Mes chers ouistitis, les jeux vidéo font depuis toujours partie de ma vie. Mais depuis que j’ai décidé d’arrêter d’exploiter les animaux d’une quelconque manière que ce soit, je me demande si le jeu vidéo peut encore avoir une place dans mon quotidien. Je m’explique : je suis végane depuis deux mois, ce qui signifie que je ne mange plus de viande, ni même d’oeufs. En fait, j’ai exclu de mon alimentation et de mon mode de consommation tout produit issu des animaux. Ainsi, je ne bois plus de lait, car celui-ci est produit naturellement (ou pas) par des vaches. Je ne porte ni cuir, ni soie, car il s’agit également de matières naturelles produites par des animaux. Je fais aussi très attention au maquillage que j’utilise : en plus d’être bourrés d’alcool et de produits pétrochimiques responsables de cancers en tous genres, mascaras, rouges à lèvres et eye-liners sont testés sur des animaux avant d’être commercialisés…
Sachez que c’est la toute première fois que je m’attaque à un dossier mensuel. Je suis fascinée par la facilité qu’a Eric de vous parler de sujets aussi pointus. Pour ma part, je ne suis pas très à l’aise avec ces gros articles super riches en informations. C’est un exercice complexe. Et je ne veux vraiment pas faire fausse route. En aucun cas je ne veux que vous vous sentiez jugés ! L’homme est par nature omnivore, et le choix du véganisme ne regarde que moi. Dans cette analyse, je vais simplement tenter de vous montrer en quoi jeux vidéo et véganisme pourraient être incompatibles. Soyez ouverts, et indulgents !
Quel rapport entre les jeux vidéo et le véganisme ?
Le véganisme, c’est le refus de l’exploitation des animaux, c’est faire preuve d’empathie à leur égard, c’est mettre ses intérêts personnels de côté pour le bien-être des autres espèces. Car l’être humain n’est pas seul sur terre. Traditionnellement, les vegans ne mangent pas de viande, ne portent pas de vêtements d’origine animale, n’utilisent pas de produits cosmétiques testés sur les animaux et se refusent de pratiquer ou d’assister à des loisirs impliquant des animaux (cirques, zoos, aquariums etc.). Mais il faut savoir que le véganisme n’est pas défini uniquement sur la base de critères moraux. Par exemple, j’ai adopté ce mode de vie par engagement écologique mais aussi pour des raisons de santé.
Quel rapport avec l’industrie du jeu vidéo ? Eh bien, dans 99 % des cas, les jeux vidéo sont remplis de clichés manifestes et, par défaut ou par insouciance, font l’apologie de doctrines ancestrales : il faut tuer pour survivre, chasser pour se nourrir. L’acte barbare, la consommation de viande, sont depuis la nuit des temps une habitude humaine, une habitude qui a d’ailleurs façonné l’individu moderne. Or, cela pose un sérieux problème sur le plan éthique. Qui plus est, tandis que le point de non-retour climatique a été atteint en octobre 2016 dans l’indifférence la plus générale, la production industrielle de jeux vidéo contribue (sans le vouloir ?) à la destruction de notre planète Terre. Bon nombre de constructeurs ne valorisent pas leurs déchets. Quant à la quantité d’énergie nécessaire à la création d’un seul jeu vidéo, elle est hors-norme. Enfin, je terminerai en insistant sur le fait que les joueurs sont finalement maîtres de leur destin. En faisant preuve d’intelligence et de sagesse, il est certainement possible d’assouvir sa passion des jeux vidéo tout en respectant notre jolie planète (ce qui revient à respecter les espèces qui nous entourent). L’introduction maintenant amorcée, place au vif du sujet !
