Créer un jeu vidéo : les étapes à suivre

Vous avez toujours rêvé de créer un jeu vidéo ? Voici un petit guide qui vous permettra de mener votre projet à bien.

La news publiée par Joanne en début de mois m’a beaucoup fait réfléchir. Après tout, Lost Soul Aside est un jeu vidéo réalisé par une seule et même personne et je trouve cela assez fou. Aussi, je me suis dit qu’un dossier mensuel un petit peu différent ne serait pas une si mauvaise idée. On parle souvent des jeux vidéo comme d’un résultat, on se demande ce qu’ils valent, on se questionne au sujet de l’expérience utilisateur (ou UX), mais notre réflexion reste bloquée à mi-chemin. Et si nous regardions plutôt comment cela se passe de l’autre côté du rideau ? Comment fait-on pour créer un jeu vidéo ?

Vous avez une idée de jeu ? Vous débutez en programmation et souhaitez monter votre propre projet seul ou en équipe ? Alors il se peut que ce dossier mensuel vous plaise. Il sera, en tout cas, un très bon point de départ pour vous. Dans ce gros article, que vous devez considérer comme une sorte de guide ou de tutoriel, je compile tout un tas d’informations qui vous permettront de prendre, je l’espère, les bonnes décisions. Je remercie par avance tous ceux qui m’ont aidé à créer ce dossier car mes connaissances techniques sur la conception d’un jeu vidéo étaient à la base très limitées.

Un jeu vidéo, qu’est-ce que c’est au juste ?

Cela n’est plus une surprise. Les jeux vidéo sont de nos jours des acteurs majeurs dans le monde de l’informatique. Au début, tout a commencé par des ordinateurs, puisque ce sont ces mêmes terminaux capables d’émettre des calculs en un temps record qui ont accueilli les toutes premières applications dans les années 1940. Désormais, le marché du jeu vidéo s’étend jusqu’aux consoles et smartphones et il dépasse même celui du grand écran. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il me semble indispensable de définir ce qu’est un jeu vidéo. Le savez-vous vous-même ?

Des écoles apprennent aux enfants à créer des jeux vidéo
Aujourd’hui, on apprend même aux enfants à créer des jeux.

Un jeu vidéo, on dira pour faire simple que c’est une oeuvre rassemblant plusieurs domaines de compétences : la création d’une idée générale tout d’abord, la matérialisation de cette idée via ce que l’on appelle la programmation, puis, parallèlement à tout cela, il y a aussi la réalisation des composants visuels du jeu et la conception des sons. Toutes ces disciplines sont sectionnées en corps de métier.


Le rôle du programmeurprogrammer

Le programmeur est celui qui gère tout ce qui touche à l’intelligence artificielle (IA), à la gestion des ennemis mais aussi aux éléments neutres. Il prend en charge le moteur, lequel permet l’instrumentation des différents éléments du jeu ainsi que les modules d’affichage des images, qu’elles soient en 2D ou 3D.

Parmi ses autres compétences : la définition des règles spécifiques du jeu, l’implantation de la musique, la gestion du réseau dans le cas de jeux multijoueurs, la création de l’interface utilisateur, l’édition de cartes etc. Comme vous pouvez le constater, le programmeur est un maillon essentiel.


Le rôle du game designergame designer

Tantôt scénariste dans la mesure où il conçoit l’histoire et met en place le cadre narratif du jeu, tantôt ingénieur de gameplay car c’est aussi lui qui crée les règles d’ensemble du soft, il peut également agir en tant que level designer, c’est-à-dire qu’il créera les niveaux et établira la difficulté du jeu.

Parmi ses autres compétences : la création des personnages et des liens qui les gouvernent, l’emmêlement de leurs histoires respectives, la rédaction des dialogues du jeu et éventuellement de leur traduction en langue étrangère. Il peut aussi faire figure de directeur artistique.


Le rôle du graphistegraphiste

Le graphiste fait office d’animateur dans le processus de création d’un jeu vidéo. Cet artiste est celui qui crée les effets visuels mais aussi les textures des personnages, objets et décors. Il est, en plus de cela, responsable de la modélisation de chaque élément visuel apparaissant à l’écran.

