Lancé en mai 2016 en Australie et dans certains pays d’Asie, Light: Fellowship of Loux est le dernier RPG stratégique développé par Polygon Games, déjà connu pour The War of Tears and Winds, un MMORPG qui a fait sensation sur PC. Fidèle à l’esprit de ses productions antérieures, le nouveau jeu du studio sud-coréen se déroule dans un monde enchanté où les forces du bien et du mal se livrent une guerre des plus âpres. Disponible sur la plupart des terminaux Android et iOS, Light: Fellowship of Loux a de sacrés arguments à faire valoir mais n’est pas exempt de défauts. Notre test vous en dit plus.
https://www.youtube.com/watch?v=KrH7I9gC0gg
La guerre entre le bien et le mal est déclarée
À l’instar de ses prédécesseurs, la trame de Light: Fellowship of Loux repose sur un dogme qui semble très cher au développeur asiatique, à savoir le combat qui oppose les forces du bien à celles du mal. C’est non sans une certaine innocence que Polygon Games développe cette vision manichéenne tout au long de son nouveau titre. Mara, la déesse de la destruction, a plongé le monde dans les ténèbres et afin de rééquilibrer les débats, Loux, divinité de la création, décide d’éparpiller des fragments de lumière afin de protéger ses habitants.
De ces fragments lumineux vient à naître une camaraderie de héros oeuvrant pour le bien, des jeunes hommes et femmes courageux et vaillants, prêts à se battre au nom de cette icône symbole d’immaculée conception. Dans Light: Fellowship of Loux, vous incarnez justement ce groupuscule de héros qui tentera d’illuminer le monde envahi par la noirceur. Ne vous attendez pas à un mode scénario dantesque toutefois. L’histoire du jeu est très linéaire et aucune cinématique ne vous sera véritablement proposée. Malgré tout, chaque chapitre est ponctué par des planches de bande dessinée visant à construire une sorte de narration. Ces séquences empruntées au « neuvième art » collent d’ailleurs parfaitement avec l’esprit du jeu.
Des personnages chibi bien dans la tradition
Light: Fellowship of Loux est inspiré des animes sud-coréens et, de ce fait, ses personnages ont un look chibi totalement assumé. Les héros sont mignons tout plein mais les méchants le sont un peu moins. Ceux d’entre vous qui sont familiers avec des productions telles que Dragon Blaze ou Seven Knights sauront donc à quoi s’attendre. Le style artistique de ces trois jeux est en effet très semblable mais Light: Fellowship of Loux est tout de même plus beau que ses aînés dans l’ensemble. Plus colorés, plus fluide que ses prédécesseurs, le nouveau soft du studio Polygon Games affiche des graphismes convaincants. Les effets spéciaux sont bien réalisés et donnent réellement vie aux combats. L’invocation de pouvoirs laisse souvent place à des jets de flammes, des tourbillons électrisants et autres boucliers scintillants qui créeront une explosion de lumière sur votre écran de smartphone. Light: Fellowship of Loux est donc une réussite sur le plan visuel.
Un système de combat mêlant stratégie et fun
Light: Fellowship of Loux est un free to play stratégique dont le système de combat repose sur le modèle du tour par tour. Votre escadron de héros sera toujours composé de cinq personnages bien distincts. Vous pouvez composer l’équipe que vous souhaitez en sachant qu’il existe cinq classes différentes. Parmi les classes majeures, on trouve les éternels chevaliers, archers et mages. Les chevaliers sont envoyés sur la première ligne du front, sont résistants et créent des dégâts lourds. Les archers tirent des flèches à distance. Les dégâts qu’ils infligent sont moindres mais leur éloignement les rend plus difficiles à atteindre. Enfin, les mages peuvent créer des boucliers pour protéger leurs coéquipiers, les soigner ou réaliser des maléfices qui paralyseront l’ennemi. Tout l’intérêt de Light: Fellowship of Loux est de créer une équipe de héros capable de s’adapter à la nature des ennemis. On peut ainsi mettre au point différentes stratégies selon la formation que l’on a privilégié, car chaque héros possède des caractéristiques, compétences et pouvoirs spéciaux uniques. L’ensemble des personnages représentant l’un des trois éléments primaires – le feu, le bois ou l’eau –, il sera indispensable de bien étudier les capacités de ses héros avant le combat. Néanmoins, l’effet pierre-papier-ciseaux peut parfois se montrer impitoyable : un héros disposant de compétences liées au feu sera redoutable contre un antagoniste ayant pour affinité le bois, mais il sera quasi-impuissant face à quelqu’un maîtrisant l’eau !