On ne plaisante pas avec les animaux, même virtuels
Cela est triste à dire, mais dans les jeux vidéo, bien souvent, les animaux se résument à des esclaves, des objets, des déchets (lorsqu’ils ne finissent pas dans l’assiette du protagoniste). Dans les RPG par exemple, combien de fois avons-nous dû mettre fin aux jours d’un animal pour nourrir la tribu du coin, chasser tant de gibier pour débloquer un trophée, dépecer un animal rare pour améliorer notre équipement ? La tendance générale est à la barbarie envers les animaux. Dans Far Cry Primal par exemple, on passe la majeure partie de notre temps à éradiquer des animaux sauvages, la plupart n’étant même pas conscients de notre existence. Far Cry Primal est l’apologie de l’holocauste animal, comme bien d’autres jeux développés par le même studio. Il faut tuer pour se nourrir, et tuer pour tuer.
Et quand les animaux ne servent pas à remplir notre estomac, ils sont carrément nos ennemis ! Le jeu de chasse Deer Hunter a par exemple choqué plus d’un défenseur de la cause animale. Et en 2015, ce fut au tour du jeu de simulation de corrida Toro (l’un des plus mauvais jeux PS4 selon Eric) d’indigner les foules. À quoi bon prôner l’éradication pure et dure des animaux, même si cela est du virtuel ? Probablement par frustration. Ou par plaisir de faire du mal aux espèces n’ayant pas la chance de disposer d’une intelligence humaine ? Tuer des animaux est-il un loisir ? Cette seule pensée me terrifie.
Non, Pokémon n’est pas une exception !
Si dans bien d’autres jeux, les animaux ne sont plus considérés comme du gibier ou des ennemis mais plutôt comme des animaux de compagnie (je pense notamment à Fable II ou à Fallout 4), ces derniers continuent à être exploités sans rechigner. Il va quand même falloir que l’industrie de jeu vidéo oublie un peu ses algorithmes et détache ses yeux des écrans d’ordinateur, se préoccupe de la vraie vie ! Prenne un peu l’air quoi, histoire de se désintéresser de ces clichés mensongers et abrutissants ! Peut-être que le berger allemand n’a pas envie de se sacrifier pour son maître parti à la chasse aux zombies ? Car cela n’est pas dans sa nature. Et les gentils Chocobo qui nous transportent de par et d’autre de la map de Final Fantasy XV, n’ont-ils rien de mieux à faire ? Quant aux héros du jeu, où est leur voiture ?
Vous me direz peut-être le contraire mais les Pokémon c’est exactement la même chose ! Certes ils sont mignons. Mais derrière leur chara design kawaï à outrance, ces petites bêtes acceptent leur triste sort : elles sont chassées, capturées, enfermées dans une balle (une balle quoi, même pas une prison !) et passent leur vie à se battre entre elles. Franchement, on ne peut rêver meilleure vie ! Imaginez que l’on fasse exactement la même chose à des êtres humains. Est-ce que vous trouveriez ça chouette ? Je ne pense pas. En conclusion, une grande remise en question doit être effectuée par les acteurs du monde du jeu vidéo. On ne peut plus continuer à vendre des jeux sur la base de clichés débiles, de contre-vérités grotesques. Les jeux vidéo sont trop souvent une invitation au zoocide. Et le pire, c’est que toute cette souffrance, tout cet esclavagisme animal est diffusé, divulgué de manière camouflée sans que le joueur n’ait réellement conscience du sort que l’on inflige aux animaux dans la vraie vie, c’est-à-dire dans les abattoirs mais aussi dans les parcs d’attraction, les refuges animaliers et les centres d’élevage.
Les jeux vidéo, ça pollue, ça pollue même beaucoup
Dans la communauté végane, on trouve un grand nombre d’écologistes, terme que je trouve très péjoratif d’ailleurs. Après tout, chacun devrait être soucieux de son habitat. Car oui, la planète Terre est notre habitat et il faut la protéger, la respecter. Or, il se trouve que les jeux vidéo sont polluants. Et à ce niveau-là, vous pouvez me croire, les chiffres sont terrifiants ! Pour faire court, il faut savoir que la production d’énergie émet des gaz à effet de serre, principaux responsables du dérèglement climatique. Même en veille, une console de jeu consomme de l’énergie, et pollue donc l’atmosphère. Il est connu que les consoles de jeu ont un impact sur l’environnement ; mais étrangement, on en parle très peu. Probablement parce que de telles affaires sont étouffées par les constructeurs. Par exemple, vous aurez remarqué que la majorité des consoles Nintendo se mettent en veille dès lors qu’elles sont branchées ! Cela a des effets catastrophiques sur l’environnement. Et ne parlons même pas du fait que Nintendo n’a jamais eu la bonne idée de valoriser ses déchets ! On notera d’ailleurs que les jeux vidéo ne peuvent pas être recyclés. Par contre, on peut les « dépolluer » en les déposant dans une déchèterie. Un mal pour un bien pour tout gameur un minimum consciencieux.
