Test de Chair de Poule : Terreur à Little Creek, de l’horreur enfantine

Notre test de Chair de Poule : Terreur à Little Creek, un survival horror fun et nostalgique taillé pour les jeunes joueurs.

Êtes-vous prêts à avoir peur ? Vraiment peur ? Le genre de frisson qui vous fait jeter un œil derrière vous, même en plein après-midi, alors que vous savez pertinemment que le seul monstre dans la pièce, c’est votre pile de linge sale ? Eh bien ça tombe bien, parce que c’est justement de cela dont il est question dans le dernier jeu que j’ai eu l’occasion de tester ! Moi, gosse, j’étais accro aux bouquins Chair de Poule. Je les dévorais la nuit à la lampe torche, et après j’étais incapable d’aller pisser sans réveiller toute la baraque… Donc quand j’ai vu que GameMill Entertainment avait enfin pondu un vrai jeu vidéo sur l’univers, je me suis dit : « Okay, les gars, montrez-moi si vous avez compris l’esprit R.L. Stine ou si vous allez juste me refiler un ersatz tout fade. » Le jeu en question ? Chair de Poule : Terreur à Little Creek. Une promesse d’aventure horrifique pour les plus jeunes, blindée d’énigmes et de puzzles. Franchement, ça m’a titillé direct. Et comme je suis du genre maso, j’ai replongé dans ma peau d’ado pour voir si la magie (et les frissons) opéraient encore. Alors, verdict : flippette ou flopette ? Public large ou « trop enfantin » ? La réponse dans ce nouveau test de jeu vidéo ! Au fait : un grand merci à l’éditeur pour sa confiance !

Terreur à Little Creek : Sloane et les maxi-monstres

Le pitch, c’est du classique, mais efficace ! On incarne Sloane Spencer, une adolescente qui en a juste ras-le-bol de suivre les règles. En gros, elle décide de se faire la malle un soir pour comprendre pourquoi toute la ville est coincée sous un couvre-feu chelou. Évidemment, elle retrouve sa petite bande, et ensemble ils vont plonger dans les rues désertes de Little Creek, là où se déroulent des trucs franchement louches. Étrange atmosphère, silhouettes inquiétantes, rumeurs qui circulent… et bientôt, bim, des créatures démoniaques qui débarquent pour leur rappeler que la curiosité, parfois, ça finit mal.

Sloane et sa bande de petits voyous !

Alors oui, niveau originalité, on n’est pas en train de réinventer le genre. Mais perso, j’ai bien accroché. Déjà parce que d’une part, l’ambiance est fidèle aux Chair de Poule : ce mélange entre « Ça fout les jetons » et « C’est presque fun tellement c’est improbable ». Ensuite parce que j’ai été surpris par plusieurs petits twists que je n’avais pas vu venir. Et franchement, ça m’a rappelé mes lectures d’enfance, quand je tombais sur un passage chelou qui me faisait fermer le livre, avant de le rouvrir aussitôt par pur masochisme !

Promenons-nous dans les bois…

Ce que j’ai kiffé aussi, c’est que ce n’est pas une reprise d’un des bouquins existants. C’est une nouvelle histoire, avec de nouveaux persos, et ça change. Le film qui avait tenté de tout mélanger dans un gros pot-pourri des monstres cultes ? Pas un franc succès. Là, c’est plus propre : on suit une intrigue claire, avec des personnages un peu loufoques, qui font sourire autant qu’ils intriguent. Bien sûr, si vous êtes un adulte, les dialogues et leur interprétation risquent de vous paraître un peu enfantins, limite sortis tout droit d’un dessin animé du samedi matin. Mais encore une fois, le jeu n’est pas pensé pour vous traumatiser comme un Silent Hill. C’est une porte d’entrée pour un ado ou jeune joueur.

Un jeu vidéo Chair de Poule terriblement mignon !

Alors, parlons visuels. Ici, pas de photoréalisme qui vous file des cauchemars… Non, on est dans le style cartoon assumé, et c’est une super idée ! Les persos ont des tronches marquées, parfois clichés, mais ça marche à fond. On dirait une série Nickelodeon un peu plus dark, avec des designs exagérés qui collent pile à l’ambiance.

Sauvegarder sur une machine à écrire… ça me rappelle un jeu !

La ville de Little Creek est un vrai terrain de jeu. Tout se passe de nuit, donc forcément c’est sombre, un peu oppressant, mais jamais glauque au point de dégoûter les plus jeunes. La lampe torche devient votre meilleure pote, et le plaisir, c’est de fouiller chaque coin. Mention spéciale aux décors hyper variés du jeu : on passe d’un musée à l’ambiance Égypte ancienne (où on croit presque sentir le sable des pyramides sous nos pompes) à une librairie immense digne d’un manoir de Resident Evil, en passant par un théâtre avec ses décors en carton-pâte. Chaque endroit a son identité, et ça casse la monotonie.

Mais mon véritable coup de cœur, c’est le design des monstres. Ils sont flippants pour un gamin, mais pour un adulte, ils seraient presque trop… mignons ! Sérieux, j’avais parfois l’impression de me battre contre des peluches démoniaques. C’est comme si Build-A-Bear avait ouvert une succursale spéciale Halloween. Et j’ai trouvé cela rafraîchissant, parce que ça évite le côté gore à deux balles et ça donne au jeu une vraie personnalité.