Parmi ses autres compétences : le graphiste peut également être monteur vidéo, réaliser les cinématiques et bandes annonces du jeu, prendre en charge les effets de lumière. Son rôle est somme toute très important. Le graphiste peut aussi occuper des activités complémentaires.


Le rôle de l’ingénieur soningenieur son

Comme son nom l’indique, c’est celui qui définit l’univers sonore. Il crée les différents effets et musiques et tentent de les calibrer équitablement afin qu’ils s’harmonisent un maximum avec les images diffusées à l’écran. Il définit également les voix des personnages et entreprend leur sélection.

Parmi ses autres compétences : le musicien peut également être testeur de son et éditer les pistes audio afin de neutraliser tout bruit parasite. Il peut aussi être amené à enregistrer des sons en studio.


Ce que vous devez surtout retenir, c’est que créer un jeu vidéo, c’est une histoire de passion. Cela requiert beaucoup de temps et d’investissement. Vous espérez faire aussi bien qu’Uncharted 4 ? C’est peine perdue, une centaine d’individus expérimentés a travaillé sur ce projet. Par contre, vous pouvez tout à fait réaliser un jeu du niveau de Wander, qui fut il est vrai un flop monumental, mais qui vit le jour grâce à seulement trois personnes dans un tout petit salon situé à Melbourne, en Australie. Sachez d’ailleurs que d’excellents jeux vidéo comme Minecraft ou encore The Binding of Isaac ont été conçus par une poignée de passionnés, ce qui rend tout de suite très admiratif.

Créer un jeu vidéo : peut-on vraiment y arriver ?

Je connais dans mon entourage des gens qui y sont parvenus. Cela est possible, mais encore faut-il avoir une motivation suffisante, et surtout beaucoup de patience. Il faut également avoir une bonne base sur laquelle s’appuyer, comme cet article par exemple. La clé du succès est de ne pas trop éparpiller son énergie, de prendre le temps de se poser, de bâtir son projet de manière méthodique. Aussi est-il indispensable de calibrer ses idées et de faire une étude de faisabilité. Dans cette étude, vous résumerez brièvement ce que vous pensez avoir le pouvoir de faire, et ce que vous ne pouvez tout simplement pas faire. Cette étude, c’est une façon d’être honnête envers soi-même.

Créer un jeu vidéo tout seul

Cela est laborieux mais pas impossible pour autant. Tant que vous êtes organisé et que vous savez comment planifier votre projet, vous pouvez aller jusqu’au bout. Mais il se peut que vous deviez revoir vos ambitions à la baisse. Vous souhaitez concevoir un MMORPG comme World of Warcraft ? Trop compliqué, trop ambitieux, trop chronophage ! Seul, il est préférable que vous conceviez un jeu simple. D’ailleurs, la meilleure façon d’y parvenir, c’est de d’ores-et-déjà vous entraîner à réaliser de petits jeux, des jeux « test ». Cela vous mettra face à une certaine difficulté, difficulté que vous devrez tôt ou tard appréhender pour mener votre projet à bien.

Tout-seul-on-va-plus-vite-ensemble-on-va-plus-loin

Si vous débutez dans la programmation, commencez donc par des jeux vidéo inspirés de jeux de société. La Bataille Navale, Puissance 4, Mastermind sont de bons exemples pour commencer. Cela vous apprendra les rudiments du langage informatique, discipline que vous explorerez davantage à force de peaufiner votre jeu en y rajoutant progressivement une interface graphique, des effets en 3D, des éléments de gameplay, un système de score etc. Soyez certain qu’avec des idées originales, on peut véritablement créer un jeu convaincant et synonyme de qualité.

Créer un jeu vidéo en équipe

Quand on travaille en équipe, il y a irrémédiablement des conflits à gérer. Cela demande donc plus de préparation. Dans tous les cas, il faudra un chef de projet, une personne qui prendra les décisions au nom de tous mais il faut savoir que lorsqu’on développe un jeu durant son temps libre, cela peut vite devenir compliqué, décourageant et difficile. Coopération et communication seront d’ailleurs deux choses cruciales car les motivations de chacun peuvent être différentes. Il vous faudra probablement avoir recours à des outils pour remobiliser vos troupes et les motiver !

Quelle option choisir pour créer son jeu ?

Créer un jeu vidéo grâce au modding
Sur des jeux comme GTA V, les mods sont de plus en plus nombreux.