Par ailleurs, en plus de leur impact environnemental, nos bonnes vieilles consoles accentuent aussi les risques de surchauffe sur les systèmes électriques qui les entourent. D’après l’Agence Internationale de l’Énergie, la consommation en énergie de l’ensemble des équipements reliés à une console (écrans, téléviseurs, ordinateurs) devrait tripler d’ici 2030 à un peu plus de 1 750 térawattheures, l’équivalent de la quantité d’électricité utilisée par le Japon et les États-Unis en 2017 ! Les consoles de jeux et leurs appareils annexes sollicitent pas mal d’énergie et des surchauffes sont régulièrement constatées dans certaines régions de France durant les heures de pointe (en Bretagne et en Provence notamment). Pour terminer, je vous ferai remarquer que les jeux vidéo sont polluants avant même leur mise en vente. Qu’il soit physique ou dématérialisé, la quantité d’électricité nécessaire à la production d’un jeu est considérable. Là aussi, les studios de développement ont des efforts à faire pour minimiser les contrecoups de leurs créations vidéoludiques sur l’environnement. Intrinsèquement, jeux vidéo et véganisme semblent donc incompatibles car le réchauffement climatique met en péril plusieurs milliers d’espèces animales et végétales chaque année. Mais cela, les joueurs ne le savent pas forcément…
Quand les mentalités changent, censure il y a !
This beautiful creature must die, That Cow, plusieurs jeux ont été lancés afin de conscientiser la population de manière plus ou moins extrême. Dans That Cow par exemple, on se glisse dans la peau d’une vache qui se déplace dans un abattoir de viande humaine, scénario tout à fait plausible si la Terre venait un jour à se faire envahir par une espèce supérieure. Autant de jeux réclament tout simplement un traitement éthique des animaux, et ce aussi bien dans la vie réelle que dans la vie virtuelle. Mais pour ce faire, elles ont recours à des images « choc », des images que l’on n’ose pas entrevoir lorsqu’on a une tranche de jambon ou un morceau de saucisson dans notre assiette. Il est clair que certains jeux vidéo indépendants et moralisateurs peuvent servir la cause végane. Mais bien d’autres efforts devront être faits pour permettre aux jeux vidéo et au véganisme de coexister.
Cela pourrait passer par une censure plus intransigeante, à la manière de celle exercée par Apple sur l’Apple Store. En effet, la firme californienne se montre désormais impitoyable vis-à-vis des éditeurs qui rigolent du quotidien infernal des animaux d’exploitation. Les meurtres à la chaîne, les égorgements, les démembrements, l’esclavagisme qui rime à faire rire les hommes, l’exploitation sexuelle, cela ne peut plus durer, même sur un écran. D’ailleurs, des éditeurs comme Mafia Wars ont souvent été contraints de céder aux menaces de la PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), qui n’hésite plus à faire entendre sa voix et dont l’autorité grandit de jour en jour. Mais où est-ce que je veux en venir au juste ?
