Après avoir passé de supers moments sur Stellar Blade, j’avais encore envie de jouer à un jeu mettant en scène une héroïne badass qui est prête à dégommer des hordes d’ennemis acharnés. J’ai donc eu l’incroyable opportunité de me plonger dans un autre univers particulièrement sombre et troublant le 23 mai 2024, date qui correspond à la sortie de Morbid: The Lords of Ire. Développé par Still Running et édité par Merge Games, ce jeu d’action-aventure en vue à la troisième personne est la suite de Morbid: The Seven Acolytes. Fait-il mieux ou moins bien que son prédécesseur ? Je réponds à cette question dans mon test de Morbid: The Lords of Ire sur PS5, lequel a été rendu possible grâce à Maximum Entertainment. Nous remercions chaleureusement notre partenaire !
Test de Morbid: The Lords of Ire, court mais captivant
Dans ce nouvel opus, vous incarnez une guerrière, Striver, qui s’aventure dans un monde imprégné de peur et de souffrance pour terrasser les Acolytes, des seigneurs possédés par les Ghalars. L’histoire est minimaliste mais efficace, laissant place à l’univers riche et sombre du jeu. L’atmosphère est oppressante dès le début, avec des environnements gothiques et des créatures effrayantes qui renforcent le sentiment de désolation et de danger omniprésent. Même si j’aurais souhaité un peu plus de travail sur l’introduction, j’avoue qu’au final, l’histoire a ce qu’il faut pour nous tenir en haleine sans partir dans des cinématiques qui durent des heures, comme le font beaucoup de jeux du genre…
Et côté manette, qu’est-ce que ça donne ?
Manette en main, le gameplay de Morbid: The Lords of Ire est exigeant mais gratifiant, s’inscrivant parfaitement dans la tradition des Souls-like. Les combats sont dynamiques et stratégiques, avec chaque ennemi possédant deux barres de vie : l’une pour les HP et l’autre pour l’équilibre. Réduire l’équilibre de votre adversaire le rend vulnérable à des attaques fatales. Les attaques furtives sont une option séduisante, surtout pour ceux qui, comme moi, apprécient l’infiltration. Cependant, le cœur du jeu repose sur l’esquive et la mobilité. Effectivement, vous devrez tôt ou tard apprendre à lire les mouvements de vos ennemis et à esquiver au bon moment pour survivre dans ce monde impitoyable.
La mort fait partie intégrante de l’expérience. Mourir signifie revenir au dernier point de sauvegarde, avec tous les ennemis réapparus. Toutefois, vous ne perdez ni vos armes ni votre expérience, ce qui atténue quelque peu la frustration. Une chose que j’ai trouvée agréable pendant mon test de Morbid: The Lords of Ire sur PS5, c’est que notre coefficient d’augmentation de l’XP, qui influence notre consommation d’endurance, se réinitialise une fois que l’on meurt, ce qui ajoute une touche de stratégie intéressante à notre progression.
Les autels, disséminés partout dans le monde, servent de points de régénération et de personnalisation. Vous pouvez y méditer pour récupérer de la santé, changer et modifier vos armes avec des runes, et vous téléporter vers un hub central. Ce hub, le Hall des Héros, abrite des PNJs utiles pour améliorer votre équipement. De plus, ces derniers peuvent également vous confier des quêtes supplémentaires ! De quoi faire durer le plaisir.
Les Fleurs du mal a trouvé son jeu vidéo
Les graphismes de Morbid: The Lords of Ire sont corrects sans être spectaculaires, mais ils servent bien l’ambiance du jeu. L’esthétique sombre et sanglante est en parfaite adéquation avec le ton qu’ont souhaité retranscrire les développeurs. Les environnements sont détaillés et souvent macabres, avec du sang et des viscères à profusion, créant une atmosphère dérangeante et oppressante. Chaque coup porté à un ennemi se traduit par des gerbes de sang, accentuant le côté gore et viscéral du jeu de Still Running.
Les menus sont simples et fonctionnels, mais manquent un peu de finition. Cela dit, ils remplissent leur rôle sans détourner l’attention de l’action principale. La bande sonore est un autre point fort indéniable, ajoutant une intensité palpable aux combats et renforçant l’atmosphère générale du jeu. Les morceaux qui accompagnent les combats de boss sont d’ailleurs particulièrement réussis, rendant ces affrontements encore plus épiques.
Pour conclure ce test de Morbid: The Lords of Ire sur PS5, je dirais qu’il ne s’agit pas du meilleur Souls-Like disponible sur le marché, mais ce jeu développé par une petite équipe offre une expérience solide et engageante pour les amateurs du genre. L’aventure est riche en défis et en moments intenses, avec des combats satisfaisants et un univers captivant. Le manque de diversité des armes est peut-être regrettable, mais le jeu parvient tout de même à se démarquer par son atmosphère unique et son gameplay fluide. À un prix abordable, c’est un choix judicieux pour ceux qui cherchent à se plonger dans un monde sombre et impitoyable. Sur ce, bon jeu, et que le sang coule à flots !
Les plus et les moins ✔︎ Un prix très abordable ! ✘ Les graphismes sont un peu désuets.La note de la rédaction
✔︎ Le gameplay évolutif.
✔︎ Du sang, du sang, du sang !
✘ L'histoire, un peu trop simpliste.
4 Responses
En effet le sang a l’air de bien gicler dans la vidéo 😅 Pauvre dame je sais pas dans quoi elle se mêle avec toutes ces horreurs à affronter 😅
Merci pour ce test Arnaud, j’ai l’impression que les souls sont très à la mode en ce moment !
Ouais faut aimer l’hémoglobine !
Avec plaisir, c’est sur que c’est un style de jeu qui est plutôt tendance. Les gens auraient-ils besoin de se défouler en ce moment ? 😅
Le jeu est dur ? On voit dans le petit trailer qu’il y a pas mal d’ennemis, parfois en même temps à part les boss…
Oui, il n’est pas simple, y’a un vrai challenge. Après, une fois que tu maitrises bien les mécaniques de jeu, c’est quand même plus gérable !