Emily Wants to Play : ne lui prêtez surtout pas vos poupées !

Insoutenable est Emily Wants to Play, l'un des jeux vidéo d'horreur les plus effroyables que j'ai testé sur PS4 !

Amis de l’horreur et de l’angoisse, bonjour (à dire avec une voix caverneuse !). Aujourd’hui j’ai franchi le pas… et j’ai acheté Emily Wants to Play sur le PSN. Après avoir enchaîné pas mal de hurlements et de crises de tachycardie, j’ai décidé de poser la manette et de venir vous faire part de mes impressions sur le jeu. Alors éteignez vos lumières, allumez une bougie, et c’est parti ! Sorti en 2015 sur Steam, puis en 2016 sur PS4, Xbox One, Android et iOS, Emily Wants to Play est un jeu dans la catégorie Survival Horror qui a fait couler beaucoup d’encre et de gouttes de sueurs froides ! Décrit par tous comme LE jeu qui fout vraiment la trouille, le fanatique de jeux d’horreur en moi a voulu savoir si cette réputation était surfaite. Verdict ? Je dois vous avouer que… purée ! j’ai vraiment eu les chocottes (pour la nouvelle génération « avoir les chocottes » ça veut dire « avoir eu méga peur de ouf ») !!!

Le plot : mais où est cette satanée Emily ?

Dans ce jeu, on incarne un livreur de pizza qui vient faire une livraison dans une maison apparemment vide. Mais où sont les habitants ? C’est la question que l’on se pose dès le début. En tant que bon livreur naturellement consciencieux, on commence donc par explorer le joyeux foyer de classe moyenne (on est loin du manoir de Resident Evil 7) à la recherche de ses occupants. En se baladant à travers les différentes pièces, on découvre des documents alarmants sur l’enfant de la maison (aka la fameuse Emily) ainsi que des dessins laissant penser que le petit bout de chou est certainement l’antéchrist ! Tout d’un coup sonne l’horloge de la salle à manger ; notre promenade de santé semble être terminée…

Préparez-vous à être pourchassé tout le temps !

Un principe simple, mais très efficace !

Une fois que votre heure a sonné (sans mauvais jeu de mot), vous allez devoir survivre pendant un laps de temps défini… Survivre, okay, mais à qui ? À quoi ? Eh bien, figurez-vous que les « gentils » jouets de la petite Emily s’animent à la nuit tombée, se transformant en vrais psychopathes ! Tout le bestiaire est là : une poupée tueuse, une marionnette machiavélique, un clown tout droit venu de nos pires cauchemars…. Chacun de ces personnages va nous poursuivre à travers la maison et tenter de nous assassiner ! Vous allez avoir envie de hurler à votre personnage : « Mais pourquoi tu ne t’enfuis pas de cette maison ? », mais comme dans tout bon film d’horreur, le personnage ne voit pas mieux que de rester enfermé… Pour tenir le coup, il va falloir creuser vos méninges afin de trouver le point faible de chacun de vos assaillants et voir quelle attitude adopter pour réussir à lui faire face. Vous l’aurez compris, il ne faut pas avoir peur de la mort car vous allez devoir recommencer un bon nombre de fois avant de comprendre comment survivre à leurs apparitions.

Vous avez la phobie des clowns ? Passez votre chemin !

Un, puis deux, puis trois, et voilà !

Comme vous pouvez l’imaginer, la tension est vraiment palpable à chaque affrontement surtout que le personnage peut seulement courir et ouvrir ou fermer des portes ! De plus, les assauts montent crescendo et les jouets s’allient pour mieux vous traquer. Je déconseille donc fortement aux personnes cardiaques de se lancer dans cette expérience vidéoludique. N’y jouez pas non plus avec votre petite copine dans les parages car les cris que vous allez pousser pourraient la faire douter de votre masculinité ! D’autant plus que les screamers sont de mise, et que les ennemis peuvent se montrer parfois vraiment sournois (ceux d’entre vous qui ont déjà joué à la série Five Nights at Freddy’s doivent certainement comprendre de quoi je parle !).

Hey Chucky, c’est pas ta cousine ?

Et côté graphismes, ça donne quoi ?