Apprendre à jouer de manière différente et responsable
Dans les jeux vidéo comme dans la vraie vie, nous traitons les animaux de façon stéréotypée : soit ce sont des animaux domestiques, soit ce sont des animaux dangereux, qu’il faut tuer pour que l’homme continue à être au sommet de la chaîne alimentaire. Les développeurs et éditeurs de jeux nous imposent cette vision contraire et totalement absurde, nous confortent dans nos petites habitudes et se nourrissent de notre égoïsme. Or, est-il bon d’apprendre aux plus jeunes que tuer un lion, c’est bien ? Que le dépecer pour obtenir sa fourrure, c’est valorisant ? Le cœur du problème, c’est que la thèse selon laquelle l’homme est supérieur aux animaux semble être acceptée de tous, y compris des joueurs (personne ne me dira que les jeux vidéo ne sont pas abrutissants). Je pense qu’il est temps que les acteurs du jeu vidéo véhiculent un tout autre message, ouvrent leur coeur et fassent preuve de davantage d’empathie. Quant à nous autres, joueurs, essayons de nous divertir autrement. Adoptons un angle différent, juste pour voir ce que cela fait. Jouons également moins, histoire de retarder la terrible échéance… Faisons preuve de minimalisme, tournons-nous vers le dématérialisé, revendons nos jeux non utilisés, donnons-les à des associations ou déposons-les dans un centre de recyclage. Soyons tous responsables. Ainsi, peut-être que jeux vidéo et véganisme deviendront compatibles !
17 Responses
Et il est très bien et complet ton premier dossier ma petite ^^
Pas mal de recherches et de bons exemples. Après, je ne suis pas vegan (mais j’ai 3 mignons petits chats hein), mais je m’étais toujours fais la remarque vis-à-vis de Pokemon. Univers que je ne connais au final pas, jamais vu la série, jamais joué aux jeux, jamais écouté le thème, vu que quand quelque chose ne m’intéresse pas, je parviens miraculeusement à éviter tout contact avec.
Bref, bon dossier. A quand le prochain? :p
Merci m’sieur ! Oui, ce fut beaucoup de travail et de recherches… Ben ouais, Pokémon c’est grave de l’hypocrisie envers les animaux. Mais ce n’est que mon avis ! 😉
De rien mademoiselle 😉 Oui, et ça se ressent, donc encore félicitations. Je pourrais dire aussi pleins d’autres choses, mais je resterais silencieux au cas où des fans passent dans le coin haha
Tu as raison pour les produits féminins sur ta santé, c’est sûr qu’il doit y avoir des saletés là-dedans, suffit de voir les déodorants, sachant qu’une femme rase en dessous des bras, j’avais lu un truc c’est 6 fois la dose qu’une femme encaisse, il y a une substance cancérigène et on peut attraper le cancer du sein.
Vous savez, moi c’est ma pensée, tous ses produits ne sont forcément pas bons, que ce soit cosmétique, même dans la nourriture avec leur substance chimique là, on s’empoisonne à petits doses. Quand on voit le cancer qui grimpe en flèche, c’est qu’il y a une raison mais les hauts placés le savent et garderont cela secret défense.
Pour la santé la plus grosse merde c’est le GSM, et pourtant tout le monde en a un, sauf moi ^^
Toutes ses ondes, c’est mauvais, mais qu’est-ce qui n’est pas mauvais pour l’être humain et même pour les animaux.
Le réchauffement climatique, j’ai envie de dire, depuis le temps que c’est trop tard, on peut même dire cela a toujours été trop tard, fallait pas que les pays se développent, s’industrialiser, fallait rester à des valeurs nobles dès le départ. On a inventé un tas de choses, voilà la conséquence aussi.
À mon sens tout de même la couche d’ozone, ce sont surtout les fusées spatiales qu’ils l’ont détruite, on peut dire tout ce qu’on veut mais lorsqu’il lâche leur carburant dans l’atmosphère, plus tous les déchets qui retombent, que cela n’a pas un impact, en plus avec les avions, plus toutes les merdes que déversent les bateaux dans la mer. Des choses négatives il y en a un maximum.
Tuer les animaux, il faut bien parfois le faire pour qu’ils ne prolifèrent pas dans certains cas.
Ne plus manger d’animaux, on est obligé, il y a certaines substances dans le corps qu’on a besoin, et que tu n’as pas dans ton mode de vie pour te nourrir.
