Mon 76ème trophée platine : Crime Boss Rockay City, baby!

Eric l'a fait : il a remporté le trophée platine de Crime Boss: Rockay City malgré une RNG particulièrement capricieuse.

Et si je vous disais que je viens tout juste d’être adoubé capo di tutti capi ? Eh oui, quand vos mentors s’appellent Michael Madsen, Kim Basinger, Danny Trejo, Michael Rooker et Vanilla Ice, on apprend vite à forcer les coffres, graisser les pattes et disparaître avant que les gyrophares n’illuminent Rockay City. Inspiré jusqu’au bout du silencieux par la licence Payday, Crime Boss: Rockay City m’a offert mon soixante-seixième platine, un joli bijou au taux de rareté de 2,79 % selon PSN Profiles (seulement 577 casse-cous dans le monde ont osé le décrocher). Autant dire qu’il ne s’obtient pas en braquant la supérette du coin : j’ai dû y laisser des litres d’adrénaline et plus de 100 heures de planques, repérages et runs ratés. Le plus fou dans l’histoire ? Après mon exploit sur Clair Obscur, je m’étais juré de ne plus m’éterniser… et me voilà à rejouer chaque casse comme un vieux truand, jusqu’à faire chanter le métal du trophée platine de Crime Boss: Rockay City sur PS5. Je vous dis tout.

Trophée platine de Crime Boss: Rockay City, la méthode du capo

carte du trophée platine de Crime Boss: Rockay City sur PS5 (par Eric JSUG)

L’incroyable ribambelle de stars — et, accessoirement, Chuck Norris aux fesses en shérif incorruptible —, m’a donné envie de laisser sa chance à Crime Boss: Rockay City. Le pitch est simple comme un braquage de nuit : tu montes ton crew, tu grignotes des quartiers, tu fais sauter des coffres… puis le destin te met une balle perdue entre les deux yeux et tout repart à zéro. Car sous son vernis hollywoodien, le jeu cache un vrai cœur roguelite : des runs où l’on enchaîne contrats et prises de territoires, des ressources qui s’évaporent à la moindre bavure, et une petite méta-progression qui te refile juste de quoi repartir avec un flingue mieux graissé ou un talent en poche. Et forcément, qui dit roguelite, dit boucle. Les casses s’additionnent, les même mécaniques de jeu reviennent, et le grind peut sentir la poudre noire du répétitif. On alterne infiltration à pas de velours et fusillades à l’ancienne, on apprend les routines des gardes, on optimise les sorties, et on serre les dents quand la RNG te balance une patrouille de trop. Pourtant, Rockay City a un vrai truc, ce petit frisson idiot-savoureux quand tu t’échappes avec le sac plein de billets de dollars à la lumière des gyrophares. Le jeu a ses défauts, mais le vieux braqueur que je suis y a trouvé du plaisir.

Le problème, c’est que le platine Ponte du crime est aussi fuyant qu’un tueur en cavale… Certains trophées te font suer à (très) grosses gouttes : Visionnaire de l’impossible, par exemple, t’oblige à semer le shérif Norris lors de l’ultime face-à-face de la campagne de Travis Baker (un duel contre une armada de flics et même de robots, à la lisière du scripté et du chaos où la moindre hésitation t’expédie au trou). Boucler l’histoire de Ranger dans la même campagne m’a également donné du fil à retordre : timing serré, ressources qui fondent, et cette pression constante qui te rappelle que tu risques de tout recommencer à la première bavure venue. Il faut ajouter à cela les légendes urbaines, où il faut décrocher trois étoiles à chaque casse ! Mais le véritable verrou entre le joueur lambda et le platine de Crime Boss, ce sont les personnages uniques à débloquer dans le mode multijoueur…

Comment recruter les 20 visages rares du milieu de la pègre ?

