Que devrait-on attendre d’un journaliste en jeux vidéo ?  

JSUG.com s'efforce de vous proposer du contenu original et sans langue de bois. Sommes-nous donc des journalistes JV ?

C’est un sujet à propos duquel j’avais envie de rédiger un article depuis pas mal de temps. Sur Je suis un gameur.com, on vous parle souvent de notre fonctionnement ; des articles sous forme de bilan paraissent chaque année pour partager avec vous nos réussites et nos défis. Mais aujourd’hui, je voudrais approcher notre manière de travailler sous une perspective un peu plus exhaustive et vous amenez à vous posez la question de ce que l’on attend des journalistes en jeux vidéo.

industrie vidéoludique
Le journaliste en jeu vidéo ne se résume pas à quelqu’un qui passe son temps à jouer !

Journaliste en jeux vidéo : un métier mal considéré par la communauté 

Il suffit d’une petite recherche sur Google pour se rendre compte que le métier de journaliste en jeux vidéo est assez mal considéré, notamment par son propre public, qui remet en cause les compétences des professionnels assez rapidement. Par exemple, sur le forum de JVC, on trouve directement un sujet traitant de la légitimité des journalistes JV et dans lequel les utilisateurs affirment que l’on ne devrait même pas parler de journalisme. Les invitations à des séances presse sont vues comme des pots-de-vin, les rédacteurs ne suivent pas assez les évolutions de certains jeux, ou encore, se voient critiqués parce qu’ils ne finissent pas certains titres avant d’en publier un test.

presse papier jeux vidéo
La presse JV papier est en difficulté depuis pas mal de temps…

La réalité d’une rédaction est souvent étrangère aux lecteurs, et son fonctionnement, mal compris. Le monde du journalisme, en particulier en ligne, est marqué par la course à l’info. L’idée est de publier le plus vite possible avant un maximum de concurrents. La durée de vie de certains jeux atteignant plusieurs centaines d’heures, il arrive que certains professionnels n’aient pas le temps de terminer le jeu, mais se voient tout de même obligés de publier leur article afin de tenir les délais. Généralement, la date de lancement d’un jeu est cruciale pour son succès, ce qui explique que les studios et les éditeurs souhaitent que les tests paraissent aussi tôt que possible.  

Journalistes en jeu vidéo
Journalisme en jeux vidéo : une lutte contre le temps permanente.

De manière générale, le public de la presse JV peut s’avérer caustique, voire toxique. Il suffit de se pencher sur l’affaire Dean Takahashi pour le comprendre. Nous sommes en 2017, Dean Takahashi est un journaliste spécialisé en jeu vidéo chez Venturebeat, et une vidéo à but humoristique est publiée sur ce même site. Elle est intitulée : « 26 minutes de honte pour Dean Takahashi ». On y voit Dean Takahashi en train de jouer à Cuphead de manière pour le moins cahoteuse. Il ne parvient pas à passer le tutoriel du jeu. 

Il ne faudra pas longtemps pour que les joueurs remettent en question ses compétences et sa légitimité. Ian Miles Cheong, un autre journaliste américain, publiera un thread Twitter, dans lequel il se fera juge et bourreau de Dean Takashi. Il y remet en cause la légitimité des journalistes, allant jusqu’à sous-entendre que les walking-sims ne sont pas vraiment des jeux vidéo, et que c’est pour cela qu’ils ont du succès auprès des rédactions JV. Il suffit pourtant d’aller lire les articles de Coline pour être convaincu qu’il s’agit bien de jeux vidéo !

Comment les rédacteurs JV se considèrent-ils ?  

Lorsque l’on se renseigne sur le métier de journaliste en jeux vidéo, on parle de métier de passionnés, de presse spécialisée et de débouchés limités. De manière générale, c’est un métier précaire. On y débute souvent comme pigiste (payé au lance-pierre), pour ensuite espérer avoir un poste en interne. Mais quelle est la vision du métier auprès des professionnels ?  