Il existe quatre options majeures pour créer votre jeu vidéo. Certaines demandent de véritables compétences en programmation, d’autres très peu. N’étant pas spécialiste du sujet, je ne vous les présenterai que brièvement et mettrai l’accent sur celles qui sont les plus intéressantes à mon goût.


Le modding

Qui n’a jamais entendu parler du modding ? Ce terme, qui fait référence au processus de modification d’un jeu, est très courant chez les PCistes. Certains développeurs offrent des outils pour créer ou modifier le contenu d’un jeu, l’objectif étant d’offrir une expérience plus complète à l’utilisateur.

Les éditeurs de jeux

Skyrim, Starcraft, ces jeux-là sont tous assortis avec un éditeur. Très complet, il permet de concevoir des cartes inédites et même de créer de toutes nouvelles règles. Pour tirer profit de ces outils, les développeurs mettent à la disposition des programmeurs en herbe tout un tas de documents afin de les aider à donner vie à leurs idées. L’avantage des éditeurs de jeux est qu’ils demandent très peu de connaissances techniques : le but est de permettre aux joueurs de créer des composants annexes au jeu de base de manière ludique. Les éditeurs de jeux sont parfaits pour les game designers désireux de tester de nouveaux concepts et assets. De plus, les éditeurs de jeux sont des programmes puissants qui offrent une véritable liberté de création.

La modification des fichiers du jeu

Parce que chaque jeu n’est pas toujours accompagné d’un éditeur, il faudra modifier les fichiers source du jeu manuellement. Des logiciels spécialisés vous assistent toutefois durant cette phase laborieuse. Si vous aimez farfouiller, si vous êtes curieux d’apprendre et déterminé, alors cette solution peut s’avérer très intéressante.


Les game makers

Les game makers sont des logiciels qui vous assistent durant la création d’un type de jeu spécifique. Il y a des game makers conçus pour pratiquement tous les genres de jeux. Par exemple, RPG Maker permet d’élaborer des RPG, MUGEN sert à créer des jeux de combat, Adventure Game Studio est idéal pour mettre au point un jeu d’aventure. Chacun de ces logiciels offre des outils adaptés et en plus de cela, ils ne requièrent pas de connaissance approfondie en matière de programmation. En effet, les game makers se contentent de réutiliser un langage de scripting très abordable dans le but de donner vie à un large panel d’actions. Par ailleurs, pour créer le jeu, il suffit simplement de cliquer sur des boutons qui activent une commande et de configurer certaines propriétés basiques.


Les moteurs de jeux

Des entreprises sont spécialisées dans la conception de moteurs de jeux. Ces outils complets permettent de mettre en production n’importe quel jeu. Ainsi, Epic Games a mis au point Unreal Engine 4 tandis que Unity Technologies est connu pour son fameux moteur Unity 3D. On peut également cité un troisième moteur de jeux très populaire : CryENGINE, fabriqué par Crytek. L’avantage des moteurs de jeux est qu’ils vous offrent des produits clé en main : moteur graphique, moteur physique, fonctionnalités pour lancer un jeu en ligne tout à fait fonctionnel, tout y est. Les rares moments où la programmation intervient finalement, c’est quand vous devez vous occuper du gameplay, en implémentant les différents comportements requis. Grâce aux éditeurs de code des moteurs de jeux, vous pourrez créer tout un tas d’interactions et distribuer votre production sur toutes les plateformes connues : PC, consoles, smartphones et même sur internet. Vous noterez que les moteurs de jeux sont des logiciels professionnels qui sont tout à fait accessibles aux amateurs. Ils sont donc non seulement puissants, mais aussi abordables. C’est à mon avis le meilleur compromis pour créer un jeu vidéo.


