Petite devinette : qu’est-ce qui peut vous pousser à avaler tout rond une manette de PS5 ? Si vous avez répondu « de la vaseline », vous avez un problème, mais en vrai, on n’est pas loin. Non, la bonne réponse, c’est un Souls-like. Il faut savoir que j’évite souvent de jouer à ce genre de jeux, tout simplement parce que ce n’est pas bon pour ma tension. Enfin soit, j’ai vu un jeu qui m’avait l’air sympa, j’ai fait un test de Thymesia sur PS5, et il me manque désormais une manette. Merci à OverBorder Studio et à Team 17 !
Test de Thymesia sur PS5 : des coups Souls la ceinture
L’histoire commence dans une petite ville infestée par une forme de peste comme on les aime. Des alchimistes se seraient amusés à mélanger des trucs et des machins, ça donne des pustules grosses comme le bras, des vergetures, et les citoyens ne participent plus au monde du travail. Bref, le résultat est en demi-teinte pour le capitalisme. Du coup, Big Pharma vous envoie, vous, un alchimiste un peu vénère portant un masque de corbeau.
La force des Souls, généralement, c’est leur histoire sombre et profonde, mais qui nécessite de la part des joueurs et joueuses une certaine attention aux détails. Ainsi, vous pouvez souvent lire des lettres perdues, trouver des fresques, traces de multiples vies passées. Mais rien de tout cela ici, ce test de Thymesia s’est résumé à découper tout ce qui bouge (et même ce qui ne bouge pas, pour être franc). L’histoire est très pauvre, et il n’y a pas grand-chose qui vient récompenser celles et ceux qui essaient de se plonger dans la narration. Le jeu se termine en quelques heures, les fins sont multiples, mais se résument à un pauvre écran avec du texte fixe. On a vu mieux.
Ça castagne, épée c’est tout !
En revanche, s’il y a quelque chose que Thymesia fait bien, c’est le combat. Dans la plupart des jeux, en particulier dans les Souls-Like, le nerf de la guerre, c’est de pousser les joueurs à prendre des risques alors même que vous risquez de perdre votre expérience durement acquise. Bloodborne, par exemple, fait ça très bien. Quand vous êtes touché, vous perdez de la vie. Cependant, une partie de la barre de vie reste dans une couleur plus pâlotte que le reste de la barre. Quand vous attaquez et touchez un ennemi, vous regagnez de la vie.
C’est de cette manière que les développeurs veulent pousser les joueurs et joueuses à adopter un style particulièrement agressif dans un jeu où toutes les morts sont extrêmement punitives. Ce test de Thymesia sur PS5 ne fait pas exception à la règle. Ici, vous avez deux types d’attaques basiques : premièrement, vous pouvez attaquer les ennemis avec votre épée, ce qui leur fait perdre des points de vie blancs, et laisse apparaitre des points de vie verts.
Les points de vie blancs sont en fait une barre de vue superficielle, qui ne descend que grâce aux coups d’épée, là où la verte devra être atteinte grâce à l’attaque secondaire de votre avatar : les griffes pestiférées. Si vous la jouez trop secure, les ennemis se soigneront, la barre de vie blanche remontera assez vite. Cette seule mécanique de jeu vous pousse à être extrêmement agressif, et à descendre la barre de vie le plus vite possible.
Sans réflexe, t’es déjà mon ex
Dans tous ses aspects, Thymesia requiert du dynamisme et de bons réflexes. Vous avez également la possibilité d’éviter et de contrer, le contre étant le plus difficile à réaliser, mais surtout le plus gratifiant. De fait, lorsque vous parvenez à parer, vous faites perdre des points de vie blancs aux ennemis, et dieu que c’est kiffant. Autant l’histoire du jeu fait-elle rire de par son manque d’originalité et le peu d’efforts dont elle a bénéficié, autant les combats sont stressants, nerveux et extrêmement valorisants quand on commence à prendre le pli. Inutile de dire qu’au fur et à mesure, on débloque un arbre de talents, c’est devenu un classique dans les jeux vidéo.
