Test du Razer BlackShark V3 Pro : l’eSport dans vos oreilles sur PS5 !

Quand on parle de casques de gaming sans fil, il est difficile de ne pas penser à Razer. La marque américano-singapourienne, connue pour ses périphériques haut de gamme et ses produits taillés pour la compétition, s’est imposée au fil des années comme une référence incontournable dans l’univers de l’eSport. Par le biais du Razer BlackShark V3 Pro (édition PlayStation), elle décline l’un de ses modèles phares dans une version optimisée pour la PS5, promettant un son ultra-précis, une latence quasi inexistante et un confort à toute épreuve. Mais ces promesses sont-elles bien tenues une fois le casque sur la tête ? Est-il vraiment à la hauteur des attentes des joueurs PS5 les plus exigeants ? Après de longues sessions sur Ghost of Yōtei et surtout Battlefield 6, je peux enfin vous dire ce que vaut ce casque dans ce test du Razer BlackShark V3 Pro (édition PlayStation), généreusement envoyé par Razer pour l’occasion. Merci au fabricant pour sa confiance renouvelée !

Razer BlackShark V3 Pro : un design efficace pensé pour la compétition

À première vue, le casque Razer BlackShark V3 Pro (édition PlayStation) ne cherche pas à en mettre plein la vue. Qu’il se décline en noir ou en blanc, le casque reprend les codes de la gamme BlackShark en termes d’esthétique, avec une structure légère en aluminium, un repose-tête recouvert de mousse à mémoire de forme et des oreillettes en tissu respirant. L’ensemble dégage une impression de solidité. Ce n’est pas un casque qui crie « gaming » à grand renfort de LED ou de plastique agressif. Non, ici tout est fait pour le confort et la performance. Et surtout, on sent dès le déballage que la qualité est au rendez-vous.

Côté confort, le pari est globalement tenu. Le rembourrage en tissu des coussinets est très agréable au contact ; il respire mieux que le similicuir et limite la chaleur autour des oreilles sur les longues sessions. En revanche, la conception avec bras latéraux montre ses limites : j’ai parfois peiné à obtenir une vraie étanchéité sur les oreilles, surtout quand je bougeais la tête, et ça impacte directement l’efficacité de la réduction active du bruit, dont nous parlerons plus tard dans ce test. Avec ses 367 grammes annoncés, le casque reste raisonnable pour un modèle sans fil aussi complet, mais au-delà d’une heure de jeu j’ai senti une pression un peu trop marquée sur les oreilles. En clair, le casque tient bien en place, mais la pression de l’arceau et l’étanchéité parfaite dépendront beaucoup de votre morphologie : le Razer BlackShark V3 Pro ne conviendra peut-être pas à toutes les têtes…

Des performances audio tout simplement impressionnantes sur PS5 !

Le cœur d’un test du Razer BlackShark V3 Pro (édition PlayStation) digne de ce nom, c’est évidemment la qualité sonore. Et là encore, Razer frappe fort. Les transducteurs TriForce Bio-Cellulose de 50 millimètres offrent un son clair, détaillé et par-dessus tout précis. Les graves sont puissants sans être écrasants, les médiums plutôt bien équilibrés et les aigus incisifs (parfois un peu trop présents à fort volume, mais rien de rédhibitoire). Sur PS5, le casque tire pleinement parti de l’audio 3D Tempest : dans Battlefield 6, j’ai pu localiser mes ennemis avec une précision redoutable. Chaque bruit de pas, chaque rechargement, chaque projectile est restitué avec un réalisme bluffant. C’est simple : on est dans le jeu !

Un autre point très appréciable, c’est la latence. Grâce au sans-fil 2,4 GHz via l’adaptateur, la transmission audio est quasi instantanée et je n’ai relevé aucun décalage entre l’action à l’écran et le son, ce qui est un vrai plus en compétitif. En revanche, connecté directement au téléviseur via le Bluetooth, le casque présente pour moi un souci assez récurrent : un grésillement perturbant apparait une fois sur deux, phénomène que je n’ai pas constaté avec d’autres casques récents sur le même écran, à l’exception du Nacon RIG 900 Max HS. Pour le reste, la polyvalence est bien là avec trois façons de brancher le BlackShark V3 Pro : sans fil 2,4 GHz, Bluetooth, ou en filaire via USB-C/Jack. Il y a l’embarras du choix !

Test du Razer BlackShark V3 Pro : micro correct mais pas exceptionnel

En ce qui concerne le micro détachable HyperClear de 12 millimètres, celui-ci fait le boulot sans briller particulièrement. Dans un environnement calme, la voix est claire, précise et naturelle. En revanche, dans des conditions plus bruyantes, le micro a tendance à capter certains sons ambiants. Ce n’est pas dramatique, mais ce n’est pas non plus au niveau de ce qu’on peut trouver sur certains modèles concurrents dans la même gamme de prix… Fort heureusement, le micro peut être ajusté via le logiciel Synapse sur PC, ou désactivé si vous préférez jouer sans communication vocale. Bref, dans l’ensemble, le micro du Razer BlackShark V3 Pro conviendra très bien aux gameurs qui jouent en ligne avec leurs amis, mais les streameurs ou créateurs de contenu risquent d’en attendre davantage…

Une bonne autonomie et un confort d’utilisation redoutable

Côté endurance, le BlackShark V3 Pro pour PlayStation tient la distance : j’ai tourné autour de deux journées de jeu cumulées avant de devoir le recharger, et l’on peut continuer à jouer pendant la charge via USB-C. En pratique, j’ai tenu environ 48 heures sur PS5 avec l’annulation active du bruit activée, ce qui reste excellent pour un casque de ce calibre ! Ladite réduction active du bruit fait d’ailleurs correctement le travail sur les sons sourds et continus (ventilateur, ronronnement de pièce, etc.) mais si le maintien n’est pas parfait, les voix et bruits de moyenne fréquence filtrent davantage dû à un manque d’étanchéité.

Autrement, au quotidien, la prise en main s’avère plaisante grâce à une commande dédiée, qui permet de changer instantanément de profil sonore (Jeu, eSport, Film, Musique, etc.) sans avoir à passer par un menu logiciel. À l’instar du Turtle Beach Stealth 700 Gen 3, ce petit bouton fait une vraie différence : on adapte le rendu en une simple pression du doigt !

J’ai également beaucoup apprécié la molette de volume sur l’oreillette, large et précise ; on règle le niveau « au ressenti » sans jamais quitter l’action des yeux, c’est d’une simplicité désarmante. En revanche, le câble qui relie l’adaptateur sans fil à la console est vraiment trop long… Il est solide, bien fini, mais il encombre inutilement l’espace autour de la PS5 et oblige à bricoler son installation pour éviter qu’il traîne ou qu’il pende. Rien de dramatique, mais pour un setup propre, on aurait aimé un câble plus court ou une option plus discrète.

Pour terminer, un mot sur l’application Razer Audio, qui accompagne le BlackShark V3 Pro (édition PlayStation 5) : celle-ci permet d’affiner très précisément l’expérience sonore, que ce soit en personnalisant l’égaliseur, en ajustant la réduction de bruit ou encore en créant des profils adaptés à vos jeux vidéo favoris. C’est toujours un petit plus appréciable pour celles et ceux qui aiment peaufiner les moindres détails via leur téléphone intelligent.