Tout un tas de personnages et d’améliorations !
Dans Light: Fellowship of Loux, il existe plus d’une centaine de personnages différents. Cela veut dire que vous avez la possibilité de recruter un bon paquet de héros ! De plus, l’un des atouts du jeu est que chaque personnage peut être amélioré et « éveillé » dans la limite du rang maximal qui lui est préalablement attribué. Afin de rendre ses héros plus forts, on peut récupérer des runes, dont les propriétés sont nombreuses et variées. Ces dernières peuvent rendre vos serviteurs de la lumière plus rapides, plus résistants ou plus agressifs. Il y a au total cinq phases d’éveil et l’apparence du personnage concerné change dès lors qu’une évolution est complétée. Toutefois, débloquer l’ensemble des skins d’un seul et même personnage demande du temps. Pour vous aider à aller plus vite et pour transformer votre justicier en véritable terreur, vous pouvez fusionner plusieurs créatures ensemble ou bien vous servir d’oeufs que l’on peut récupérer durant certaines missions spéciales. Car oui, Light: Fellowship of Loux ne se limite pas à un simple mode histoire.
Du contenu à foison, qui se renouvèle, mais…
En plus de la campagne qui est suffisamment longue pour vous tenir en haleine pendant bien une quinzaine d’heures, il y a tout un tas de contenu qui n’attendra que vous l’exploriez. Ainsi, l’Arène vous permettra de vous mesurer à d’autres joueurs via une connexion Wi-Fi, l’Exploration vous invitera à mener une enquête par l’intermédiaire d’un héros choisi par vos soins, les Raids de Boss mettront les nerfs de votre groupe de héros à rude épreuve, le Sanctuaire de la Force vous permettra de faire évoluer vos héros, sans oublier les Donjons Héroïques, qui vous encourageront à participer à plusieurs événements spéciaux avec d’incroyables récompenses à la clé. Tous ces modes de jeu augmentent considérablement la durée de vie du titre de Polygon Games. Malgré tout, un accès sans fil est bien souvent nécessaire pour profiter de l’ensemble de l’expérience, chose qui sera malheureusement difficile à faire compte tenu des nombreuses pertes de connexion que j’ai subi durant mes différentes parties. Cette instabilité est très contraignante car Light: Fellowship of Loux est avant tout un jeu multijoueur en réseau… On regrettera aussi le trop grand nombre d’items payants du jeu. En effet, pour pouvoir obtenir les meilleurs personnages, il faudra probablement mettre la main au porte-monnaie, à moins bien-sûr de montrer une patience inlassable.
Light: Fellowship of Loux est un superbe jeu sur mobile, très facile à prendre en main et qui reste malgré tout assez tactique. Très proche de Seven Knights et Dragon Blaze, le dernier titre de Polygon Games vous invite à vous battre au nom de la lumière dans un univers joliment reconstitué, prenant et surtout riche en contenu. Addictif, le jeu du studio sud-coréen vous entraîne dans une quête à la recherche des meilleurs héros et parvient à le faire avec brio : ses nombreux modes vous tiendront en haleine pendant de longues heures, à moins bien-sûr que les pertes de connexion intempestives n’aient finalement eu raison de votre persévérance. Malgré tout, Light: Fellowship of Loux reste un bon jeu sur iPhone. Quant à sa version Android, elle est vraisemblablement équivalente. Vous laisserez-vous tenter par ce free to play made in Corée ? Les plus et les moins ✔︎ Une très bonne surprise sur smartphone ! ✘ Les pertes de connexion régulières.La note de la rédaction
✔︎ Facile à prendre en main et intuitif.
✔︎ Une durée de vie exceptionnelle.
✔︎ Un tas de personnages déblocables.
✘ Assez lassant sur le long terme…