Le 02 juillet 2025, Microsoft a annoncé une nouvelle vague de réductions d’effectifs d’ampleur inédite, touchant jusqu’à 4 % de ses collaborateurs, soit environ 9 100 emplois, dans le cadre d’une restructuration majeure qui frappe en particulier sa division Xbox. Face à ce séisme interne, la communauté du gaming est sous le choc : non seulement des studios ferment, mais des titres très attendus ont été rayés de la carte…
En marge de cette tourmente, de nombreux joueurs cherchent désormais des alternatives de divertissement uniques, parmi lesquelles les jeux de casino live avec dépôt minimum connaissent un regain de popularité grâce à leur accessibilité et leur côté immersif.
Le patron de la branche Xbox, Phil Spencer, a reconnu dans une note interne la nécessité de « réorganiser et recentrer » les équipes pour « répondre à un marché en constante évolution ». Toutefois, décrire cette opération comme une simple « réorganisation » minimise l’ampleur réelle des coupes : près d’un salarié sur vingt a été licencié, touchant aussi bien les studios first-party que les équipes de support, les équipes chargées de l’expérience utilisateur et les autres départements transverses.
Fermetures de studios et annulations de projets phares chez Xbox
Au-delà des chiffres, c’est la disparition pure et simple de projets ambitieux qui a le plus ébranlé l’industrie. Parmi eux, The Initiative, le studio chargé de relancer Perfect Dark, a été fermé, et le reboot du jeu annulé. Everwild, le projet expérimental de Rare mêlant aventure et simulation de vie, a été stoppé après plus de six ans de développement. Le MMO non annoncé de ZeniMax Online Studios, co-développé sous le nom de « Blackbird », a également été rayé des plannings. Le support pour Warcraft Rumble, le jeu mobile de Blizzard, a été définitivement interrompu. Plusieurs autres projets non dévoilés ont par ailleurs été abandonnés dans la plus grande discrétion…
Les départs de piliers tels que Gregg Mayles et Louise O’Connor
Ces suppressions d’emplois s’accompagnent de démissions et de départs non moins symboliques. Gregg Mayles, l’un des plus anciens designers de Rare à l’origine de Banjo-Kazooie, Viva Piñata et Sea of Thieves, a quitté l’entreprise après plus de 35 ans de carrière. À ses côtés, Louise O’Connor, productrice exécutive sur Conker’s Bad Fur Day, a aussi annoncé son départ, marquant la fin d’une ère pour le légendaire studio britannique.

Vers une stratégie « safe » centrée sur les franchises ?
Cette purge massive d’employés (très probablement remplacés par l’IA) fait suite aux acquisitions pharaoniques de Bethesda, ZeniMax et Activision Blizzard : Microsoft avait promis un afflux de titres exclusifs pour enrichir le Game Pass, mais les retards répétés et des productions jugées inabouties ont fini par décevoir. Confronté à des arbitrages sévères, le groupe semble désormais se replier sur ses licences les plus sûres : Call of Duty, The Elder Scrolls Online et Sea of Thieves, au détriment de la créativité…
Un avenir plus qu’incertain pour le Xbox Game Pass
Le service Game Pass, considéré comme un atout phare, doit pouvoir s’appuyer sur un flux continu de nouveautés. Or, du fait de la suppression de dizaines de projets inédits et du recentrage sur des licences existantes, sa pérennité et son attractivité sont remises en question : comment convaincre un joueur de souscrire si l’on ne garantit pas l’arrivée de titres originaux ? À terme, ce manque de diversité pourrait nuire à la croissance de l’abonnement alors que la concurrence redouble d’efforts pour proposer des exclusivités.
En d’autres termes, la crise que traverse aujourd’hui Xbox n’est pas un simple « ajustement », mais une remise en cause profonde de sa vision du jeu vidéo. Entre licenciements massifs, annulations spectaculaires et départs de grands noms, l’industrie assiste à un tournant où la prudence financière prime sur l’audace créative. À l’heure où les joueurs scrutent l’avenir, une question demeure : la marque Xbox saura-t-elle retrouver le chemin de l’innovation, ou se résumera-t-elle à exploiter ses franchises les plus rentables ? La question est posée, mais désormais, une chose semble à peu près sûre : aucun retour en arrière ne sera possible dans ce nouvel environnement…
3 réponses
Hello Eric,
mais sais-tu seulement pourquoi? en dehors de la langue de bois forcément appliquée par Phil Spencer .
Salut mon grand fou d’Eteur !
Eh bien écoute… À vrai dire, je n’en sais trop rien…
Mais j’ai ma petite idée. En général, quand une entreprise licencie, c’est qu’elle ne va pas bien financièrement.
Personnellement, je pense que l’investissement consenti dans le Game Pass pèse lourd.
De nombreux studios ont livré des jeux décevants, ou du moins qui manquent d’audace.
J’ai bien peur que la stratégie « être partout » de Microsoft-Xbox ne serve qu’à compenser les coûts pharaoniques (pour moi le rachat d’Activision est une erreur monumentale, mais bon je n’ai pas la science infuse).
Les licenciements, je les vois comme un gros avertissement : « Vous bossez dans l’une des premières boîtes au monde, vous croyez être intouchables, que tout va pour le mieux. Ben non, sortez vous les doigts du c*l et mettez-vous au boulot, parce que ce que vous avez produit ces dernières années, ça casse pas trois pattes à un canard (désolé pour le canard). Regardez, même l’IA n’a aucun mal à vous remplacer ».
A la base , il était dit que les consoles , ça allait être terminé chez Microsoft.
Il y en a déjà une sur les starting block…..
Que ce soit Sony ou Microsoft,elles se livrent l’une à l’autre leur exclusivité. Une des consoles suffit maintenant, une des deux marques va se casser la figure.
Une boite comme Rare, qui ont fait un boulot incroyable dans le passé.
Perfect dark, une perle comme ça.
Je ne critiquerai pas Microsoft parce que Sony n’est pas meilleur.
Tu devrais mettre, c’est la pétition « Stop Killing Games » la pétition pour préserver les jeux vidéo
Si elle est encore d’actualité