The Devil in Me… Vous savez, ce jeu-là, on peut dire que je l’attendais de pied ferme ! Depuis l’intriguant teasing à la fin de House of Ashes, j’avoue que j’étais très impatient de découvrir le nouveau bébé de la saga The Dark Pictures Anthology qui semblait tendre vers un univers psychologique torturé. Mais le dernier né de Supermassive Games et Bandai Namco en vaut-il la chandelle ? Pour vous, j’ai mené l’enquête (d’ailleurs, on peut dire que celle-ci a tout de criminelle) et en guise de réponse, je suis fier de vous proposer mon test de The Dark Pictures Anthology: The Devil in Me sur PS5. Un grand merci à l’éditeur pour la confiance qu’il nous a accordée !
On ne naît pas psychopathe, on le devient
C’est Christophe Hondelatte, journaliste et présentateur de radio sur Europe 1 qui le dit, et je vous recommande son excellente émission criminelle ! Pour commencer ce test de The Dark Pictures Anthology: The Devil in Me, intéressons-nous tout d’abord à l’univers du jeu, à son contexte. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore la fameuse anthologie, il faut savoir que chaque jeu est indépendant et possède sa propre histoire. Tout comme dans la série American Horror Story, l’une des forces de la saga réside dans l’exploitation systématique d’un nouveau genre d’horreur.
Après avoir été chassés par les fantômes d’un navire dans Man of Medan, un groupe de sorcières dans Little Hope et une bande de créatures sanguinaires dans House of Ashes, nous voilà face au pire des prédateurs : l’être humain ! Eh oui les amis, dans The Devil in Me, nous laissons de côté le surnaturel et sommes confrontés au machiavélisme de l’homme, lequel constitue, avec le narcissisme et la psychopathie, une triade noire de la personnalité. Suite au succès de la série sur Jeffrey Dahmer, je pense que nombreux sont ceux qui vont trouver un intérêt à découvrir la psyché de ce nouveau psychopathe dont l’histoire se dévoile à travers des cassettes audio relatant ses interrogatoires avec la police (façon Manhunter).
Test de The Devil in Me : Action ! Moteur !
L’histoire de ce nouvel opus se déroule lors du tournage d’un documentaire. En effet, une équipe de production est invitée sur une île afin de découvrir une réplique du « Château des meurtres » du tueur en série H. H. Holmes. Vous vous en doutez, le tournage ne va pas se passer comme prévu… La maison dans laquelle se trouvent réalisateur, cadreur, chef opérateur et ingénieur du son va vite devenir une prison meurtrière ! « Ce tombeau sera votre tombeau ! », comme disait l’autre.
Comme pour chaque épisode, des acteurs connus prêtent leurs voix et apparence aux personnages. Cette fois-ci, nous retrouvons Jessie Buckley (héroïne du merveilleux film d’horreur Men), Paul Kaye (issu des séries Skins et Game of Thrones), Fehinti Balogun (acteur de l’incroyable série I May Destroy You) et Gloria Obianyo (connue pour son rôle dans la série Feel Good et le film High Life). On peut à nouveau saluer la qualité des graphismes ainsi que le réalisme offert par la motion capture qui rend les protagonistes, leurs mouvements et expressions faciales plus vrais que nature.
C’est, comme toujours, une question de principe
Comme pour les épisodes précédents, le principe du jeu réside majoritairement dans vos choix. Au-delà de la rapidité de réflexion qui va vous être imposée pour déjouer certains pièges, vous allez devoir faire face à de nombreux dilemmes difficiles, notamment quand il s’agit de choisir entre la vie de deux personnages. Dans une ambiance digne des films Saw, votre mental et votre faculté de jugement seront mis à rude épreuve si vous souhaitez sauver un maximum de personnages avant la fin du jeu. Bien évidemment, de nombreuses fins — qui sont parfois radicalement différentes les unes des autres —, sont disponibles. En principe, vous aurez donc un grand plaisir à refaire l’histoire et à tester de nouvelles combinaisons de choix !
Rien ne sert de courir… quoique !