Depuis les dernières mises à jour, Rockay a changé ses codes : finis les déblocages épars, tout passe par les magazines liés à la montée de niveau… À chaque level, le jeu te pose trois butins sur la table (trois récompenses au choix) et c’est là que se joue ton casse… Pour viser le trophée Un full (recruter les 20 personnages uniques en multijoueur), il faut toujours privilégier les magazines qui affichent un portrait de personnage plutôt que ceux qui vendent une arme ou un skin. La tentation de prendre un flingue bien poli est réelle, mais si tu veux ta collection complète, tu dois penser comme un parrain : investir dans les relations, pas dans la quincaillerie ! Problème, c’est la RNG capricieuse du jeu qui tient le carnet d’adresses : certaines têtes se montrent, d’autres se planquent derrière le bar… De mon côté, j’ai dû pousser jusqu’au niveau 138 pour voir enfin tomber la dernière pièce du puzzle ! Effectivement, dans mon cas, c’est Chase qui fut le plus fuyard de la bande… À noter que déverrouiller le magazine rattaché au personnage ne suffit pas, il faut ensuite également acheter le truand via le menu « Équipe », dans « Aperçu de l’Équipe ». Got it?

Magazine de Chase dans Crime Boss: Rockay City
Vous voyez le magazine tout à gauche ? C’est ça qu’il vous faut pour débloquer les personnages !

Pour accélérer la montée en grade, j’ai personnellement trouvé mon paradis (et mon enfer) dans Rockay Rumble, en difficulté extrême si possible. C’est, je trouve, le mode le plus sympa du jeu, et survivre jusqu’à la dernière vague vous rapporte un sacré paquet d’XP. D’ailleurs, il faut ajouter à cela un détail qui change tout : jouer le week-end double l’XP, comme si le quartier arrosait la réussite quoi ! C’est un bon moyen de graisser la roue de la fortune et de multiplier les chances de voir apparaître ces foutus personnages au tirage suivant. Le plan, au fond, est simple : enchaîner les parties propres, ignorer les babioles clinquantes, collectionner les visages jusqu’à ce que la famille soit au complet. Ainsi, le trophée Un full claquera enfin comme une portière blindée, tout comme le platine de Crime Boss: Rockay City ! Si vous avez la moindre question à poser à tonton, faites donc !

Bibliothèque des trophées platine d'Eric de Je suis un gameur.com (mise à jour Crime Boss: Rockay City)

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9 réponses

  1. J ai des problèmes avec la connexion sur mon ordinateur.

    Je le prendrai un de ces jour parce qu’ il est souvent en promo.

    Le platine n est pas à ma portée mais bon kim est un bon investissement.

    143 platines psychonaute 2 et viewfinder qui est tombé en 5h.

    Le prochain, je ne sais pas encore, j ai pris revenge to the planet savage, la suite du premier que j avais adoré.

    1. Hello Stephane,

      Oui, le jeu est à présent disponible pour une bouchée de pain…

      Ça serait dommage de s’en priver, il a tout de même certaines qualités.

      Félicitations pour tes nombreux platines, tu en as deux fois plus que moi ! 🤪

  2. J’adore Michael Madsen. Quel acteur ! Faudrait que je remate les Kill Bill tiens ! Bon il a pas mal vieilli, du coup le jeu lui donne un coup de jeune 😉

    Kim Basinger c’est pareil, c’est triste de voir les effets du temps… C’était une si belle femme. Mais bon c’est la vie on va tous y passer…

    J’ai kiffé ton article, et j’admire toujours autant ta pugnacité. GG pour ce nouveau platine captain Rico !

  3. Bon, maintenant que tu as dépassé le 75eme, tu dois pousser jusqu’au 100eme pour un compte rond !

    Comme quoi, le plus fou des deux n’est pas forcément celui qu’on croit XD

  4. « Promis, demain j’arrête »

    Mdr XD

    Je lance une idée tiens, que tu lances un vote sur jsug pour le jeu de ton 100eme trophée ^^

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