Journalistes en jeu vidéo
Dean Takahashi a subi beaucoup de harcèlement en ligne…

À la base, le terme « journaliste » était fortement déprécié par les professionnels du milieu du jeu vidéo, ce qui s’explique partiellement par le statut des jeux vidéo, longtemps considérés comme une activité pour enfants. La presse JV était vue comme une activité de seconde zone. En outre, il y avait un réel enjeu à ne pas se revendiquer journaliste. Dans un entretien conduit par Boris Krywicki, Ivan Gaudé, ancien rédacteur chez Joystick, a confié qu’il était préférable de prendre ses distances par rapport aux journalistes, parce que « c’étaient ceux qui racontaient n’importe quoi sur les jeux vidéo. »

Journalistes en jeu vidéo
Boris Krywicki a écrit une thèse passionnante sur la presse JV !

Sur JSUG.com, nous revendiquons une posture professionnelle qui se rapproche du journalisme semi-professionnel, une position qui nous laisse énormément de liberté du point de vue du choix des sujets. Du coup, on peut autant vous proposer des articles fouillés sur la localisation vidéoludique que des articles sur la représentation du gazon dans les jeux vidéo. 

Une presse non dénuée de scandales 

Dans le domaine de la presse vidéoludique, les scandales se sont succédés avec un sujet particulier : l’indépendance des journalistes vis-à-vis des gros studios, éditeurs et marques. En 2012, c’est l’affaire « DoritosGate » qui a secoué la toile. Geoff Keighley, journaliste canadien, fera une interview entouré de Mountain Dew, d’une pub pour Halo 4 et de paquets de Doritos. Internet ne mettra pas longtemps à s’enflammer. Les placements de produits sont-ils compatibles avec une posture journalistique critique ? Beaucoup semblent être contre.  

Journalistes en jeu vidéo
Le DoritosGate a enflammé la toile.

Mais… Pourquoi les joueurs sont-ils si méfiants ? Le fonctionnement de la presse vidéoludique est assez singulier. En effet, et c’est aussi le cas de JSUG.com, les journalistes sont dépendants des gros studios et éditeurs, étant donné que, pour que l’on puisse proposer des tests de jeux, il faut que l’on nous fasse parvenir des clés. Les éditeurs et studios ne le font pas par bonté d’âme, mais surtout parce que cela apporte beaucoup de visibilité à leurs titres. De plus, les modèles économiques des sites JV reposant principalement sur les publicités, il n’était pas rare que certains éditeurs (comme Sony) blacklistent certains sites web et se retirent des accords publicitaires à la suite d’un test négatif. Le rapport de force ne penche pas du côté des journalistes.

Ce rapport de force asymétrique se confirme encore davantage avec l’avènement du streaming. De fait, aujourd’hui, beaucoup de jeux font le buzz grâce à des streameurs connus. Pour les studios et éditeurs, il est parfois plus intéressant de bichonner quelques pros du streaming plutôt que des journalistes du jeu vidéo. 

Cette purge, mal notée, a coûté son emploi à un journaliste…

D’ailleurs, il est déjà arrivé que certaines personnes perdent leur emploi en raison d’une critique parue au mauvais moment. Jeff Gerstmann, rédacteur-en-chef chez Gamespot à l’époque, a perdu son emploi à la suite d’une mauvaise critique de Kane & Lynch: Dead Men. Eidos aurait menacé Gamespot de se retirer d’un gros contrat publicitaire, et c’est Jeff Gerstmann qui a écopé de la sentence. 

Chez JSUG, vous l’avez déjà remarqué, on n’a pas notre langue dans notre poche. Pour la petite histoire, dans le test de La Terre du Milieu : L’Ombre de la Guerre, je me suis légèrement agacé de la présence de loot boxes dans un jeu payant à l’acquisition et me suis plaint du recyclage des animations alors que Warner Bros est une usine à bifton (même délire chez The Pokémon Company). La légende raconte que Warner Bros n’avait, à l’époque, pas beaucoup apprécié…

Qu’est-ce qu’on attend d’un journaliste en jeux vidéo ?

