Lake: Season’s Greetings, un Noël paisible à Providence Oaks…

Disponible depuis la mi-novembre, la suite de Lake — jeu que j’ai récemment platiné —, nous renvoie en 1985, un an avant l’histoire du jeu original. En effet, Lake: Season’s Greetings n’est pas un simple DLC, mais bien la préquelle du premier opus. Il s’agit donc d’un jeu à part entière ! Que ce soit sur PC, PlayStation ou Xbox, les fêtes de fin d’année sont l’opportunité de se glisser dans la peau de Thomas Weiss, le père de Meredith, personnage principal de Lake premier du nom. Alors préparez-vous un bon chocolat chaud, glissez-vous sous votre plaid préféré et partez distribuer du courrier à travers mon test de Lake: Season’s Greetings ! Nous voulons dire un grand merci à l’éditeur Whitehorn Games, sans qui cet article n’aurait pas été possible.

Test de Lake: Season’s Greetings, le père Noël est un facteur

Lake: Season’s Greetings est la première extension de Lake, laquelle a pour thème les fêtes de fin d’année. Dans ce nouveau chapitre dont l’histoire se déroule en 1985, un an avant que Meredith ne fasse ses retrouvailles avec Providence Oaks, on incarne Thomas, son père. Vous vous en doutez, le P.O. mailman prend son métier très à cœur ! Alors que la saison hivernale bat son plein, ce dernier brave les routes enneigées pour distribuer colis et lettres dans les délais. Season’s Greetings reste donc un jeu de simulation de conduite.

Pour être honnête, par rapport à cet aspect précis, Lake: Season’s Greetings n’est qu’un « vulgaire » copier-coller du jeu original. En effet, il n’y a aucune nouveauté à signaler en ce qui concerne le core gameplay : les sensations à bord du fourgon de livraison restent les mêmes, les routes et chemins à emprunter n’ont pas changé, on a toujours affaire aux mêmes quartiers… à la différence près que Providence Oaks est dominé par la neige. À l’exception des cycles météorologiques (belles journées d’hiver, tempêtes de neige, etc.) et des quelques décorations de Noël égayant les divers lieux visités (bonhommes de neige, guirlandes, sapins de Noël), Season’s Greetings ne propose rien de véritablement neuf.

Je trouve cela dommage, je me dis que le développeur Gamious aurait pu par exemple proposer des mini-jeux pour donner un petit coup de fraîcheur à un gameplay déjà très limité. Pourquoi ne pas faire découvrir aux joueurs les autres facettes du métier de facteur, via une petite séance quotidienne de tri du courrier par exemple, à l’aide de QTE ?

Un nouveau chapitre hivernal à Providence Oaks

Si j’ai trouvé qu’il n’y avait pas grand-chose à me mettre sous la dent durant mon test de Lake: Season’s Greetings, il faut tout de même souligner le fait que l’extension propose des scénarios inédits gravitant autour des nouveaux personnages, bien que ceux de longue date soient également de la partie (Frank, Angie, Mildred, etc.). En tant que jeu narratif, Lake: Season’s Greetings conserve la formule qui a fait le succès du jeu original. J’estime d’ailleurs que Gamious n’a guère besoin d’en faire davantage : le studio, plutôt que d’attirer de nouveaux joueurs, cherche à renforcer l’engagement de sa fan base.

Comme dans le jeu de base, l’écriture est plutôt bien maîtrisée (toujours pas de VF pour celles et ceux qui se poseraient la question, mais les sous-titres sont disponibles dans la langue de Molière). Les dialogues, teintés d’humour, parfois anodins mais rappelant les conversations que l’on a dans la vie de tous les jours, font mouche ! Malheureusement, durant mon test de Lake: Season’s Greetings, je n’ai pas pu en profiter pleinement, la faute à des bugs sonores (certaines répliques étaient coupées et inaudibles sur PS4…).

Un jeu vidéo pour passer un Noël empli de sérénité

Qu’on le veuille ou non, l’une des grandes forces de Lake n’est autre que ses vibes relaxantes. L’ambiance du jeu est calme, pour ne pas dire sereine. Si vous êtes stressé ou anxieux, Season’s Greetings, tout comme Lake, peut être une bonne thérapie. Si on ajoute à cela la touche festive, les réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre, les soirées passées au coin du feu et moult autres joyeusetés hivernales, Season’s Greetings a vraiment de quoi vous faire passer de bons moments en cette fin d’année. En plus de cela, le jeu a le mérite de proposer de très beaux panoramas ainsi qu’une durée de vie solide, cette dernière étant quasi-semblable à celle de Lake. Si vous n’avez pas la chance de partir en vacances cet hiver, vous savez peut-être ce qu’il vous reste à faire !

En bref, Lake: Season’s Greetings est bien plus qu’un DLC, c’est un jeu singulier qui nous encourage à explorer Providence Oaks, ses thèmes et personnages, à travers le regard unique du protagoniste Thomas Weiss. L’histoire est riche, le temps suspendu, les choses impermanentes. Le gameplay, quant à lui, est loin d’être phénoménal mais fait le job. Malgré quelques bugs, j’ai globalement apprécié ce nouveau chapitre hivernal de Lake et l’expérience douillette sur le thème de Noël que ce dernier propose. Si vous avez aimé Lake, Season’s Greetings est fait pour vous, à condition d’accepter de payer 9,99 €.