Un des gros points négatifs du jeu sont les graphismes. Les textures sur les murs sont un peu trop lisses et pas assez nuancées, les jeux de lumières sont plats, les objets ne sont pas toujours bien modélisés. On sent bien qu’on a affaire à un jeu qui repose plus sur un principe de gameplay que sur sa réalisation. C’est un peu dommage car de bon graphismes auraient renforcé l’ambiance suffocante et malsaine mais je ne peux nier que le jeu fonctionne bien malgré tout. Disponible également sur smartphone, on se doute bien que ces graphismes un peu légers permettent de le faire tourner sur une grande diversité d’appareils. Je n’ai pas testé la version VR, disponible uniquement sur HTC Live et Occulus Rift mais je ne sais pas si mes nerfs pourraient le supporter !

Mais quand ces foutus jouets vont-ils me lâcher ??!

Quand la peur dépasse le fun…

Comme je l’ai souligné, l’angoisse et le stress sont bien présents lorsqu’on joue, l’expression « survival horror » est vraiment justifiée… mais peut-être un peu trop ! J’avoue qu’à chaque fois que j’ai lancé une nouvelle partie, j’étais dans un état second et que lorsque je jouais… il me tardait que ça s’arrête ! Mes nerfs étaient mis à rude épreuve constamment, aucun moment de relâche, aucune accalmie. Si, sur les premiers instants du jeu, on adore être mis en péril, la situation devient un peu trop lourde sur la fin. Peut-être aurait-il fallu alterner les phases de traque avec des mises en situations, des déambulations plus calmes, des cinématiques plus rassurantes…

Par pitié, ne te réveille pas soudainement !

Bilan : Emily Wants to Play est un jeu très sympa, et sa réputation de « jeu qui fait peur » s’est avérée être vraie pour moi. S’il est vrai que le jeu souffre de plusieurs gros défauts, le principe de base est vraiment bien trouvé, et il fonctionne. Cris de terreur, palpitations cardiaques et pupilles dilatées sont au rendez-vous, à tel point qu’il est difficile, par moment, de trouver la motivation de lancer le jeu. Amateurs de challenges et de frissons, ce jeu est fait pour vous ! 

La note de la rédaction
  • Gameplay - 8/10
    8/10
  • Durée de vie - 5/10
    5/10
  • Graphismes - 5/10
    5/10
  • Scénario - 7/10
    7/10

Les plus et les moins

✔︎ Un vrai jeu d'horreur.
✔︎ L'ambiance générale.
✔︎ Le pari réussi de nous faire peur.

✘ Les graphismes.
✘ La difficulté à se motiver à jouer.
✘ L'entrée en scène bidon.

6.3/10

 

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11 Responses

  1. À la base je n’ai jamais été un grand fan de l’horreur car je suis trop réactif ! d’ailleurs je ne regarde pour ainsi dire jamais de film d’épouvante, pour cause un grincement pendant la nuit dans mes escaliers, je l’entends directement comme les animaux je suis en alerte direct. J’ai eu longtemps la hantise des loups garou, qui rentraient dans ma maison et tout ça Mdr
    Par contre sur ma console, j’aime jouer à des jeux, le(s) plus variés possibles, et j’aime me mettre un peu dans le rouge avec des jeux comme ceux-ci. Je me dis : il faut se faire un peu peur de temps en temps aussi, stresser un peu, cela fait du bien au palpitant !
    Je ne crie pas mais je sursaute facilement Mdr

  2. Je l’ai testé, mais ne suis pas allé bien loin sur celui là, je crève toujours et du coup ça m’a énervé et j’ai abandonné. Je ne suis arrivé qu’au deuxième ennemi. Peut-être qu’il faudra que je le relance un de ces 4…

    1. Oui il faut pas mal persévérer afin de trouver les techniques pour survivre à chacun, quand ils sont un par un c’est vraiment faisable, par contre quand ils sont à plusieurs c’est vraiment plus dur !

      1. Oui c’est un peu ça, du Die & Retry, essayer, mourir et retenter. Je crois que cette mécanique de gameplay commence à me fatiguer un peu d’ailleurs… Pour ça qu’en jeu horrifique, OUTLAST 2 récemment m’a beaucoup déçu. Tu essayes jusqu’à trouver le truc que les développeurs veulent que tu fasses.
        Mais promis, je le relancerais un jour ce EMILY WANTS TO PLAY, j’aime bien finir tous mes jeux malgré tout.

          1. Pour moi ce n’est pas de la peur, et j’ai souvent ce débat avec mes amis, autant en jeu qu’au cinéma. Les jumpscares, c’est juste surprendre en explosant les oreilles avec un son et en affichant brusquement un truc à l’écran. Ça surprend 5 secondes, et puis on s’y habitue limite (pour ma part).

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