Pour moi, le journaliste spécialisé en JV ne doit pas forcément être un bon joueur. Il faut savoir faire la différence entre être un bon gameur, être un érudit en jeux vidéo et avoir le recul critique nécessaire sur l’industrie vidéoludique. Je m’explique. Le monde du jeu vidéo est, selon moi, gangréné par le capitalisme et son idéologie. Ainsi, les gamers semblent être en constante compétition (ici, je mets bien gamers au masculin, tout simplement parce qu’ils sont les champions du concours de teub) et semblent faire en permanence la course à « qui c’est qui joue le mieux », « qui c’est qui connait le plus de jeux vidéo » et « qui c’est qui est le plus légitime pour donner son avis ». Ces réflexions reposent la plupart du temps sur le skill en jeu vidéo, plutôt que sur des connaissances encyclopédiques.  

Journaliste en jeu vidéo
Boris a écrit ce livre, un ouvrage passionnant sur la presse JV !

Lors de la pratique du journalisme en jeu vidéo, plutôt que le skill, c’est bien davantage les connaissances générales et spécifiques des professionnels qui conditionnent leurs qualités de journaliste. Ici, c’est l’érudition qui prime, et c’est d’ailleurs ce point qui a été mis en lumière par les confrères de Dean Takahashi lorsqu’ils le défendaient contre les critiques acerbes de joueurs vénères. Plus on dispose de connaissances et de références, plus on peut proposer d’articles fouillés, c’est-à-dire enrichis d’anecdotes et de points de comparaison.  

Cependant, être un érudit en jeu vidéo n’est pas synonyme de recul critique. On peut très bien engranger une grande quantité de connaissances sans prendre de recul, sans véritablement en digérer la substance. C’est souvent ce qui arrive dans les métiers techniques : les développeurs et développeuses qui suivent des cursus en création de jeux vidéo ont rarement des cours à orientation culturelle. On leur propose des cours techniques, on leur transmet des stratégies de game design, mais il est rare qu’on les amène à réfléchir aux pratiques. De fait, l’industrie vidéoludique est marquée par une réalité très économique : développer des jeux vidéo, c’est un investissement qu’il s’agit de rentabiliser.  

Sur JSUG.com, on essaie de vous fournir des dossiers aussi fouillés que possible !

Pour moi, c’est là que se situe le vrai rôle du journaliste en jeu vidéo. Il s’agit d’informer, mais également d’amener les lecteurs et lectrices à remettre en question les pratiques de l’industrie, à l’image de Jason Schreier, à qui l’on doit les nombreuses enquêtes poussées dans les studios de développement. Il a notamment écrit un livre sur la culture du crunch et mis au jour de nombreuses pratiques problématiques.  

Dans les médias généralistes, le journalisme en jeu vidéo n’est pas particulièrement bien valorisé, au contraire : la communauté des joueurs et joueuses ne s’intéresserait pas à des sujets de fond, ne voudrait pas de tests critiques ou de dossiers fouillés, le nerf de la guerre serait plutôt la course aux news et aux tests rapides. Sur JSUG, on a choisi de prendre le contrepied de cette manière de faire et de penser. Le cœur de notre pratique, ce n’est pas les informations que l’on vous transmet, mais plutôt la perspective que l’on choisit de vous partager. 

Rédiger chez JSUG.com, c’est comment ?  

Peut-être que pour répondre à la question posée dans ce dossier, le plus simple serait de demander directement aux journalistes de JSUG.com ce qu’ils en pensent…


Eric : « Il faut parfois prendre position »

« J’ai fondé Je suis un gameur.com car à l’époque, en raison d’un métier qui ne laissait guère de place à la créativité, j’avais besoin de me trouver un défouloir. En outre, j’avais terriblement de mal à m’identifier dans la presse vidéoludique professionnelle, dont les sites sont très aseptisés et les articles semblent dictés par des communiqués de presse à peine remaniés. En plus de vouloir lancer un média engagé, j’ai souhaité proposer une alternative aux sites historiques que nous connaissons tous.

Selon moi, à notre époque actuelle, les entreprises du jeu vidéo redoublent d’inventivité pour amadouer le porte-monnaie des joueurs et accaparer leur temps. En raison des pratiques plutôt douteuses qui se sont emparées de l’industrie vidéoludique, il m’a toujours semblé nécessaire qu’un média tel que le nôtre soit mis en lumière.