En même temps c’est un peu hors sujet ce que je dis, mais cela résume certaines pensées quand même.
Tu as raison sur certains points. Plus collectionner de jeux vidéo, tu veux que je meurs!
On est gavé dès le plus jeune âge à consommer. On est même tous des drogués passifs, pas évident de changer cette mentalité.
Coucou Steph ! Oui, femme ou homme, c’est la même chose ! D’ailleurs on parle souvent de cancer du sein pour les femmes, mais ça existe aussi chez les hommes. Je te recommande d’éviter tout parfum liquide et déodorant applicable directement sur la peau, surtout sur les parties sensibles ^^.
Oui, comme ma maman dit, y a pas de meilleure bouffe que celle que tu produis toi-même. De toute façon je suis consciente que même les produits comportant la mention « Bio » ne valent pas un clou (enfin, j’exégère…). En tout cas ceux vendus en supermarché oui.
Tu as tout à fait raison concernant le réchauffement climatique. Mais j’ajouterai quand même que la principale cause du dérèglement c’est l’exploitation massive de bovins. Leurs excréments sécrètent un gaz hyper polluant qui est responsable du réchauffement climatique à hauteur de 80 %. Donc quand les politiciens nous sermonnent qu’il faut arrêter de prendre la voiture ou consommer moins d’électricité, c’est du baratin. Par exemple, si tout le monde sur Terre arrêtait de manger de la viande bovine, notre souci serait réglé depuis longtemps !
Je te propose de regarder le film DEMAIN. Tu es une personne intelligente et je suis sûre que tu vas kiffer ce film. Ça parle de tous les aspects de notre société : agriculture, économie, éducation, politique. Des choses peuvent être faites, encore faut-il avoir conscience des problèmes et prendre le taureau par les cornes (non pas que je veuille faire du mal à ce bébé taureau qui n’a rien demandé à personne ❤). Bisou !
Oui tout à fait c’est la même chose pour les hommes et les femmes, je le savais.^^
Par contre je ne savais pas pour les cacas des bovins Mdr, en même temps je ne connais pas tout, donc tu vois, tu me rends moins con(si c’est possible!)
Je peux te dire les taureaux ça charge, souvenir de campagne dans la ferme de parents éloignés, heureusement une vieille voiture toute cabossée était là pour rentrer dedans comme des perdus, un taureau quand cela te fonce dessus, tu prends tes jambes à ton cou ! Mdr
Je prends note pour le film.
Intelligent là tu t’avances beaucoup mdr
Je voulais juste te répondre pour préciser que les végétaliens ont tous ce qu’il faut dans l’alimentation végétale pour être en bonne santé, il ne manque qu’une vitamine que notre organisme ne peut pas fabriquer et qu’il faut prendre en supplément (les carnistes l’obtienne en mangeant les animaux qui en sont eux-même supplémentés).
Exact ! Qui plus est, de grands athlètes sont vegan et performent au top niveau sans manger de viande. Ce fut le cas de Carl Lewis par exemple, et plus récemment de Serena Williams et de Novak Djokovic je crois ! Comme quoi, les protéines animales ne sont pas vitales, loin sans faut !
Manger de la viande pour être en bonne santé, c’est une invention. C’est comme manger des yaourts ou boire du lait pour avoir des os solides. Une autre invention ! En Afrique, par exemple, les gens n’ont pas de quoi se payer une brique de lait. Et pourtant, leurs os sont plus solides que nous autres en Europe ! Pourquoi ? Parce que la fixation du calcium sur l’os est synthétisée par la peau sous l’action des rayons du soleil ! Le lait n’a rien à voir avec ça ! Bref, je m’égare mais tout ça pour dire que nous vivons dans une société de désinformation !
D’accord, je pensais qu’il fallait un minimum de viande. En faite non ^^
Joanne, tout d’abord, tu dois arrêter de te dévaloriser. Tu es une super journaliste, tu es aussi forte que les trois autres franchement j’me suis régalé en lisant ton dossier ! GG !
