2025 : l’année où les consoles 16 bits rétro tiennent tête à la 8K !

Vous venez peut-être de terminer un jeu en 4K sur PS5 Pro, mais pendant ce temps-là, le segment console a encore généré 42,80 milliards de dollars en 2024, et une partie non négligeable de la conversation tourne… autour des machines 8, 16 et 32 bits ! Bref, pour formuler cela autrement : loin d’être un simple hobby de collectionneurs, le rétrogaming s’inscrit désormais dans l’économie « sérieuse » du jeu vidéo.

Consoles rétro : pourquoi elles font toujours jeu égal en 2025

Si les vieilles machines font encore battre le cœur du marché, c’est parce qu’elles offrent à la fois le parfum suave de la madeleine et le goût franc du café serré, si l’on peut dire  : un shot de nostalgie capable de rallumer, en un « clic » d’interrupteur, les souvenirs d’enfance partagés à la lueur d’un tube cathodique ; la promesse d’un « plug and play » pur, libéré des téléchargements pachydermiques et des micro-transactions obséquieuses…

Sans oublier la douceur d’un prix qui flirte, bien souvent, avec une centaine d’euros quand les dernières consoles réclament cinq fois la mise ; la tranquillité du hors-ligne, précieuse là où le réseau vacille ; et, pour parachever le tableau, la bénédiction des constructeurs eux-mêmes, qui glissent chaque mois de nouveaux classiques dans leurs abonnements. À la croisée du souvenir, de l’accessibilité et de la convivialité, le rétrogaming touche cette corde sensible qui fait vendre : celle d’un plaisir immédiat, abordable et follement humain.

La nostalgie du gameur, un moteur… prouvé par la science

Des psychologues soulignent que rejouer aux titres de notre enfance active les circuits de la récompense et favorise la résilience émotionnelle. Un article de Wired rappelle même une augmentation mesurable de dopamine chez les joueurs qui sont confrontés à leurs vieux héros pixelisés. Concrètement : relancer Super Mario World ou Tekken 3 procure un bien-être documenté, loin de la seule curiosité rétro… En clair, ressortir sa Mega Drive ne sert pas juste à frimer : c’est aussi faire une sorte de thérapie.

Le grand retour du « plug and play »

En 2017, Nintendo écoulait 2,30 millions de NES Classic Edition et, faute de stock, était contraint de stopper la production… Dès lors, le message était devenu limpide : les joueurs adorent l’idée de brancher leur console, de l’allumer… et de s’amuser, sans mises à jour de 100 Go ni micro-transactions ! Les mini-consoles, mais aussi les portables premium telles que l’Analogue Pocket, surfent sur cette recherche de simplicité instantanée.

Des prix qui vont du simple au triple

Le facteur économique pèse lourd – et il varie drastiquement selon la latitude. À Bamako, une PlayStation 2 complète se négocie autour de 35 000 francs CFA (environ 53 euros) sur CoinAfrique. De l’autre côté de la Méditerranée, PriceCharting affiche la même console à près de 71 dollars (soit 65 euros) pour les marchés nord-américains ou européens. En bref, rapportée au pouvoir d’achat local, la machine demeure un luxe dans certains pays d’Afrique tels que le Mali, à titre d’exemple ; d’où le succès de solutions de divertissement nettement moins coûteuses, accessibles en ligne, telles que 1xbet.ml/, vers lesquelles de nombreux joueurs se tournent pour s’amuser sans casser leur tirelire.

Le rétrogaming… même dans le cloud !

Les constructeurs l’ont compris : Nintendo Switch Online a ajouté Killer Instinct Gold (N64) à son catalogue en mai 2025, preuve que les géants entretiennent eux-mêmes la flamme rétro. PlayStation suit le même chemin via son Catalogue des classiques, tandis que les boutiques dématérialisées continuent de multiplier remasters et autres compilations. Face à ce constat, rallumez votre Super Nintendo : le futur du jeu passe (aussi) par son passé !