Sur JSUG.com, si notre mission principale est d’informer, nous prenons parfois position ou contestons certaines vérités qui nous semblent problématiques, voire profondément dérangeantes. Nos revendications sont certainement subjectives, mais l’objectivité (à ne pas confondre avec la déontologie journalistique) n’est probablement qu’une chimère, ou alors celle-ci est très relative : le moindre choix de vocabulaire ne trahit-il pas une opinion, une pensée ? »


Coline Métrailler, journaliste pour Je suis un gameur.comColine  : « Un exercice à réinventer sans cesse »

« J’ai rejoint JSUG.com début 2019 pour m’occuper des jeux indépendants. C’est la première fois que je rédigeais des tests de jeux vidéo et je tenais à faire ça sérieusement, pour faire honneur à cette équipe de choc et également pour mettre en valeur des jeux qui manquent souvent de visibilité.

J’ai donc pris cette mission vraiment à cœur, et j’ai la chance d’avoir été encadrée par des collègues qui laissent une grande liberté rédactionnelle tout en relisant chaque article avec soin. J’apprends un tas de choses sur le fonctionnement d’un web-magazine, je découvre des pépites, j’essaie de leur faire un joli coup de pub, c’est une activité que j’adore !

Écrire sur les jeux vidéo est un exercice à réinventer sans cesse, pour ne pas tomber dans une routine et pondre des tests qui se ressemblent tous. Je suis très fière de ce travail, des coéquipiers qui sont devenus des amis, et de la manière dont on collabore depuis toutes ces années ! »


Pierre-Yves : « Une magnifique vitrine d’expression »

« Personnellement, le jour où j’ai commencé à rédiger pour JSUG est le jour où j’ai senti que je pouvais m’épanouir en tant que rédacteur. J’ai rejoint l’équipe en 2017, cela fait plus de 5 ans ! Vous aurez d’ailleurs probablement vu passer sur nos réseaux sociaux que j’ai dépassé la centaine d’articles, et je n’en regrette aucun. Je peux choisir librement mes sujets, mon ton, mon style, et ce, sans jamais être bridé.

Mes collègues et amis de JSUG comptent énormément pour moi, le site est un projet que je considère comme presque familial. D’ailleurs, j’ai pu progressivement m’y investir davantage pour en arriver à être rédacteur-en-chef adjoint. Faire partie de l’équipe de JSUG est définitoire en ce qui concerne mon identité. Notre site est une magnifique vitrine d’expression.

Mais JSUG, c’est aussi un lectorat bienveillant et plutôt participatif. On n’a peut-être pas 25 commentaires sous chaque article, mais les quelques messages que l’on reçoit sont ceux qui comptent. »


Léanna Michel (journaliste jeux vidéo pour JSUG)Léanna : « Sortir des sentiers battus de l’actualité »

« Étant chez JSUG depuis février 2022, je suis plutôt une noob dans le domaine journalistique comparée à Coline, Pierre-Yves et Eric. Néanmoins, je peux tout de même vous écrire un petit retour sur ces quelques mois.  

Plusieurs éléments rendent mon expérience sur le site très agréable : l’argent, les jeux gratuits, le pouvoir de démonter des studios mwhahaha, la petite équipe super accueillante et bienveillante, la liberté et la confiance que nous nous accordons dans nos rédactions, et nos super lectrices et lecteurs passionnés !  De plus, un autre point génial, c’est d’apprendre de nouveaux éléments chaque mois. JSUG est de ce point de vue un super vivier pour acquérir de nouvelles compétences et savoirs. Tous ces points me confirment chaque jour que rejoindre l’équipe était un bon choix.  

J’aime également beaucoup la manière dont nous fonctionnons sur le site : un rythme de publication certes plus lent comparé à d’autres médias, mais avec des articles plus longs, très travaillés, et des sujets qui n’ont pas peur de sortir des sentiers battus de l’actualité. Nous avons vraiment à cœur de proposer un contenu de qualité. Le tout en trouvant un équilibre entre les sorties récentes, les jeux moins connus ou plus anciens que nous souhaitons vous faire (re)découvrir, ou encore des articles plus réflexifs tels que celui-ci !  