Tu sais, je suis assez fermé d’esprit moi… Enfin j’veux dire j’ai une vie très routinière (et je mange de la viande). Mais pas forcément parce que j’aime ça. Ton dossier m’a ouvert les yeux sur pas mal de choses car dans notre société actuelle comme tu dis on nous laisse pas le temps de réfléchir, on est pris dans une spirale de consommation. Et y a pas mal de brainwashing derrière aussi. J’ai eu l’impression que dans chaque phrase que j’ai lu j’ai appris quelque chose de nouveau !
Je suis d’accord avec toi sur beaucoup de choses. Mais pour en revenir aux jeux vidéo et au véganisme, oui ils sont incompatibles à condition d’avoir une vie très minimaliste comme tu le dis si bien, et de bien chosir ses jeux aussi. Malheureusement tu sais, je pense que nous sommes impuissants face à ce qui arrive (réchauffement climatique, destruction des écosystèmes, massacre des animaux etc). Tout ce qu’on peut faire c’est lancer des « micro initiatives » du genre recycler ses déchets, baisser sa consommation d’énergie. Bref nous ne sommes que des fourmis et ce sont les gros industriels à mon avis les principaux responsables de la destruction de notre planète… Encore bravo pour ce dossier. JSUG c’est toujours un régal à lire, quel que soit le journaliste qui pond le texte ! 😉
Hi hi ! Merci Bruno. Oui je sais bien, Eric me le dit souvent. Il m’a super bien formé. J’ai beaucoup progressé grâce à JSUG j’en suis consciente…
Oui, y a pas de souci je comprends. Tout le monde est comme ça ! L’essentiel, c’est d’avoir conscience de ce qui tourne pas rond, savoir se remettre en question. Nous sommes tous des pions sur un échiquier. À notre échelle, on ne sert qu’à consommer. Mais en consommant plus intelligemment ou en choisissant de ne pas acheter ce qu’on nous demande d’acheter, on possède quand même un super outil de pression !
Super dossier Joanne! Très complet! Et très intéressant! J’ai vraiment apprise beaucoup de choses en te lisant aujourd’hui! Moi je l’assume, je suis carniste. Je peux pas me passer de viande… Je pense que c’est une tradition familiale je vis dans le Tarn. Mais tu as raison, tu as raison sur toute la ligne. C’est peut-etre égoiste mais moi personnellement j’ai décidé de faire ce qui me plait, de pas changer mes habitudes pour les autres, du moment que je ne fais de mal à personne. Mais des fois c’est vrai je me pose des questions quand je mange de la viande. Et tu as raison quand tu dis qu’on vénère les animaux de compagnie mais que le rapport avec ceux qu’on mange est différent. Ca n’a aucun sens, mas c’est juste encré dans notre culture (une culture pas toujours logique)… La preuve, dans d’autres cultures comme en Chine par exemple on mange bien des chiens et des chats! Toutefois je doute qu’un jour les hommes arrêteront de manger de la viande. On est trop cons de toute façon….
Coucou Jane. Je ne sais pas trop quoi répondre à ton commentaire. Je trouve que c’est dommage de se mettre des limites. Il faut aller au delà des traditions, des us et coutumes. À la base mes parents n’étaient pas végétariens, mais ils le sont devenus, donc ça veut bien dire qu’on peut changer non ? La protection de l’environnement, ça doit être un effort collectif. Tout le monde doit s’y mettre, en commençant par les plus hauts responsables. Mais nous aussi, à notre échelle, nous avons notre part du travail à accomplir. Merci pour ton commentaire en tout cas.
Quand on dit ne faire de mal à personne en mangeant des animaux, on oublie ces derniers 😉
Bravo pour ton premier dossier, article très détaillé et illustré par des exemples.
En revanche pour moi tu as oublié un point essentiel.
