permissifs aux plus punitifs), il me semble donc bien plus équilibré aujourd’hui (ce qui est une belle prouesse, d’ailleurs, vu le nombre de paramètres à prendre en compte). Non, franchement, si tu as déjà mis un pied dans l’univers de Citizen Sleeper et que tu veux prolonger le plaisir, tu peux t’embarquer sans risque dans cette suite de haut vol !

citizen sleeper 2 avis
La fameuse carte, que tu vas voir souvent !

Pour la suite, les rumeurs parlent d’une version jeu de plateau de Citizen Sleeper (qui s’appellerait Cycles of the Eye) et je peux déjà te dire que je vais suivre cette actualité avec grand intérêt. En numérique toutefois, il n’y a pas de troisième volet au programme, mais la jolie rejouabilité du deuxième volet te permettra de ne pas quitter cet univers trop vite.


En conclusion, je suis vraiment ravie de ce test de Citizen Sleeper 2: Starward Vector, qui enrichit l’expérience de son prédécesseur en gardant l’âme, la patte graphique et l’originalité qui ont fait son succès. Si tu veux te mettre sérieusement à l’anglais dans une aventure captivante et immersive, commence par le premier et réjouis-toi de cette suite très réussie ! De mon côté, je garde un oeil sur les prochains projets du studio Jump Over the Age et sur le futur jeu de plateau. Et si tu aimes aussi cette franchise, n’hésite pas à passer une tête dans l’espace commentaires pour qu’on en discute !

La note de la rédaction
  • Direction artistique - 8/10
    8/10
  • Gameplay - 9/10
    9/10
  • Durée de vie - 8/10
    8/10
  • Scénario - 9/10
    9/10

Les plus et les moins

✔︎ Tous les points forts du premier...
✔︎ ... avec plus d'intensité !
✔︎ Tout à fait addictif.

✘ Tout à fait addictif...!
✘ Et pourtant, c'est le dernier opus.

8.5/10

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3 réponses

  1. C’est une découverte pour moi ! Je ne connaissais pas du tout cette licence…

    En regardant simplement le trailer, je ne serais pas arrivé à comprendre en quoi consiste ce jeu… C’est tout l’intérêt d’un (super) test comme le tiens car c’est un genre de jeu peu commun, et même très particulier !

    J’aime bien le design des personnages. Encore un projet de dingue qu’on doit à une seule personne oO

  2. C’est vrai quand on regarde, l’inspiration Cowboy bebop est présente.

    Encore une personne qui sait y faire, le talent ne manque pas, c’est rassurant de voir ce que peut faire une personne en solo.

    Tout suite la grande lectrice est là, ça n’échappe pas à la pro de la lecture ^^

    Donc si on parle aussi bien anglais que François Hollande, c’est mort pour le jeu mdr

    Après ce n’est pas trop mon genre de jeu quand je le vois comme ça, il faut l’esseyer.

    J’ai vu un jeu indé, c’est Big Helmet Heroes

  3. Bonjour !

    Je viens de faire (ces trois derniers jours) le premier épisode en entier, avec ses trois mises à jour qui augmentent honorablement le temps de jeu.C’est à l’occasion de l’arrivée dans le Gamepass du second que j’ai eu la curiosité de faire le premier (qui y est aussi). Je partage le plaisir : moi qui suis un amateur de gameplay exigeant, j’ai trouvé la mécanique des dés et des choix agréable, et le jeu nous fait oublier l’absence de vrai gameplay. Une bonne surprise, car en général on se retrouve dans ce cas juste devant un défilé de dialogue (coucou Coffee Talk). Les musiques sont très belles aussi !

    Je note pour l’absence de français pour le moment : je vais vérifier et j’attendrais un peu si l’implantation est retardée. J’ai cependant une question : j’avoue avoir été déçu par le manque d’originalité concernant le « wokisme », dans l’écriture : iel inclusif partout, personnages féminins parfois non crédible pour cocher l’ultra égalitarisme, etc. C’est vu et revu, et à mon sens devenu un nouveau diktat inconscient. Est-ce que ce second épisode continue de s’enfoncer dans cette direction, ou essaie t-il d’innover un peu ? J’imagine que c’est pareil, mais l’espoir fait vivre…

    Merci et bons jeux !

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