C’est à peu près trois ans après tout le monde que j’ai aujourd’hui envie de vous parler de Life is Strange 2, un chef-d’œuvre qu’Arnaud a eu l’occasion de décortiquer pour vous.
J’ai apprécié chaque seconde de ce jeu dont l’histoire captivante met en scène des personnages que je ne suis pas prêt d’oublier (notamment les deux héros Sean et Daniel Diaz) et qui met en lumière de magnifiques paysages américains, avec les paroles de groupes tels que Milk & Bone en fond musical. Très sincèrement, je n’ai pas vu les quinze heures que j’ai passées sur ce jeu qui est pour moi le meilleur opus de la licence (et de loin). Le trophée platine de Life is Strange 2, Fin du voyage, est sans doute devenu l’un de mes préférés, alors laissez-moi vous en parler humblement, bien que nous vous ayons déjà tout dit sur les cinq chapitres du jeu précédemment dans le webzine.
Life is Strange 2 : le platine du meilleur jeu de la licence selon moi
Life is Strange 2, que de changements par rapport au tout premier opus, que j’avais pourtant bien aimé à l’époque (j’avais huit ans de moins, tout de même) ! Exit les deux nanas immatures du premier épisode, dans LIS2, on se passionne encore une fois pour deux gamins, sauf que ces derniers sont définitivement sur la voie de l’âge adulte. Et c’est ce qui m’a fait aimé ce jeu plus que les autres. Sean et Daniel Diaz sont deux frères qui ont un peu de mal à se supporter, différence d’âge oblige (le premier pense weed et gonzesses alors que le second joue encore avec ses peluches et figurines articulées). En cavale suite à un terrible incident, ces derniers finissent rapidement par être inculpés. Leur fuite incessante nous rappelle certains road movies : les deux frérots se promènent d’un État à l’autre des USA, pour un voyage initiative parsemé de rencontres, et d’embuches. J’ai trouvé ce concept absolument génial ! Et que dire de la qualité de l’écriture, notamment des dialogues qui donnent l’impression de toujours sonner justes, offrant consistance à un récit extrêmement bien ficelé. Ce jeu, je crois que je n’ai rien à lui reprocher…
Ah, si, maintenant que j’y pense, il y a bien un truc que j’ai trouvé réellement pénible dans Life is Strange 2, c’est que le jeu fait volontiers dans la propagande gauchiste, le tout parsemé de progressisme assez nauséabond (on voit bien quels sont les résultats de cette pensée dans le monde occidental aujourd’hui ; jamais les peuples n’ont été aussi malheureux, appauvris et en détresse…). N’en déplaise à Square Enix et Don’t Nod donc, Trump n’est probablement pas un salaud ou le clown dépeint par les médias corrompus.
À lire aussi sur le webzine :
- Life is Strange 2 : Épisode 1, un départ sur les chapeaux de roues !
- Life is Strange 2 : Épisode 2, du calme et des retrouvailles.
- Life is Strange 2 : Épisode 3, un opus déterminant et réussi.
- Life is Strange 2 : Épisode 4, secte et solitude en vue pour nos héros.
- Life is Strange 2 : Épisode 5, le final tient-il bien ses promesses ?
Un trophée platine qui n’est vraiment pas difficile à obtenir…
Le trophée platine de Life is Strange 2, Fin du voyage, est très facile à récupérer. Vous le savez sans doute déjà, mais dans les jeux Life is Strange, il suffit de suivre l’histoire et de récolter des collectibles au passage. En matière de chasse aux trophées PSN, vos actions n’ont aucune sorte d’incidence. Cela signifie que vous pouvez faire les choix que vous souhaitez sans craindre de manquer un collectible, et donc un trophée. De plus, Life is Strange 2 se pare d’un mode Collectionneur qui vous permet de relancer n’importe quel chapitre du jeu sans que l’orientation scénaristique que vous avez choisie ne soit modifiée. Vous comprenez donc que les 47 trophées du jeu ne vous poseront aucun problème ! D’ailleurs, il n’est pas étonnant que le taux d’obtention du trophée platine de Life is Strange 2 soit si haut (42,64 %), près de 27 000 joueurs l’ayant déjà décroché.
Pour résumer, il est fort dommage que les auteurs du jeu (Raoul Barbet et Michel Koch) soient des adeptes des messages politiques caricaturaux. Eh oui, car les policiers ne sont pas tous méchants, les blancs ne sont pas tous racistes, et les minorités ne sont pas plus légitimes que la majorité. Il est aussi dommage que certaines scènes du jeu soient amenées de manière grossière. Pour autant, l’idéologie véhiculée dans Life is Strange 2 ne l’a pas emporté sur moi car j’ai des certitudes et convictions très tenaces. L’essentiel est que j’ai beaucoup apprécié le jeu pour sa réalisation, sa mise en scène, la diversité des décors, la spontanéité des dialogues et son trophée platine très facile à aller chercher !
4 Responses
Oh oui c’est vieux life is strange 2, j’ai fait true colors, il est probablement le beau des life is strange mais on a beaucoup moins de liberter que le premier.Il n’est pas mauvais niveau histoire, mais on aimerait avoir un impacte sur plus de chose mais non. Dommage dans ces jeux-là de ne pas pouvoir construire quelque chose en faisant des interactions avec plusieurs objets, faire boire,s’alimenter etc,pour savoir avancer dans le jeu. Tellement de chose, et finallement non. Cela partait bien avec l’histoire de posséder un pouvoir mais ils n’ont pas eu envie de creuser plus loin, pognon et succès sans doute. Du coup la série tombe dans le néant…..
Salut Stephane, j’ai bien aimé l’impact qu’ont nos choix dans Life is Strange 2, plusieurs épilogues sont possibles à la fin du jeu. Globalement, j’ai davantage aimé Life is Strange 2 que le premier. Je ne me suis pas encore trop intéressé à True Colors mais il faudra que je le fasse aussi.
Le problème de ce genre de licences c’est qu’elles ne se renouvèlent pas. On pourrait faire le même reproche à plein d’autres franchises (je ne sais pas pourquoi mais sur le moment j’ai en tête Little Nightmares). Ce sont des jeux dont tu te doutes qu’il n’y aura jamais rien de nouveau sur le plan du gameplay.
Malheureusement, « tout est politique » comme on dit… Perso je suis plutôt contre la politisation du game, car c’est évident que depuis quelques années le JV est utilisé pour « endoctriner » les plus jeunes… Dans le sens où une seule opinion politique est exprimée, de façon unilatérale. Et c’est clairement le cas dans Life is Strange 2, qui est sorti juste avant l’élection de Trump (qu’on diabolisait déjà vachement) et où ça penche clairement dans l’extrême gauche. Maintenant, en effet, aujourd’hui, quand on demande aux Américains ce qu’il pense de Trump, ils sont au moins les deux tiers à retourner leur veste. C’est le revers de la médaille de la politique ^^.
GG pour ton platine en tout cas Eric !
On est bien d’accord Bruno ^^. Le problème de la gauche bien pensante c’est qu’avec elle on ne peut plus rien remettre en question ou critiquer. L’humanisme a ses limites. Et ces gens sont tout le temps dans le déni, sauf qu’ils ont une image de bisounours, donc bon la pommade passe mieux…