Afin de varier un peu l’expérience, les développeurss ont pensé à ajouter un système d’attaques spéciales assez intéressantes. Vous pouvez soit voler l’arme d’un ennemi grâce à une attaque spéciale avec les griffes pestiférées (cette arme disparait une fois utilisée), soit débloquer des armes spéciales en farmant les bons ennemis. Une fois débloquées, ces armes peuvent être utilisées sans autre limite que votre jauge d’énergie. Plus vous combattez d’ennemis, plus vos attaques spéciales avec les armes concernées deviennent puissantes et complexes. Chacune de ces armes a un effet particulier : régénération de vie, augmentation des dégâts, et j’en passe. Bref, le système de combat est particulièrement réussi, même si ce n’est pas du niveau d’un Nioh…
Test de Thymesia sur PS5 : conclusion
Ce test de Thymesia sur PS5 ne m’a pas réellement transcendé, mais constitue, je trouve, une belle introduction au style des Souls-like. En effet, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir dans les combats, et je pense attaquer Bloodborne ou Elden Ring un de ces quatre. Cependant, ce n’est que comme timide introduction que le jeu brille. En effet, outre son système de combat, rien n’attire le chaland. Les graphismes sont corrects, mais sans plus. L’ambiance sonore est passable, il n’y a que le gameplay pur qui vaut quelque chose. Ajoutez à cela une durée de vie très courte et une rejouabilité plutôt inexistante, et vous obtenez Thymesia… Reste qu’à 30 €, le jeu est abordable ! Les plus et les moins ✔︎ Un système de combat kiffant ! ✘ Une histoire oubliable et déjà oubliée...La note de la rédaction
✔︎ Une bonne introduction au genre du Souls pour les débutants.
✘ Une durée de vie minuscule (moins de 10 heures).
✘ Très peu de variété quant aux environnements...
4 Responses
La durée de vie n’est pas si faible que ça, 10 heures c’était le temps d’un jeu Playstation – Playstation 2
The wild at heart, j’ai mis 20 heures pour le finir, jeu indépendant, super sympa. Tu fais du placement de jeux, j’en fais aussi. Il n’est pas mis en valeur ce jeu, ce qui est fou, car il n’a pas de défaut.
Le prix n’est pas trop haut et ça c’est bien. On se laisse plus facilement esseyer. Apparemment il est faisable, tu n’as pas eu trop dur, comme c’est du souls ? j’ai fais dead cells en mode poussin ^^ mais quand je voyais tous les ennemis, je me disais en mode de folie, ça devait être l’enfer pour celui qui l’a fait comme ça mais très chouette jeu aussi, vraiment prenant.
Bloodborne j’adore l’univers, j’aurais tellement voulu pouvoir le parcourir mais trop dur à moins qu’ils aient fait un patch poussin de l’enfer. Je viens d’acheter Sifu et là c’est prévu mode poussin, allez je vais casser la gueule à tous le monde maintenant, c’est parti Bruce lee arrive
En fait, la durée de vie est faible du point de vue de ce que le jeu offre. S’il offrait une histoire prenante et un gameplay à la Dead Cells, c’est-à-dire un gameplay qui se renouvelle bien, je n’aurais pas dit que la durée de vie était faible. Ici, on a du renouvellement de mécaniques de jeu grâce aux armes pestiférées, mais c’est tout.
J’ai eu du mal à le terminer, oui. Je ne suis pas habitué à ce type de jeux. Mais il a eu le mérite de jouer le rôle d’introduction forcée aux Souls-Likes. Je me suis mis à Bloodborne juste après, j’ai battu 7 boss en une aprèm 😀
C’est toujours un plaisir de lire tes tests PY ^^. Ça te donne le sourire avant d’aller au boulot !
Pour moi l’essentiel c’est le gameplay, et visiblement dans Thymesia le gameplay est bon. Même graphiquement, le jeu a l’air pas si mal que ça. Le souci d’un jeu comme celui là et tu l’as très bien dit dans ton test, c’est la durée de vie et le fait qu’il y a des licences qui ont installé durablement les standards du genre Souls. C’est pas évident de rivaliser avec Bloodborne qui est le meilleur Souls de l’ère moderne pour moi (même si je suis une quiche à ce genre de jeux)…
Hey, merci Bruno !
Oui, le gameplay est bien, de même que les graphismes, mais les décors sont un peu vides, et dans les faits, les attaques de base sont toujours les mêmes. C’est un peu ça qui contrebalance le tout pour moi.