La programmation

La dernière option qui s’offre à vous n’est autre que la programmation. C’est une méthode réservée aux assoiffés de connaissance, ceux qui veulent apprendre à faire un jeu vidéo à l’ancienne. Si vous voulez vous lancer dans la programmation, il faudra avant tout chose choisir un langage. Le C+ est de loin le langage le plus utilisé dans le monde du jeu vidéo mais on trouve aussi le Java, qui est idéal si vous souhaitez sortir votre jeu sur Android. Le C# est quant à lui limité aux plateformes Microsoft et le Python, langage de script très simple bien que performant, ne vous donnera aucun mal car facile à maîtriser. Si la programmation est votre choix définitif, vous devrez également penser à :

  • Déterminer une bibliothèque (où vous stockerez toutes les fonctions du jeu), les plus connues étant DirectX, OpenGL, SDL, Ogre, Havok etc.
  • Choisir un serveur si vous comptez lancer votre jeu sur le web. Les hébergements sont payants et les espaces de stockage et bandes passantes varient selon le prix que vous mettez.
  • Choisir un langage de programmation adapté à une utilisation en réseau : les langages HTML, Java et Flash sont de loin les plus réputés dans ce domaine.
  • Utiliser des outils qui vous aideront à créer plus facilement votre jeu. Ici, je parle par exemple d’un éditeur de code, d’un logiciel de modélisation ou de création de diagrammes, d’un logiciel de contrôle des versions, d’un bugtracker voire même d’un programme de gestion de projet.

Comment assurer la réussite de son jeu ?

Logiciel Auxy Beat Studio pour concevoir sa musique de jeu vidéo
Auxy Beat Studio, c’est la référence pour créer sa musique de jeu vidéo !

Au lieu de vous mentir en vous disant que votre jeu sera une réussite totale, je vais plutôt vous donner des conseils pour ne pas vous louper à coup sûr, ce qui est je pense déjà pas mal. Il faut être capable de réfléchir en amont et surtout songer à pérenniser votre projet. Vous devez imaginer ce que sera votre jeu dans un avenir lointain, et pour ce faire, il faut respecter certaines règles.

Choisir la plateforme pour son jeu

S’il est dorénavant courant de développer des applications et plateformes pour PC – l’écriture du code et sa compilation se réalisant de toute façon sur ce type de terminal –, plusieurs créateurs débutants font le choix de se lancer dans la création d’un jeu disponible sur consoles ou smartphones. En réalité, plus vous ciblerez la plateforme, plus la difficulté sera grande en termes de programmation, cela étant essentiellement dû à des contraintes matérielles. Essayez-donc, si possible, d’utiliser un moteur permettant l’exportation de votre jeu vers la ou les plateformes choisies. Vous noterez que si vous souhaitez lancer votre jeu sur PS4 ou Xbox One, vous devrez également vous faire connaître du constructeur. Sans son autorisation, vous ne pourrez pas exporter votre jeu sur son terminal.

Comprendre les licences de vos outils

Dans tous les aspects de la création du jeu, vous devrez vous conformer à la loi. Vous devrez non seulement obtenir l’accord du constructeur mais aussi respecter les licences de chaque bibliothèque, moteur ou logiciel que vous utiliserez car ces derniers sont certainement soumis à des droits d’auteur. Par exemple, Unreal Engine et Unity 3D vous permettent de réaliser un jeu vidéo gratuitement. Par contre, si vous souhaitez le commercialiser, vous n’aurez d’autre choix que de payer l’éditeur pour poursuivre l’aventure. Soyez rassuré néanmoins, car on trouve vraiment de tout en ce qui concerne les licences. Mais dans tous les cas, soyez certain de bien lire les documents que vous avez sous les yeux et ne jouez pas trop avec la loi si vous souhaitez distribuer votre création. Voilà, ce dossier mensuel touche déjà à sa fin. Comme d’habitude, on termine avec une vidéo sympathique qui résume le tout. Et n’oubliez pas : créer un jeu vidéo est un projet magnifique, alors donnez-vous les moyens d’y arriver !

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17 réponses

  1. Très intéressant cet article et original ! C’est vrai que l’on s’intéresse rarement aux dessous du jeu vidéo alors que c’est vraiment passionnant d’en découvrir les coulisses !