De mon côté, j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice en vous proposant du contenu sur des jeux mobiles. Ce qui me plaît avec cette catégorie, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’acheter des machines coûteuses ou de dépenser 60 euros pour un jeu. Pratiquement tout le monde possède un téléphone portable de nos jours, et nous pouvons trouver beaucoup de jeux gratuits assez qualitatifs. Cette catégorie est donc, selon moi, l’une des plus accessibles du contenu vidéoludique. Et c’est ce qui me plaît ! J’essaie donc de vous dénicher des petites pépites sympas sur lesquelles vous pourrez vous amuser sans vous ruiner. »

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6 Responses

  1. C’est aussi comme ça que j’entends ce site et tout votre travail à tous. Le jeu vidéo peut être porteur de développement culturel et d’entraînement cérébral comme l’inverse et avoir de bons journalistes pour en avoir la bonne analyse est précieux. Bravo à tous et merci 🙏

    Bisouxxx de MiJo

  2. A l’heure d’aujourd’hui, je pense qu’être journaliste de jeux vidéo est plus difficile qu’avant. Avant le jeu sortait point à la ligne(il était fini), ce n’est plus le cas maintenant, un jeu sort, souvent n’est pas terminé et à besoin de correctifs et cie et peut s’améliorer, et en plus les dlc. Il faut faire pratiquement deux tests pour un jeu sans compter pour chaque dlc. De ce que je lis parfois sur les sites de jeux, c’est que les joueurs ne sont pas d’accord avec les testeurs et ça c’est étrange, parce que pour certains jeux les joueurs ont raison, parfois certains jeux sont sous côtés.

    Faire son avis sur un jeu vidéo , il faut le faire seul, j’ai toujours fait comme ça, tu prends les quelques infos que tu lis mais sans plus, une vidéo d’un jeu en tenant compte de plusieurs facteurs auxquelles tu dois te méfier. J’avais critiqué P-Y sur un jeu de motocross , comme moi j’y joue, je sais tout de suite qu’il ne connaissait pas son sujet et Eric c’est pareil pour les jeux de voiture, on voit de suite que vous ne maitrisez pas le sujet pour cause vous n’y jouez pas beaucoup. J’estime que seul quelqu’un qui joue tout le temps , peut être un journaliste pro, parce qu’il a les références, en général connait un gros morceau de l’histoire des jeux vidéo et au minimum doit avoit fin de la 50ène voir 60 ans.(ou être Père Fouras)

    Le métier professionnellement est plus dur maintenant, trop de jeux sortent, sans trop de temps mort alors qu’avant tu avais décembre-janvier et surtout juillet et aôut c’était au ralenti , maintenant il y a plus de sortie durant ces mois là.

    Moi j’aurais pas le temps d’être journaliste, pour cause, je joue, je joue et je joue à tout plein de jeux que j’aime, une info The wild at heart, c’est vraiment pas mal du tout…. ne dites rien à Coline ^^ si elle savait comme il est chouette ce jeu mdr ^^

  3. Très content que vous ayez choisi ce thème pour en faire un dossier ! Je suis en adéquation avec tout ce qui a été dit, pour moi un journaliste JV doit jouer certes, mais aussi posséder un bagage culturel solide.

    Une autre chose qui est fondamentale pour exercer le métier de journaliste, c’est peut-être con, mais c’est qu’il faut savoir écrire (je dirais même donner envie de lire), être un bon communiquant.

    Mais une difficulté vient en rajouter une couche quand il s’agit de journaliste JV : celle de transmettre la passion du jeu vidéo. Chez JSUG vous cochez toutes les cases selon moi.

    Votre force c’est la typologie de vos articles (vos chroniques sont toutes qualitatives et montrent que vous jouez la carte de la diversité à fond). Et vos dossiers de fond sont excellents et pour moi inégalés. C’est simple, vous arrivez à rendre intéressants des sujets qui le sont pas forcément (pour moi en tout cas). Je suis heureux d’avoir découvert JSUG et de faire partie de cette belle communauté.

    Et puis je sais qu’en venant ici j’aurais un avis honnête sur les jeux faisant l’objet de tests.

    1. Hey Bruno !

      Un grand grand merci pour ton commentaire 🙂

      Je suis content de voir que l’orientation que nous avons choisie vous plait. On va remettre les bouchées double pour vous proposer encore plus de sujets farfelus alors 😀

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