Sérieux, ils sont pas trop stylés ?

À noté que j’ai testé la Frightmare Edition, et ça apporte quelques bonus qui font plaisir : une galerie d’illustrations conceptuelles pour les curieux, une visionneuse de modèles 3D pour mater les persos sous tous les angles, et surtout cinq masques emblématiques tirés de l’univers Goosebumps. Rien de révolutionnaire, mais ça fait son petit effet…

Goosebumps : ah, ces maudits bouquins !

Côté gameplay, ce jeu vidéo coche toutes les cases du survival horror version light. Pas de flingue, pas de tronçonneuse, mais une arme culte : la fronde. Et franchement, ça colle parfaitement. Au tout début, vous balancez des cailloux en illimité, puis vous débloquez des munitions plus costaudes : gros cailloux, pétards, bombes fumigènes… Bref, Sloane, c’est un peu Kevin de Maman, j’ai raté l’avion ! qui aurait binge-watché Stranger Things.

Cocorico !

Évidemment, chaque monstre a sa faiblesse, et les boss demandent un peu de réflexion. Avec les masques de la Frightmare Edition, vous avez même droit à des variantes de fronde stylées, avec des effets visuels bien sentis.

Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est que le jeu propose un monde ouvert limité. Ça peut sembler anodin, mais pour un jeu pensé pour les plus jeunes, c’est une super surprise. Pas question de suivre un couloir linéaire : vous explorez la ville, vous fouillez des bâtiments entiers, vous découvrez des zones cachées, etc… Vous devez trouver des clés, des outils, débloquer des raccourcis… Bref, tout ce qui fait le charme d’un véritable survival horror, mais en version plus accessible. Et croyez-moi, se balader dans les ruelles sombres de Little Creek avec la lampe torche, ça a un charme fou mine de rien !

Si vous ramez dans le jeu, prenez le bateau à moteur !

Les énigmes et puzzles sont nombreux et variés. Certains sont simples, d’autres vous font gratter la tête un bon moment. J’ai eu un vrai blocage sur une énigme qui m’a rendu chèvre, et j’ai adoré ça. Ça montre que même dans un jeu « pour jeunes », il peut y avoir du défi, même si les casse-tête de Chair de Poule : Terreur à Little Creek sont bien dosés.

Une rune dans les ruines !

Ah, et détail qui tue : vous trouvez assez tôt un livre maudit basé sur un système de runes. Au fil de l’aventure, vous les récupérez, et celles-ci deviennent cruciales pour ouvrir des passages, débloquer des zones secrètes et progresser. Ça ajoute une vraie dimension mystique et ça colle parfaitement à l’univers de Chair de Poule.


Alors, peut-on dire que Chair de Poule : Terreur à Little Creek est un jeu vidéo flippant ? Pas vraiment. Est-ce que c’est un jeu fun, surprenant et fidèle à l’esprit Goosebumps ? Clairement oui. Il est taillé pour les jeunes joueurs, mais même en tant qu’adulte, vous pouvez vous y amuser si vous acceptez le contrat de départ : vous n’aurez pas la sueur froide d’un Resident Evil, mais vous aurez une ambiance cool, un gameplay bien ficelé et quelques bonnes surprises. Le jeu ne révolutionne rien, mais il fait exactement ce qu’il promet : initier un nouveau public aux bases du survival horror, avec exploration, gestion des munitions, énigmes et boss à la clé. Bref, sans être un chef-d’œuvre, c’est un jeu qui a du charme, de la personnalité et qui plaira à toute la famille. Et si vous avez grandi avec les livres, vous aurez forcément un petit sourire nostalgique en y jouant !

La note de la rédaction
  • Durée de vie - 5.5/10
    5.5/10
  • Gameplay - 7/10
    7/10
  • Graphismes - 6/10
    6/10
  • Scénario - 6/10
    6/10

Les plus et les moins

✔️ Une histoire Chair de Poule originale !
✔️ Le design des monstres très sympatoche.
✔️ Un jeu vidéo accessible à tous !

✖️ Un peu court. On aurait aimé plus...
✖️ Pas franchement révolutionnaire.

6.1/10

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2 réponses

  1. Sympa ce test, je ne m’y attendais pas ! C’est très cool de proposer des tests de jeux pour les autres catégories d’âge !

    Et évidemment je connais Chair de poule ça fait partie de mon enfance j’avais 4 ou 5 bouquins. Mais je préférais Spooksville je pense que tu dois connaître ^^

    Un « monde ouvert limité » : c’est un monde semi-ouvert du coup, je crois que c’est l’expression qui est utilisée la plupart du temps ?

    Et au niveau de la durée de vie, tu estimes combien d’heures pour finir le jeu ? Je pense que je l’offrirai à mes neveux.

  2. Cela me dit quelque chose chair de poule , je crois qui avait une série télévisée en Belgique avec ça, pour les jeunes sur une chaîne belge.

    C’est pas inintéressant comme jeu. On dirait Vera plus moderne, et la bande à scoubidou ^^

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