  2. « le graphiste peut également être monteur vidéo, réaliser les cinématiques et bandes annonces du jeu, prendre en charge les effets de lumière. »

    Autant je trouve l’article untéressant et bien ecrit, autant je me doit d »apporter quelques remarques à ce sujet, étant du métier.
    Un graphiste, un illustrateur, un concept artist, un animateur, un FX artist, un UI artist, un modeleur 3D, un sculpteur, un rigger, un skinner, un texture artist, un shader artist sans compter le motion designer sont des personnes aux métiers très différents et spécifiques. Certes, on sait un peu tout faire (et encore, pas tout le monde), mais on a nos spécialités.
    Il faut bien prendre en compte cela, car si vous cherchez un gars capable de tout faire, vous le payerez bien au dela des 5000 euros par mois (si vous le trouvez, parcequ’a mon avis il touche dix fois plus aux etats unis vu la rareté du profil) ou vous vous ferez gentillement insulter sur les forums si vous voulez un type de profil qui n’existe pas en benevole.

    Je préfère mettre ce commentaire pour vous éviter de futurs ennuis. Nous ne sommes pas des magiciens et on se donne deja a fond. On se bat pour empecher ce genre de poncifs selon lesquels les ordinateurs font tout en deux clics. Respectez nous s’il vous plait.

    Je ne critique pas l’article et ce n’est pas votre faute. Tout le monde relai ce genre d’innepties. Les outsourcing artist n’existeraient pas si on etaient aussi geniaux 😉

    Merci de m’avoir lu et desolé d’être le relou de service 🙂

    1. Bonjour Human, il n’y a aucun problème, vous n’êtes pas le relou de service, bien au contraire, je vous remercie pour votre contribution et tout le monde a le droit d’exprimer ses opinions d’ailleurs.

      Il est vrai que j’ai été très sommaire dans cet article. J’ai pris la décision de ne pas trop entrer dans les détails car il y avait bien trop à dire ; je trouve l’article actuel suffisamment indigeste comme cela. De plus, il s’adresse plutôt aux débutants limités en termes de ressources et qui souhaitent créer un jeu vidéo seul ou par le biais d’une toute petite équipe (sans passer par aucun intermédiaire ou service tiers). La problématique soulevée dans l’article est de savoir comment optimiser son temps et ses efforts pour venir à bout d’une tâche aussi laborieuse que celle consistant à créer un jeu vidéo. Le sujet traité est donc l’organisation qu’il faut déployer pour mener son projet à bien.

      Je peux comprendre votre agacement mais pour le coup, présenter chaque corps de métier de manière distincte est , à mon avis, un petit peu hors sujet.

  3. Merci, bon article général à mon avis.
    Et effectivement, chaque rôle pourrait donner lieu à un article voire plusieurs.

    A titre d’informations, et par rapport à ces trois paragraphes, « La programmation » / « Choisir la plateforme pour son jeu « / « Comprendre les licences de vos outils », il existe le langage de programmation Haxe, qui dispose d’outils pour générer un fichier exécutable de jeu pour différentes plateformes. Ce langage et ces outils sont Open Source.
    Il est nécessaire de mettre les mains dans le cambouis et de s’initier à la programmation 🙂

  4. Peut-être qu’une simple mention qu’il s’agit d’une approche très simplifiée des métiers et que c’est bien plus complexe dans les grands studios. En gros gras qui clignote au cas-où.

    Il ne faut cependant pas oublier qu’un bon jeu ne sera pas nécessairement un jeu vendu et vice-versa.
    La réussite dépend aussi très fortement de la capacité du/des créateurs à communiquer autour de leur projet, et je pense qu’il s’agit de la chose oubliée le plus souvent de tous. Il faut vendre et savoir vendre son produit pour maximiser ses chances.

    L’article était très intéressant en tout cas, merci 🙂

    1. Exactement ! Comme dans toute pratique, il faut savoir se vendre et faire connaître son produit au plus grand nombre ! Là aussi nous faisons mention d’un métier bien particulier : celui de publicitaire ! Cela fera peut-être l’objet d’un autre dossier dans l’avenir. Merci pour votre commentaire en tout cas !

      1. Ca pourrait être un dossier très intéressant (et dont pas mal de monde pourrait bénéficier).

        Perso je suis investi auprès d’une petite équipe de devs américains qui ont fait pas mal de conférences et textes sur des sujets comme ça (comment fonder son studio, pourquoi l’indiepocalypse est probablement un fantasme…) . Si tu n’as pas peur de l’anglais, je peux t’envoyer des liens ^^

  5. Article passionnant, même si je pense ne jamais me lancer dans l’aventure. C’est vrai que la création d’un jeu seul semble assez improbable, même si c’est un exercice régulièrement proposé en école.

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