Grande nouveauté dans cet épisode : les personnages peuvent (enfin !) courir. Quel soulagement, me direz-vous ! J’avoue que c’était quand même très frustrant dans les autres opus de voir nos personnages se traîner à une lenteur affolante à travers de grands environnements (notamment la ville dans Little Hope). Attention toutefois à ne pas systématiquement rusher car des documents secrets se dissimulent dans le décor et leur découverte peut parfois influencer l’arc scénaristique. Autre nouveauté côté gameplay : les personnages ont la possibilité d’enjamber rapidement les obstacles, de s’agripper en hauteur, de tirer/pousser certains éléments du décor et de sauter entre différentes plateformes. Ces actions sont vraiment les bienvenues car celles-ci rendent le jeu plus fluide et lui donnent un peu plus de peps et de dynamisme, sans toutefois le dénaturer.
Cela va de soi, les nombreux QTE (certains pouvant vous être fatals) et les séquences de maintien de la respiration dans les phases de furtivité sont toujours à l’ordre du jour. Dernière nouveauté que j’ai relevée dans mon test de The Dark Pictures Anthology: The Devil in Me, les personnages ont tous un objet qui leur est associé et qui leur permet de réaliser des actions supplémentaires. Une carte bleue pour déverrouiller des tiroirs fermés à clé, un cristal d’améthyste pour diminuer le taux de stress, un variateur électrique pour résoudre des énigmes mécaniques… Ce titre est, on peut le dire, riche en nouveautés !
En conclusion, je dirais que The Devil in Me est une vraie réussite, tant sur le plan scénaristique que sur l’évolution du gameplay de la franchise. Il est à mon sens, après Little Hope, le meilleur opus de la saga. Il conclut avec brio la première saison de The Dark Pictures Anthology et nous met en haleine quelques mois avant le lancement de la prochaine ! The Devil in Me, un joli cadeau à offrir ou à mettre sous votre sapin de Noël !
La note de la rédaction
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Gameplay - 8.5/10
8.5/10
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Durée de vie (avec rejouabilité) - 7.5/10
7.5/10
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Graphismes - 8/10
8/10
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Scénario - 9/10
9/10
Les plus et les moins
✔︎ Les nouveautés de gameplay.
✔︎ L'ambiance toujours maîtrisée !
✔︎ Le scénario solide !
✘ Peut-être un peu long à se mettre en place.
✘ Certains choix n'ont pas de grandes incidences...
5 Responses
Tu es gâté cette année, le nombre de jeu survival et jeux en tous genres horror, The callisto protocol a l’air sympathique aussi.Je me suis procuré resident evil 8 et celui que tu nous présentes ce sera un peu plus tard, callisto sera fait avant ^^. Par contre je ne comprends pas le pourquoi de vendre le jeu comme une trilogie alors qu’il y a 4 jeux. On voit que medal of medan, little hope et house of ashes sont vendus ensemble. Vivement que débarque le jeu ill, celui-là je suis impatient de le voir
Ouais, c’est Noël avant l’heure ! Je suis actuellement en train de tester The Callisto Protocol, je mettrai bientôt mon avis sur le site. Je pense que la Saison 1 de l’anthologie va être vendue complète dans quelques temps, ils ont pas dû vouloir faire un bundle dès la sortie. Tu me diras si tu l’as autant kiffé que moi quand tu l’auras fait 😉
Eh ben j’ai de bien jolis tests à rattraper ! ^^
N’ayant pas fait les épisodes de la Saison 1 (à part Man of Medan) je pense que je vais attendre le full bundle moi aussi ! Merci pour ton test Arnaud 🙏
Merci Bruno !
Ouais je te les conseille, ils sont vraiment très sympa 😉
J’avais quelques doutes car j’aime bien ces productions tout en les trouvant parfois faibles au niveau du gameplay ou de l’illusion du choix. Elles restent tout de même des plaisirs coupables et je trouve qu’elles se bonifient avec le temps. Ton test me conforte dans l’idée d’acquérir The Devil in Me, merci !