Le 18 juin dernier, Doom: The Dark Ages a hérité d’une mise à jour déterminante qui active, pour la première fois dans l’histoire de la série, un mode path tracing natif. En calculant en temps réel la trajectoire complète de milliards de rayons lumineux, cette technologie métamorphose l’éclairage des cathédrales gothiques et la texture des abysses infernaux, offrant un réalisme que le simple ray tracing hybride ne permettait pas encore d’atteindre.
Un écosystème interactif en pleine mutation
Cette avancée illustre la course généralisée à la haute fidélité visuelle, laquelle se constate aussi bien dans les FPS AAA que dans certaines mini‑applications proposées sur le web, où l’on voit d’ailleurs apparaître des expériences de casino sans KYC reposant elles aussi sur des pipelines graphiques fluides et légers. Dans tous les cas, le rapprochement entre ces deux univers souligne à quel point la technologie de rendu en temps réel cherche à irriguer l’ensemble des secteurs du divertissement interactif.
De nouvelles perf pour Doom: The Dark Ages !
Les mesures internes du développeur id Software montrent que l’activation du path tracing réduit d’environ quarante‑cinq pour cent le nombre d’images qui s’affichent par seconde par rapport au mode ray tracing conventionnel. En 1440p natif, une RTX 4090 maintient quelque cent dix‑huit images par seconde de moyenne, tandis qu’une RTX 4070 Ti tombe à soixante‑deux images par seconde avant l’appui indispensable du DLSS 3.7. Côté AMD, le FSR 3 permet de dépasser les quatre‑vingts images par seconde sur une RX 7900 XTX, mais l’éditeur recommande désormais seize gigaoctets de VRAM pour profiter pleinement de la nouvelle chaîne de rendu d’éclairage.

Au sujet de la version 1.2.0, celle-ci introduit un mode benchmark intégré, la compatibilité DLSS Ray Reconstruction et un accès élargi aux shaders via l’atelier id Tech. Les moddeurs ont déjà publié des filtres stylisés et des effets partiellement path‑traced, ce qui confirme l’intention du studio de faire de ce moteur une base de travail ouverte.
Les réactions contrastées de la communauté…
Sur les forums spécialisés, les détenteurs de GPU récents saluent l’ambiance « vitraux en fusion » qui guide désormais l’exploration des cryptes. Mais d’autres préfèrent conserver le rendu hybride, moins spectaculaire bien que plus économe, rappelant qu’une RTX 4090 peut dépasser trois cent quatre‑vingts watts dans les scènes les plus chargées.
Bref, en faisant du path tracing le cœur de son identité visuelle, Doom: The Dark Ages se pose en véritable démonstration grandeur nature des chaînes de rendu susceptibles de se généraliser d’ici à la fin de la décennie. Si le parc matériel suit, id Software promet déjà que ses futures productions adopteront par défaut cette technologie, convaincu que celle-ci redéfinit à la fois la lisibilité et la mise en scène de l’action dans les jeux vidéo.