Ce point est souvent oublié par le « véganisme ». Ce nourrir uniquement de végétaux pour protéger la nature n’est pas forcément bon pour l’environnement. La production de fruits, légumes, céréales demandent beaucoup d’eau, émettent du CO2, impose la déforestation…
Dans la plus part des études qui comparent « viandes » et « légumes », les chiffres concernant la production de viande sont toujours ceux des grands élevages américains. Mais on ne prend jamais en compte l’élevage naturel. Par exemple 1 hectare de pâturages dédié à l’élevage contribue à réduire fortement le CO2 quand 1 hectare de cultures contribue à l’augmenter légèrement….
L’être humain est un omnivore, il fait partie de la chaine alimentaire et son maillon doit manger un peu de tout… pour peu que son alimentation soit produite localement alors c’est jackpot pour la planète !
Salut Alex je suis contente que tu évoques ce point. Non, je ne l’ai pas oublié, mais il fallait que je reste dans la thématique… J’aurais aimé parler de beaucoup de choses mais le dossier est suffisamment consistant comme cela.
C’est tout à fait vrai (et c’est pour ça que j’ai dit à Stéphane de regarder le film DEMAIN dans mon message plus haut). S’il y avait plus de micro-fermes, plus d’agriculture de proximité partout dans le monde, nous n’aurions plus ce problème. La micro-ferme, c’est LE modèle agricole du 21ème siècle mais en France aucune chance que ça arrive avec un mec comme Macron au pouvoir. Il aurait fallu voter Hamon voire Mélenchon…
Je me permets de retourner ton argument dans le sens inverse : savais-tu qu’il faut à peu près 8250L d’eau pour produire la nourriture quotidienne d’un omnivore contre seulement 3600L d’eau pour produire celle d’un végétalien ? Je suis désolée, mais ton argument n’est pas valable. Surtout quand tu sais que les ressources en eau sont majoritairement utilisées pour produire les graines de céréales industrielles que mangent les bovins, eux-mêmes responsables du réchauffement climatique à hauteur de 80 % (cf mon commentaire laissé à Stéphane plus haut). Encore une fois, je te recommande vivement DEMAIN. Et si vous vous en fichez, je demanderai à Eric de vous offrir le DVD Blu-Ray de force dans le prochain jeu concours hi hi ! Merci pour ton commentaire Alex j’espère ne pas avoir été trop violente hein !
Tu penses sincèrement qu’aujourd’hui l’aagriculture est gérée par des autorités françaises. L’agriculture est européenne voire mondiale. Donc des personnes avec des étiquettes politique n’aurait pas fait grand choses de plus ou de moins qu’un autre… Mais c’est un débat politique et ce n’est pas le sujet de mon commentaire.
De quel argument parles-tu ?
Les chiffres que tu cites proviennent – comme je te l’ai dis dans mon premier commentaire – d’élevage industriel américain. Et comme dit précédemment ceux sont tjrs ces chiffres pris en exemple pour défendre la grande cause végan. J’ai d’ailleurs trouvé le site d’où ils proviennent : viande.info – un site « anti-viande » et permet moi de doute de leur impartialité.
Quand aux chiffres que je te donne, ils proviennent de ce site : http://e-rse.net/regime-alimentaire-ecologique-vegetarien-omnivore-19772/#gs.uQ0Zx3E une plateforme sur le développement durable des entreprises et associations. Qui met en avant les cas (trop rare) de développement durable en entreprises et assos. Cet article ne mets pas en avant « les viandars » et ne dénigre pas les végétariens mais indique que l’extrême n’est pas le meilleur choix. Certes la consommation de viande dans le monde est trop importante mais la remplacer entièrement par des végétaux est une aberration.
Pour respecter l’environnement il faut que l’être humain respecte sa place dans la nature et sa place est celle d’un mammifère omnivore.
C’est comme dire à un lion dans la savane ne mange plus d’antilope car elles sont en cours d’extinction…
Merci pour ta réponse en tous cas ! J’espère ne pas avoir été trop factuel 😉 je respecte totalement ton choix ! Sache que manger un peu de viande, un peu de fruits, légumes, céréales produit de manière respectueuse envers l’environnement sera beaucoup beaucoup plus bénéfique 😉